dimanche 19 août 2012

Bon anniversaire, “Making Mirrors” !


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Aujourd’hui était une journée bien chargée pour moi mais j’ai tout de même eu le temps d’apprendre que cet album incroyable que j’écoute en boucle depuis pratiquement cinq mois est sorti en Australie il y a un an jour pour jour ! Une nouvelle qui me réjouit tout particulièrement car il se trouve que le 19 août est aussi la date de naissance de l’humble créatrice de ce modeste blog ! C’est idiot, mais ça me ravit ! Je me suis pourtant juré, en créant ce blog, que ce ne serait pas un délire de fan mais au contraire une source d’information aussi complète que possible sur cet incroyable artiste qu’est Gotye mais que voulez-vous, malgré mes bonnes intentions, je ne pouvais pas passer à côté de cet impensable point commun, sorte de petit clin d’œil du destin !

mercredi 15 août 2012

L’hommage aux hommages.

Est-il encore utile de présenter “Somebody That I Used To Know”, la chanson qui a rendu Gotye célèbre dans le monde entier ?
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Elle a connu un succès tellement inimaginable que Gotye lui-même avoue avoir parfois l’impression qu’elle ne lui appartient plus. Les reprises, parodies et autres remixes sont si nombreux qu’il serait dérisoire de tous les relayer ici, Wally a d’ailleurs déclaré, non sans humour, qu’à ce rythme-là, il allait finir par se parodier lui-même. Je l’en croyais tout à fait capable, le garçon ayant un sens de l’auto-dérision suffisamment développé pour en arriver là. 

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Mais au final, il a fait cent fois… mille fois mieux que ça. 

Il a récupéré sur YouTube les reprises et parodies les plus célèbres de son titre-phare (un peu plus d’une centaine) et les a coupées, mixées, bidouillées sans toutefois toucher au son, réalisant en quelque sorte un gigantesque patchwork visuel et musical, pour en faire un mash-up, un montage vidéo extraordinairement réussi ! En reconstituant littéralement sa propre chanson il a rendu un touchant hommage à tous ces fans qui l’ont repris ou parodié, parfois même raillé dans leurs clips. On notera qu’il y fait même apparaître le sien mais brièvement, en petit format, comme s’il n’était en aucun cas plus important que les autres. Le résultat, intitulé “Somebodies : a YouTube Orchestra” est sidérant ! 


Et comme si cet hommage ne suffisait pas, Wally remercie chaleureusement tous ces fans sur YouTube et va même jusqu’à communiquer les liens de tous ces clips sur son propre site www.gotye.com au cas où l’on voudrait en voir ou en revoir un dans son intégralité. 

Je trouve ça juste incroyable ! D’autres stars parodiées ou reprises de la sorte et surtout si abondamment n’auraient pas hésité à aller jusqu’au(x) procès et à tirer de l’argent de ce qu’ils considèreraient comme de la piraterie. Wally, pour sa part, démontre une fois encore l’étendue de son élégance. Non seulement il félicite indirectement tous ces fans pour le travail accompli mais en plus, il les remercie et leur fait même de la publicité sur son propre site ! Nous n’avons pas seulement affaire à un artiste au talent incroyable : nous avons affaire à une belle, une magnifique personne ! Lui qui faisait l’objet de nombreuses railleries de certains internautes français (j’ai lu quelques tweets qui sont à désespérer du genre humain) a fait l’unanimité cette fois-là ! Grâce à cette démarche d’une classe et d’une intelligence peu communes, Wally a littéralement mis Internet à ses pieds ! Je n’ai trouvé qu’un ou deux esprits chagrins pour déplorer que Gotye n’ait pas demandé à ses fans l’autorisation de reproduire leurs vidéos… Euh… J’ai dû louper un épisode ! N’était-ce pas plutôt le contraire qui était censé se produire ? A la base, c’est SA chanson, non ? Et les gens qui ont été cités par l’artiste qu’ils admirent sont tout à fait ravis ! Une fois de plus, Wally n’apporte que du bonheur autour de lui. 

Et j’ai l’impression que tout cela ne fait que commencer…

samedi 11 août 2012

Sa compagne, Tash Parker.

