En
cette période de fêtes de fin d’année, les fans de Gotye et de ses
divers collaborateurs ont vraiment toutes les raisons de se sentir
comblés. Tout d’abord, l’album “My Brain’s Off (And I Like It)”
des Basics est enfin disponible en téléchargement audio. On découvre
un live formidable et revigorant, constitué d’une majorité de titres
originaux et de quelques reprises Les trois compères donnent ici la pleine mesure de leur talent et on sent qu’ils s’éclatent vraiment sur scène. Entre deux morceaux parfaitement maîtrisés, ils rient, plaisantent, glissent quelques anecdotes sur leurs débuts, le tout pour le plus grand plaisir d’une audience manifestement conquise. La hâte de découvrir le DVD n’en est que plus grande. Pour nous faire patienter, le trio à mis en ligne ce petit trailer. Court, mais intense !
Par ailleurs, la vidéo très attendue de “Hotel Home”, la chanson de Spender sur laquelle Wally pose sa voix est enfin sortie. Un clip tout en sensibilité où la sobriété des images s’accorde à merveille avec la beauté de la chanson et la voix si pure de Wally. Encore une variation sur la rupture amoureuse mais bon, c’est un thème universel et inépuisable !
Souvenez-vous, j’avais parlé de cette collaboration entre Tom Spender et Wally dans cet article. J’y évoquais aussi la participation de Wally à l’album de Louis Spoils, notamment sur la chanson “Sleep At Night”
pour laquelle il mobilise ses talents de percussionniste et je vous
avais promis le clip dès sa sortie. Eh bien le voici ! Dommage, on n’y
voit pas Wally ni aucun des musiciens mais cette vidéo gentiment
érotique ne manque pas d’un certain charme.
Dernièrement, Wally était nominé aux premiers Age Music Victoria Awards dans la catégorie "Meilleur Artiste Masculin". La cérémonie s’est déroulera le mercredi 20 novembre dernier. Malheureusement, ce n’est pas lui qui a obtenu le prix mais un certain Paul Kelly.
Il en fallait davantage pour arrêter ou seulement ralentir le tourbillon incessant – que dis-je ! – la tornade que constitue l’actualité de Wally.
Le jeune homme, en effet, semble n’avoir pas une minute à lui. On a pu le revoir sur le continent américain dès le début du mois de novembre. Il a participé notamment à une soirée déguisée pour Halloween en compagnie de l’artiste Alexa Meade qui a réalisé ce joli portrait quelques années plus tôt :
et d’une amie de cette dernière, Dominika Wolski, jeune actrice d’origine polonaise élevée au Canada et aujourd’hui établie à Los Angeles. Les deux jeunes femmes (ainsi que quelques autres) étaient, paraît-il, déguisées en licornes tandis que Wally, arborant un costume fait de bric et de broc, faisait office de berger plutôt kitsch :
Un cliché bien différent des photos prises avec mes amies et moi lors d'Halloween 2012, hein Wally ?
Certes, la soirée se déroulait au Manoir Playboy réputé pour ses fêtes érotiques extravagantes. Certes, on n’a pas du tout l’habitude de voir Wally, jeune homme plutôt simple et tranquille, évoluer dans ce genre d’endroit sulfureux et entouré de jeunes femmes à la fois si sophistiquées et si peu vêtues ! Rien de bien comparable avec son univers feutré et décalé ! Il est vrai que les photos de cette fête ont quelque chose de déstabilisant. Faut-il cependant y voir autre chose qu’un délire entre amis ? Une soirée de détente bien méritée pour quelqu’un qui a travaillé sans relâche depuis plusieurs mois ? Je ne le pense pas.
Quelques photos supplémentaires montrant Wally et Dominika faisant la fête à d’autres occasions ont pourtant enflammé la toile en suscitant une polémique plutôt désagréable parmi les fans de Wally. Je ne peux que le déplorer ! J’estime qu’il ne nous appartient pas de commenter les choix amicaux voire amoureux de Wally. Nous sommes là pour sa musique et le reste relève de sa vie privée. D’ailleurs, les photos en question ne montraient rien de bien méchant : juste des images de personnes faisant la fête et s’amusant ! Wally est un garçon intelligent : il partage depuis de longues années la vie de sa compagne Tash Parker. Je crois sincèrement que s’il avait des choses à cacher, il n’aurait jamais laissé ces photos circuler sur Internet ! De toute façon, il a regagné l’Australie, depuis quelques jours et on peut de nouveau le voir, souriant et épanoui aux côtés de Tash. Donc, toutes les indignations, suppositions et autres noms d’oiseaux qui ont circulé sur les réseaux sociaux n’étaient finalement rien d’autre que beaucoup de bruit pour rien !
N’empêche, j’aurais pensé que les fans de Gotye étaient au-dessus de tels ragots ! Oh, rassurons-nous ce fut le cas de la très grande majorité d’entre eux mais certaines réactions m’ont un peu déçue ! J’espère que nous retrouverons très vite l’ambiance bon enfant qui caractérisait notre petite communauté et qui nous différenciait tant des autres “fanbases”.
Mais revenons plutôt au séjour de Wally sur le continent américain : on sait qu’il est retourné au National Music Centre de Calgary pour d'autres expérimentations sonores et musicales. Il n'exclut pas de s'y rendre encore pour la préparation d'un nouvel album. Voilà ! Ça, ce sont des nouvelles intéressantes et stimulantes !
On sait aussi que, durant ce séjour, Wally a rencontré Damian Taylor qui a déjà collaboré avec lui en réalisant un remix de Easy Way Out. Remix que l’on peut entendre sur le "making off” du clip de Easy Way Out.
Damian et Wally partageant un repas végétalien au restaurant "La Panthère Verte" à Montreal
Et justement, puisque l’on parle de ça, sachez que Video Mirrors, la compilation des clips issus de l’album Making Mirrors est enfin disponible, non pas sur www.amazon.fr comme initialement prévu mais sur iTunes. Du bonheur à regarder en boucle sans risquer de s’en lasser !
Ajoutons à tout cela que, depuis son retour en Australie, Wally enchaîne les prestations scéniques très réussies avec ses compères des Basics et à même participé à une conférence-débat avec plusieurs de ses collaborateurs pour expliquer ce qu’il en était de son travail. Sans oublier une prestation tout à fait privée du trio pour le mariage de deux amis ! Un mois de novembre vraiment très riche, en effet !
La tournée des Basics est arrivée à son terme… enfin presque, si l’on considère que les trois compères ont annoncé leur participation à plusieurs festivals australiens d’ici quelques jours à peine. Voici les nouvelles dates, annoncées dans leur dernière Newsletter :
22 novembre - Mullum Music Festival, Mullumbimby
24 novembre - Queenscliff Music Festival, Queenscliff
14 décembre - Festival of the Sun, Port Macquarie
29 & 30 décembre - Woodford Folk Festival, Woodfordia
31 décembre (Nuit de la Saint Sylvestre) - The Esplanade Hotel, St. Kilda
2 janvier - Space Theatre, Adelaide
4 janvier - Summer of Soul Music Festival, Mossvale Park
7 février - Perth
15 février - Riverboats Music Festival, Echuca-Moama
Un repos nécessaire même s’il doit être de courte durée ! Dans une interview accordée au site Rip It Up, Wally explique qu’il a tout fait pour se maintenir en forme pendant la tournée malgré un coup de froid contracté il y a plus d’un mois mais il paie cher, aujourd’hui, le fait d’avoir veillé jusqu’à 4h du matin après le concert de Caloundra et avoue se sentir en assez petite forme, en ce moment.
Il faut dire que les garçons ne ménagent pas leurs efforts ! Dans cette interview donnée au site Bitter Sweet Symphony, Kris explique qu’il n’y a pas deux concerts des Basics qui se ressemblent : chaque soir, une nouvelle setlist est établie ! Étonnant mais très envisageable, en vérité, le trio ayant tant de titres à proposer à son public !
Et il ajoute que, même si elle réserve de bons moments entre membres du groupe et une belle communion avec le public, une tournée implique un grand investissement financier, émotionnel et physique. C’est pourquoi aucune tournée internationale n’est envisagée pour le moment. Le groupe envisage simplement de possibles représentations au Japon.
C’est comme ça : la vie est cruelle !
Mais consolons-nous ! Dans un article récent, j’avais évoqué la prochaine sortie de l’album My Brain’s Off (And I Like It). Eh bien ce CD pourrait bien devenir un CD/DVD de la tournée ! Il faut simplement être certain qu’il y aura assez de souscriptions de personnes souhaitant l’acheter sans quoi, les garçons devront renoncer à ce joli projet ! Ceci est tout de même assez peu probable puisqu’ils annoncent sur leurs diverses pages Internet que la diffusion en avant-première de My Brain's Off (And I Like It) se déroulera le 12 décembre prochain au Melbourne's ACMI (Australian Centre for the Moving Image).
Et comme si les nouvelles surexcitantes manquaient encore, cette Newsletter laisse entrevoir la possibilité d’un futur album constitué de nouveaux titres tels que The Lucky Country ou To Think Of You qui ont été particulièrement bien accueillis par le public.
En un mot, de très nombreuses raisons de se réjouir d’avance ! On trépigne !
L’actualité de Gotye est tellement riche que la dernière des choses qu’un de ses fans pourrait avoir envie de voir, c’est encore une de ces reprises de son titre phare Somebody That I Used To Know.
Et pourtant, Wally lui-même n’a pas résisté au plaisir de relayer sur les réseaux sociaux cette nouvelle version réalisée par 29 élèves d’une école de musique sise à Eindoven en Hollande, dans le cadre d’une compétition qu’ils ont d’ailleurs gagnée ! Ils sont agés de 7 à 13 ans, ont pratiqué la guitare pendant quatre ans maximum (parfois moins), ont mis a contribution leurs talents de musiciens, certes, mais aussi de chanteurs, percussionnistes, bricoleurs, dessinateurs et voilà le résultat !
Craquant, même si leurs portraits de Wally ne sont pas toujours très flatteurs ! Cela ne semble pas du tout gêner l’intéressé qui leur a consacré un espace particulier sur sa page Flickr. Beaucoup d’autres œuvres inspirées par Wally, ses collaborateurs et son univers sont visibles ici. Sur des murs, du papier ou de l'acrylique, à la peinture ou au crayon, les fans de Wally s’en donnent à cœur-joie et que leurs représentations soient réalistes, naïves ou déconcertantes elles sont toujours vibrantes d'admiration et de sincérité !
Décidément, quel grand inspirateur que ce Wally ! Et ce n’est sûrement pas fini ! On vient d’apprendre que Somebody That I Used To Know a été classée trente-deuxième sur les 885 meilleures chansons du millénaire selon la radio américaine WXPN ! Rien que ça ! D’ailleurs, voici le classement intégral pour ceux qui sont assez curieux et patients pour vouloir le découvrir !
Wally a beau être très occupé actuellement avec la tournée et les projets des Basics, il n’en reste pas moins un fervent militant prêt à mettre sa notoriété au service de causes chères à son cœur.
Ici, il prête à nouveau sa superbe voix et la chanson Eyes Wide Open à un clip mis en ligne par The Thin Green Line dénonçant le braconnage dont font objet les éléphants et rendant hommage au travail des rangers. On assiste dans ce clip au sauvetage émouvant d’un éléphanteau déshydraté et épuisé dont la mère a vraisemblablement été tuée par des trafiquants d’ivoire et l’on apprend que si le braconnage se poursuit ainsi ce sera bel et bien “la fin de l’histoire” comme le chante si bien Wally car ces majestueux pachydermes pourraient bien disparaître de la surface de la Terre d’ici une vingtaine d’années.
Auréolé de son succès mondial, Wally pourrait se soucier comme d’une guigne de l’avenir des éléphants mais il n’en est rien. Très concerné par l’environnement il l’est aussi par la situation faite aux demandeurs d’asile en Australie comme je l’avais expliqué dans cet article.
Le documentaire qui résume l’ensemble du travail réalisé pour le projet Hot Potato a été mis en ligne ce 28 octobre et c’est avec beaucoup de fierté que je le place sur ce blog. On peut y apercevoir Wally au tout début (à 3,40 mn, à peu près) et l’entendre expliquer que la question de l’immigration ne doit pas être interprétée comme l’intrusion des problèmes du monde entier en Australie. Il insiste au contraire sur son plaisir de participer à un tel projet, notamment en prenant part à ses activités culinaires et à passer du temps à l’ASRC, auprès de tous ces gens dont les histoires souvent très tristes, le touchent profondément. Il conclut en disant que ces gens sont venus chercher là l’espoir d’une vie meilleure et décente et qu’il croit profondément que l’Australie pourra la leur offrir.
Pour peu que vous soyez bilingue, je vous invite chaleureusement à regarder l’intégralité du documentaire car il n’y a pas que Wally qui dit des choses intéressantes et par ailleurs, on le voit assez peu. Mais les débats sont vraiment intéressants, les organisateurs du projet dont Imogen Bailey sont des gens chaleureux et passionnants qui écoutent sans les juger les personnes hostiles au projet, estimant qu’il faut connaître le point de vue adverse pour mieux le comprendre et le contrer. On suit d’ailleurs le parcours d’un Australien plutôt sceptique qui, finalement, adhère au projet et manifeste un enthousiasme réel à la fin du documentaire. Quant aux témoignages des réfugiés, ils sont, pour la plupart, poignants et édifiants.
Un bien beau projet auquel Wally peut être fier d’avoir apporté sa contribution.
Et nous, nous sommes fiers de soutenir un artiste aussi talentueux qu’humain et généreux !
La tournée des Basics s’achève lentement… ou pas, si l’on considère qu’ils viennent de s’engager à se produire le 2 janvier prochain au Festival Theatre d’Adelaïde. En attendant, leurs concerts se sont joués à guichets fermés et ont drainé un public conquis. Beaucoup de commentaires enthousiastes, d’articles élogieux ainsi que de photos ont pu être vus sur Internet. Malheureusement, les extraits de concert sont rares ou d’assez mauvaise qualité visuelle et sonore car ils ont été réalisés depuis la fosse par des spectateurs visiblement munis de simple téléphones mobiles.
Qu’à cela ne tienne ! Les trois garçons ont aussi donné un grand nombre d’interviews à des radios et sites Internet, interviews au cours desquelles ils n’ont jamais manqué l’occasion de se produire pour une chanson ou deux. Comme cette prestation datant de la mi-septembre :
Ou cette interview donnée à la radio ABC Northern Tasmania que l’on peut écouter ici.
En compagnie de la présentatrice Penny Terry
L'interview est certes toute en anglais mais comporte une nouvelle chanson “The Lucky Country”. Une partie de la prestation du groupe lors de cette interview peut également être visionnée ici. Il ne s’agit malheureusement pas de ce nouveau titre mais d’une nouvelle version de “So Hard For You”.
Les voici également dans une autre antenne d’ABC (Australian Broadcasting Corporation), à Sydney :
Et les voici dans les locaux d’ABC Cambera pour une version encore plus acoustique de “I Don’t Need Another”, chanson qu’ils chantent de mieux en mieux et de manière de plus en plus épurée. On notera que cette page permet également d’accéder à l’interview que le groupe a donnée ce jour-là.
Les garçons, par ailleurs, ne sont jamais contre une petite session impromptue ! Au Northcote Social Club, entre une chope de bière et une bourrasque et malgré cela toujours concentrés, ils ont encore chanté “I Don’t Need Another” et "To Think of You".
Et nous terminerons en apothéose par cette session dans le tram N°86, un moyen de transport spécifiquement conçu pour accueillir des concerts qui ont la particularité d’être mobiles et de se déplacer dans tout Melbourne.
Enfin, dernière nouvelle et non des moindres, le concert donné le 27 septembre dernier au Northcote Social Club a été enregistré et il en résulte “My Brains’Off (And I Like It) un album live qui sera disponible le 6 décembre prochain.
Un collage réunissant un côté de Wally, un côté de Tim et le bas du visage de Kris illustre la pochette de l'album.
Vous pouvez d’ores et déjà pré-commander ici "My Brain's Off (And I Like It) ce qui vous permettra d’en télécharger un premier extrait, une reprise de “Long As I Can See The Light” du mythique groupe Creedence Clearwater Revival. En voici l’original en attendant un éventuel clip de la version des Basics.
C’est à peine croyable ! J’ai reçu ce matin un message privé sur Facebook et jugez de ma surprise et de mon émotion quand j’ai découvert qu’il provenait de… Sabah Ingvarsson elle-même !
L'avatar de Sabah Ingvarsson sur les réseaux sociaux.
Ayant lu mon article sur sa collaboration avec Wally, elle m’écrivait pour me remercier de l’intérêt porté à son travail mais tenait surtout à rectifier une petite erreur commise dans mon billet. Voici son message que je traduis et publie avec sa permission :
“Hey, Mireille ! Merci pour ces gentilles paroles sur ton blog ! Je voulais juste y apporter une correction. Les mots ne sont PAS les paroles de Hearts A Mess. Ce sont des réflexions de Wally sur l’idée d’écrire une chanson à propos du cœur. Mais essayer d’écrire une chanson sur un sujet si souvent abordé sans tomber dans le cliché est un vrai défi. Les mots sont des titres de vieilles chansons et ses commentaires. Si tu lis ses notes manuscrites, tu comprendras de quoi je parle.
Merci d’apprécier mon travail. Cela représente beaucoup pour moi.”
Après l’avoir remerciée à mon tour pour cette précieuse clarification, je lui ai expliqué que j’avais une très mauvaise vue et que j’avais eu du mal à distinguer les notes manuscrites de Wally.
Alors, avec beaucoup de gentillesse et de délicatesse, elle s’est donné la peine de les retranscrire et de me les envoyer. Les voici :
'Your heart's a mess- Did that'– Je l’ai fait
'We've got two strong hearts- Too Farnham' Trop Farmham (NB : John Farmham est un chanteur et acteur très populaire en Australie).
'With hearts on fire i reach...- Copied' ' – Copié
“It's just the state of the heart- Mondo bad' – Franchement mauvais
'Permanent condition of the heart- Cant cop Prince's riffs' – Je ne peux pas lutter avec les riffs de Prince.
'Total eclipse of the heart- Uh...yeah' – Euh… Ouais
'Wear my heart on my sleeve- Cliche' - Cliché;
'Deep in my heart- Bad, just bad'. Mauvais juste mauvais
Texte de : Walter De Backer
Voilà. Tout est dit et ma petite erreur est réparée. Mais tout de même.. Quelle belle et stimulante surprise de voir une des personnes mentionnées dans ce blog réagir à un de ses articles et y apporter quelques précisions ! C’est plus que je n’aurais osé espérer !
Le titre de cet article ne fait évidemment pas allusion à l’opulente chevelure bouclée de Wally mais bien aux somptueuses peintures corporelles régulièrement réalisées sur lui.
On se souvient tous, évidemment, du magnifique travail réalisé par Emma Hack sur Kimbra et sur lui pour les besoins du clip de de Somebody That I Used To Know.
Wally entouré de Natasha Pincus (réalisatrice du clip), Kimbra et Emma Hack
On se rappelle également Voices in the Mirror, cette autre collaboration entre Emma Hack et Wally :
On sait peut-être moins qu’il s’est prêté à d’autres séances de peinture corporelle ou de collages pour se faire photographier par une autre artiste très douée du nom de Cybele Malinowski. Ces photos… si belles, comptent parmi les plus remarquables et les plus célèbres portraits de Wally :
Cet heureux chat s'appelle Pushkin.
Avant et après le traitement d'images (moi j'aime autant la première version !)
Dommage que la couleur des yeux de Wally ait été modifiée !
Et voici que dernièrement, il a remis sa personne entre les mains de Sabah Ingvarsson, artiste suédoise :
Sabah en pleine action.
qui a réalisé ce délicat travail à partir des paroles de “Hearts a Mess”.
Les mots semblent précisément jaillir du cœur de Wally pour s’étendre et le parcourir tout entier. Le travail de peinture corporelle a duré environ sept heures (Wally aurait même failli s’endormir à un moment !) et le résultat a été photographié par Miles Standish.
Miles Standish et Sabah Ingvarsson sont présents sur la plupart des réseaux sociaux où l’on peut découvrir d’autres aspects de leur travail. En outre, ce sont des gens charmants toujours prompts à répondre très aimablement aux compliments et questions.
Décidément, Wally sait s’entourer de gens de valeur ! Des gens qui lui ressemblent !
C’est à 14h35, heure australienne, que les Basics se sont produits, ce 29 août dans les studios du magazine Music Feeds, localisés à Sydney. Mais pour la fan européenne que je suis, c’est à 6h35 que la journée à commencé et même bien avant, le temps de mettre mon ordinateur en marche pour suivre ce programme en streaming. D'ailleurs, soyons honnêtes, je m'étais spontanément éveillée avant que ne retentisse la moindre alarme dans ma chambre !
Tout de même, pourquoi a-t-il fallu que je m’enflamme à ce point-là pour des artistes australiens ? Je dois toujours m’endormir ou m’éveiller à des heures impensables si je veux écouter leurs interviews ou voir leurs prestations en direct ! N’empêche, quelle belle invention, Internet ! Je peux, grâce à la Toile, être à tout moment au courant de ce que font mes artistes préférés. Il suffit juste d’y mettre un peu du sien et les Basics méritent bien que l’on sacrifie quelques heures de sommeil pour les voir !
Je n’ai d'ailleurs pas regretté d'avoir écourté ma nuit car leur prestation d’environ une demi-heure a été un véritable bijou. Une session acoustique parfaitement maîtrisée qui donnait à chaque morceau une saveur nouvelle. Le tout entrecoupé de courtes interviews et de petits échanges pleins d’humour entre les trois musiciens. Tout ce que je peux reprocher à cette apparition, c’est sa brièveté et je me prends parfois à rêver d’une tournée acoustique… Des photos de l’évènement sont disponibles sur le site de Music Feeds et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Music Feeds a également mis l’intégralité de cette prestation sur YouTube. On peut la voir, la revoir et la revoir encore sans la moindre modération parce que ceci est tout simplement du travail d’orfèvre !
Mais la journée était loin d’être finie pour les trois complices qui étaient, en soirée, les invités du journal télévisé Ten Late News pour une interview que je relaie pour les anglicistes. Elle n'est malheureusement pas sous-titrée mais honnêtement, on n’y apprend rien de vraiment nouveau. Par contre, ils ont terminé l’édition en jouant à nouveau “So Hard For You” en acoustique et c’était encore une fois fabuleux ! Malheureusement, la vidéo n'est plus disponible ! Ah, les joies d'Internet !
La journée était-elle finie pour autant ? Non, car nos amis ont ensuite donné un concert intime pour Alberts, un autre label musical indépendant localisé à Sydney. Un concert appelé “rooftop performance”, c’est à dire “prestation sur le toit”. Je ne sais pas si cela s’est véritablement déroulé sur un toit ! J’ai assez peu d’information sur ce concert et aucune vidéo mais le magazine The Au Review à mis en ligne une superbe galerie de photos de cet évènement. Décidément, les admirateurs des Basics auront été vraiment comblés, ce jour-là !
Le précédent article de ce blog s’achevait sur l’évocation de Rock the Boat, concert donné en faveur des demandeurs d’asile en Australie auquel ont participé les Basics. Malheureusement, si je sais que la prestation a été une réussite totale, tant en matière de musique que de fonds récoltés, je n’en ai trouvé aucun extrait sur Internet. Seules quelques images ont été publiées sur la page Facebook de l’évènement et encore, on n’y voit jamais les trois membres du groupe ensemble.
Cependant, nous ne nous plaindrons pas pour autant car il y a eu un “avant” et un “après” Rock The Boat. Un bon nombre de prestations qui ont su nous combler au-delà de toutes nos attentes.
En effet, cinq jours avant Rock The Boat, le trio se réunissait pour donner un concert gratuit à Coburg's Post Office Hotel un établissement sis dans la banlieue de Melbourne où l’on peut, selon leur Twitter “être en bonne compagnie, boire une bonne bière, manger un bon repas et assister à un bon concert”. Et c’est dans cette honnête maison qui tient à la fois du bar, du restaurant, du pub et de la salle de concert que Tim, Wally et Kris ont décidé de remonter sur scène pour la première fois depuis trois ans.
Une prestation réjouissante que mes amies les Gotyettes se sont empressées de relayer sur YouTube, l’occasion d’entendre le groupe jouer ses meilleurs titres, mais aussi reprendre AC/DC, autres Australiens dont la musique a su me faire vibrer bien des années plus tôt ! Des extraits du concert sont à visionner ici. Il y en a treize et ils s'enchaînent d'eux-mêmes. Merci, Mar des Gotyettes, pour cette superbe playlist ! Voilà de quoi tenir les lecteurs de ce blog occupés pour un moment !
Or, j’ai encore bien des choses à raconter au sujet du retour des Basics : ce qui s’est produit une semaine après Rock the Boat, durant ce très beau et très riche 29 août 2013…
La question des demandeurs d’asile est un sujet qui agite et divise l’Austalie en ce moment. Ce pays n’est pourtant pas la destination la plus prisée par les immigrés clandestins. : d’après les chiffres fournis par l’ASRC (Asylum Seeker Resource Centre) elle ne serait que le quarante-neuvième pays à attirer des réfugiés. La plupart d’entre eux sont des boat-people arrivant d’Indonésie ou de Malaisie. Or, justement, l’actuel gouvernement travailliste a décidé de fermer purement et simplement les frontières du pays à tout demandeur d’asile gagnant le pays en bâteau. Ceux qui s’y essaient sont systématiquement expédiés dans le centre de rétention de Manus Island en Papouasie-Nouvelle-Guinée où règnent des conditions de vie et d’hygiène si rudimentaires que les organisations de défense des droits de l’Homme ainsi que l’ONU s’en sont émues. Le plus étrange, dans tout ça, c’est qu’en échange de cette rétention, l’Australie n’hésite pas à verser des sommes considérables à la Papouasie-Nouvelle-Guinée afin que celle-ci puisse financer ses propres infrastructures, (universités, hôpitaux…). Certes c'est bien de vouloir aider le pays voisin mais cet argent n’aurait-il pas été plus utile à aider et accueillir ces malheureux ?
"Si vous venez ici par bâteau sans visa, vous n'immigrerez pas en Australie" - Campagne du Ministère de l'Immigration
Un débat politique très houleux vient d’ailleurs d’avoir lieu à ce sujet en Australie. Resquilleurs clandestins susceptibles de menacer l’identité, voire la sécurité du pays pour les uns, infortunés réfugiés à qui il convient de venir en aide pour les autres ces migrants constituent une “patate chaude” que les partis se renvoient sans qu’aucune solution satisfaisante ne soit trouvée.
Et justement, de cette expression qui existe aussi en anglais est né le très joli projet “The Hot Potato”, toujours à l’initiative de l’ASRC.
A bord du “Hot potato van” (ci-dessus), les responsables de cette initiative font actuellement le tour de l’Australie (du tiers sud-est de l’Australie plus exactement) pour un périple de dix jours prévoyant chaque jour un arrêt dans une ville différente afin de distribuer dix mille pommes de terres cuisinées selon des recettes variées et de lancer dix millions de conversations pour déboulonner définitivement les dix principaux clichés sur les demandeurs d’asile.
Un si joli projet ne pouvait que compter Wally parmi ses ambassadeurs ! Le 12 août dernier (décidément une grosse journée pour lui !), le talentueux musicien se trouvait dans les locaux de l’ASRC pour le lancement du projet et il n’a pas hésité à mettre la main à la pâte (la main à la patate, plutôt !) en préparant les repas collectifs servis aux résidents de ce centre.
Marc Seymour, Imogen Bailey et Wally : trois célébrités australiennes très impliquées.
Une initiative qui lui tient à cœur et dont il ne manque pas de relayer les nouvelles sur les divers réseaux sociaux qu’il utilise.
Par ailleurs, le 22 août prochain, les Basics participeront au concert Rock the Boat, également donné en faveur des demandeurs d’asile en Australie. Encore de belles nouvelles à venir, donc !
L'affiche officielle recommande de "faire du bruit pour les demandeurs d'asile".
Il s’en passe, de jolies choses dans l’univers de Wally ! A peine avait-il terminé l’interview radiophonique dont nous parlions dans l’article précédent qu’il s’empressait de se connecter sur son Twitter, non pour parler de cette prestation mais pour féliciter chaleureusement Darcy Prendergast et Peter Lowey, respectivement directeurs des clips d’Easy Way Outet Save Me.
En effet, tous deux viennent d’être distingués par les Qantas Spirit of Youth Awards (SOYA 365), programme qui récompense les jeunes créatifs australiens dans des catégories aussi diversifiées que l’animation, l’architecture et la décoration intérieure, la mode, le design, les films et vidéos, les jeux, la musique, la photographie, les arts visuels, la communication, sans oublier l’écriture.
“Je passe des heures de mon temps personnel à concevoir et animer des projets aux ambitions très élevées ; c’est un rêve devenu réalité.” a déclaré Peter Lowey, très honoré de recevoir cette prestigieuse récompense.
Wally, pour sa part, trouve “fantastique” de voir ces deux talentueux professionnels de l’animation ainsi récompensés. “Ce sont des artiste merveilleux qui déploient une grande imagination, des idées novatrices et une maîtrise technique impressionnante dans leur travail.” se réjouit-il.
Darcy, en train de maquiller Wally pour le clip d'Easy Way Out
Il est d'ailleurs amusant de constater que les deux réalisateurs ont été récompensés au Festival International d'Annecy bien avant leurs collaborations avec Wally. Darcy en 2009 pour sa participation à la création du film Mary et Max :
et Peter en 2011 pour ce drôle de petit film qui annonce le travail effectué sur Save Me :
Frédéric Mitterrand alors Ministre de la Culture remet son prix à Peter Lowey
Une semaine après l’interview controversée de Kris Schroeder et Tim Heath sur l’antenne de Triple R FM, c’était au tour de Wally et Tash d’être les invités de cette radio indépendante localisée à Melbourne. L’ayant appris juste à temps à la faveur d’un tweet de Wally je n’ai pas hésité à rester éveillée jusqu’au beau milieu de la nuit - décalage horaire oblige - pour écouter cet entretien en direct et en streaming.
L’interview s’est déroulée dans une ambiance sereine et chaleureuse. L’adorable petit couple riait, se taquinait, répondait aimablement aux questions des animatrices. Wally a évoqué son engagement en faveur des radios indépendantes australiennes. On y explique aussi que les deux jeunes gens viennent pour la deuxième fois dans ces studios. La première fois que Tash y avait été invitée pour présenter ses chansons, elle avait annoncé que son petit ami viendrait faire les chœurs derrière elle et que tout le monde avait été surpris de découvrir qu’en fait, elle arrivait accompagnée du déjà célèbre Wally de Backer ! Je trouve absolument charmant qu’elle n’ait jamais cherché à tirer parti de cette relation pour favoriser sa carrière (même si, par la force des choses, c’est un peu ce qui se produit). Tash reste une fille sensée et simple qui garde les pieds sur Terre, étudie l’art visuel, reste en contact avec la clinique de soins dentaires où elle travaillait autrefois en tant qu’infirmière… et ajoute même, non sans humour que c’est à elle que Wally doit son sourire éclatant !!!!
Lors des derniers APRA Awards - Source: Graham Denholm/Getty Images AsiaPac)
Plus sérieusement, Wally révèle que s’il n’était pas présent lors de l’interview des Basics la semaine dernière, c’est parce qu’il se trouvait au Viet Nam. Il a donc écouté l’interview en streaming mais ne précise pas ce qu’il fabriquait là-bas. Encore à la recherche d’instruments de musique improbables ? Pas un mot, en tout cas, sur la petite pique envoyée par Kris au sujet de ses fans. C’est peut-être mieux ainsi. Il a préféré dire que lorsque Kris et lui étaient plus jeunes, ils chantaient "comme de bizarres Muppets en colère" !
Il nous a également parlé de ses collaborations avec Spender ou sur le projet Louis Spoils, évoquées il y a quelques temps dans cet article.
Enfin, Wally et Tash se sont livrés à une magnifique prestation, en reprenant en direct la chanson, “Keep it There”, initialement chantée par un duo américain appelé the Weepies. Ici l’original :
Et voici la reprise qu’en font Tash et Wally.
On reste sans voix tant les leurs s’accordent à merveille ! Quelle pureté ! Quelle douceur ! On jurerait, à les entendre, que chanter des mélodies aussi complexes tout en se servant d’instruments aussi radicalement différents est la chose la plus naturelle du monde !
Puis Tash et Wally échangent avec leurs hôtes quelques mots sur le travail de Tim Shiel auquel Wally a également participé. Tash s’amuse de leurs conversation de “nerds” passionnés ainsi que de leur obsession pour tout ce qui concerne les divers processus permettant de créer de la musique. Elle s'exprime avec le plus grand naturel et il est charmant de constater combien Wally la laisse parler à son aise, sans chercher à tirer la couverture à lui alors qu'il reste, pour l'instant, le plus célèbre des deux.
L’entretien s’achève avec l’évocation de “Holiday”, chanson que Tash a co-écrite (il y a environ deux ans !) et enregistrée très récemment avec Adam Dunning, un chanteur australien plutôt spécialisé dans la bossa-nova. De cette collaboration résultent une chanson gentiment désuète et un clip des plus bucoliques que voici :
En résumé, rien que des choses très jolies et très douces qui donnent envie de croire en l’humanité, l’amour et l’amitié.
Ce lundi 5 août, Kris et Tim étaient les invités de la
radio indépendante australienne Triple R FM. L’occasion, pour eux, de
donner une petite interview et aussi de nous présenter une nouvelle
chanson que voici.
Tout irait pour le mieux dans le
meilleur des mondes si, au cours de l’interview, Kris n’avait pas dit
que durant la tournée, il allait falloir “supporter” les fans de Wally !
Personnellement, ce n’est pas ce qui m’a le plus frappée, d’autant que
ces fichus australiens parlent vraiment très vite. Mais ça n’a pas plu à
certaines fans qui n’ont pas tardé à réagir en interpelant Kris sur les
réseaux sociaux. Au fond, je les comprends : il est vrai qu’une très
grande partie des admirateurs des Basics (en particulier les
non-australiens) ont été amenés à s’intéresser au travail de ce groupe
parce qu’ils venaient de découvrir Gotye et d’apprendre qu’il était
aussi, en tant que Wally, le batteur et chanteur de ce groupe.
C’est en
tout cas le cheminement que j’ai parcouru. Il y a environ un an j’étais
totalement sous le charme de Wally (artistiquement parlant, bien sûr !),
mais je ne savais strictement rien des Basics, puis une “fan de Wally”,
justement, m’a dit que je devais aussi m’intéresser à son groupe et
voilà où j’en suis, à l’heure qu’il est :
Bon,
évidemment, je suis loin de posséder encore toute leur discographie
mais ce n’est qu’un début ! Et puis mine de rien, ça coûte cher de faire
venir des disques depuis l’Australie ! Mais justement, si je m’investis
et me mets ainsi en frais, c’est parce qu’en toute objectivité, j’aime
ce que fait ce groupe ! Et pas seulement parce que c’est “le groupe de
Wally”. Même quand ce n’est pas lui qui chante, les titres sont tout à
fait susceptibles de me plaire. Kris a une voix très agréable et
j’envisageais d’ailleurs d’acheter l’EP qu’il a enregistré en solo parce
que je l’aime également beaucoup et cette chanson en particulier.
Voilà
le parcours d’une “fan de Wally” et je suis certaine de n’être pas la
seule dans mon cas. Alors pourquoi Kris a-t-il dit une chose pareille ?
Aux filles qui ont protesté sur Twitter, il a répondu de manière
laconique et via le compte des Basics (@the3basics) que c’était une
blague et qu’il ne visait personne en particulier mais quand elles ont
insisté, disant que ce n’était pas drôle il les a bloquées, prenant seul
une décision au nom des trois membres du groupe ! Et une décision pour le moins
définitive !
Cela
me fait de la peine car les trois personnes traitées de cette manière
pour le moins cavalière sont des filles formidables que j’aime beaucoup
même si je ne les ai côtoyées qu’au travers d’Internet et elles ne
méritent pas ça car elles n’ont pas été virulentes ni insultantes.
J’espère que Kris va vite réviser son jugement.
Au
fond, qu’a-t-il voulu dire pendant cette interview ? Pourquoi cette
“blague” un peu acerbe et surtout cette réaction sans appel ? Se sent-il
menacé par le succès de Wally alors que ce succès-là n’a fait que
promouvoir le groupe dans lequel tous deux s’expriment ? Kris pense-t-il
que les gens qui viendront aux concerts le feront seulement pour voir
Wally, qu’ils se moqueront bien du répertoire des Basics et réclameront
des chansons de Gotye pendant les prestations du groupe ? Il est
possible que des choses pareilles arrivent parce que, des imbéciles, on
en trouve partout mais je pense que tout de même, les gens sauront faire
la part des choses entre “Wally Basic” et Gotye !
Il
est cependant de notoriété publique que Kris a assez mal vécu le succès
de Wally. L’hiver dernier, en musardant sur Internet, j’étais tombée
sur une interview (introuvable depuis) dans laquelle Kris exprimait
toute sa frustration à ce sujet. Il reprochait notamment aux radios
australiennes en général (et à Triple J en particulier) de n’avoir pas
soutenu les Basics en ne les diffusant jamais alors qu’ils avaient
accordé une très grande place au projet “Gotye” à l’époque de “Like Drawing Blood”. Il
ajoutait même que dans la vie courante Wally n’était pas un garçon
aussi sympathique qu’il y paraissait. Le plus amusant, si l’on peut
dire, c’est qu’en parallèle, on pouvait lire la réaction de Wally qui, loin de protester,
affirmait qu’effectivement, ils ne s’entendaient pas si bien que ça et
que si ça n’avait pas été pour la musique, ils n’auraient eu aucune
raison de se fréquenter !
En
outre, il y avait à la suite de cet article des commentaires de
lecteurs très hostiles à l’égard de Kris, le traitant de jaloux, de
prétentieux et d’ignorant et ce dernier y répondait avec virulence tout
comme il a pu répondre un peu sèchement à mes trois amies. Un vrai jeu
de massacre de part et d’autre ! A l’époque, j’avais failli parler de
cet article dans ce blog mais j’y avais renoncé, n’y voyant que ragots
et préférant me concentrer sur la tournée alors en cours.
Et
puis, pourquoi s’émouvoir de cet article ? Au fond, les tensions entre
amis, ça existe ! Et d’ailleurs, le fait qu’ils repartent ensemble en
tournée à l'automne prochain me confortait dans la certitude que j’avais bien fait de ne pas
reparler de tout ça !
Mais,
à la lumière de ce qui se passe aujourd’hui, on voit que finalement,
les choses ne semblent pas encore tout à fait au point entre Kris et
Wally. Au fond, en dépit du fait que j’adore vraiment ce dernier,
si c’est ainsi que les choses se sont passées, si vraiment les radios
ont soutenu Gotye et ignoré les Basics, je comprends que Kris ait pu
être dépité, frustré, meurtri… en un mot “dégoûté”, comme disent les
jeunes d’aujourd’hui ! Je ne suis pas censée parler de ma petite personne dans ce blog mais je sais par expérience qu’il est très difficile
de s’investir à plusieurs sur un projet artistique et de voir que c’est
vers ‘l’autre personne” que se tourne l’attention de tous. Ce n’est pas
de la jalousie, encore moins de la prétention. Il est juste terriblement
frustrant, presque humiliant de se sentir le second, le faire-valoir,
le “Poulidor” d’un autre alors qu'on à soi-même donné tout ce qu'on avait dans le ventre pour servir ce projet ! Encore que je me demande si nos amis
australiens savent qui est Raymond Poulidor !
Tout
ça pour dire que je suis triste pour mes amies si cruellement évincées
alors qu’elles n’ont fait qu’exprimer leur opinion sans la moindre
agressivité, que j’aime et que j’aimerais toujours Wally quoi qu’il
arrive mais qu’au fond, Kris me fait quand même un peu de peine parce
qu’il faut sûrement traîner une belle dose de mal-être
et de manque d’assurance pour réagir comme ça ! J’aimerais bien pouvoir
lui dire que même s’il n’aime pas forcément les fans de Wally, et bien
il y a des fans de Wally qui l’aiment car c’est un très bel artiste et
un garçon également engagé sur de belles causes, à l’instar de son
ami et “rival”.
J’espère de tout cœur
que les choses s’arrangeront entre eux avec la tournée, que cette
dernière se passera bien… et que les deux amis de longue date
regarderont à nouveau dans la même direction !