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Tash Parker et Wouter “Wally” de Backer alias Gotye  (source : iforgotwithneville.tumblr.com → )
Voilà environ cinq ans que cette charmante musicienne australienne partage la vie de Wally. On sait assez peu de choses d’elle en France, son succès étant nettement moins tapageur que celui de son compagnon. 
D’après ce que j’ai pu lire, Tash est née dans la ville de Perth en Ausralie Occidentale (à ne pas confondre avec la ville de Perth en Écosse dont il est question dans le roman de Walter Scott “La Jolie Fille de Perth” et l’opéra éponyme signé Georges Bizet !). Non, je n’étale pas ma culture : c’est juste que l’astuce que je préparais au sujet de “La Jolie Fille de Perth” n’a plus lieu d’être, du coup ! 
Bien que jolie, justement, Tash ne passera pourtant pas sa jeunesse à Perth mais dans une exploitation de fruits exotiques gérée par ses parents et située à Kununurra, toujours en Australie Occidentale mais tout de même à une bonne distance de sa ville natale ! L’Australie est vraiment la contrée des grands espaces !

Kununurra Map 
C’est dans un décor bucolique fait de fruits, de fleurs, d’arbres majestueux et de flamboyants couchers de soleil que la petite Tash grandit paisiblement et c’est là qu’elle trouve l’inspiration pour écrire ses premières chansons. Il en reste assurément quelque chose dans les illustrations qu’elle a choisies pour illustrer son site :

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Dessin de Kat Kallady,

Mais un jour, un orage terrible viendra faire voler en éclats cette belle harmonie. Ruinés, leur récolte détruite, les parents de Tash doivent renoncer à leur exploitation et finissent par se rendre compte que leur travail était finalement tout ce qui les unissait. C’est la séparation ! Un évènement triste et marquant que Tash raconte dans sa biographie et qui lui a inspiré la ballade mélancolique “Taking back her name” (“Elle reprend son nom”). Une chanson dont les paroles peuvent, d’une certaine façon, rappeler ce que Gotye relate dans “Somebody That I Used To Know” : une séparation c’est triste, parfois inéluctable mais au final, aucun des deux partenaires n’a entièrement tort ni entièrement raison. 


Telle est la musique que propose Tash Parker : folk, intimiste, minimaliste mais on ne saurait rester indifférent à la douceur de sa voix et à la sensibilité de ses textes. Parmi ses influences, elle cite volontiers Suzanne Vega, Joni Mitchell et plus récemment Feist. C’est en 2002, à l’âge de 17 ans, qu’elle s’est mise à la guitare acoustique puis en 2007, elle est partie à Melbourne dans le but d’y poursuivre une carrière musicale. 

Sur sa rencontre avec Wally, Tash est pour le moins distraite. La réciproque est vraie. On ne sait rien et après tout, tant mieux : ces deux-là ont bien droit à leur petit jardin secret. Néanmoins, sur son site www.gotye.com Wally écrit le 18 novembre 2010 qu’il a aidé Tash à finaliser son album “Waking Up” durant les 18 derniers mois, faisant office de choriste et/ou de percussionniste sur certaines chansons et produisant quelques unes d’entre elles… 

Et plus, puisque affinités, donc !

Mais ce qui est particulièrement mignon, dans l’histoire de Wally et Tash, c’est qu’ils mettent à profit leur créativité pour se parler ou évoquer leur amour par l’intermédiaire de leurs chansons.. L’exemple le plus criant est fourni par le titre de Tash “Not Unprepared” auquel répond la chanson “Save Me” de Gotye. Un morceau où Wally évoque ses doutes, les périodes de déprime qu’il a traversées pendant la création de Making Mirrors, ses envies de renoncer et le soutien indéfectible de Tash qui lui a permis de se ressaisir et de mener à bien son projet pour le plus grand bonheur de tous ! Rien que pour cela, merci Tash ! Sans toi, cet album n’existerait pas, je n’aurais jamais connu Wally et ce blog n’aurait jamais eu lieu d’être. Je crois savoir que tu lis le français alors si jamais ce modeste article tombe sous tes yeux, merci, merci du fond du cœur et encore MERCI ! 

Mais place à la musique car, comme je l’ai déjà écrit, nous sommes avant tout ici pour ça. Voici donc “Not Unprepared” et dessous, comme d’habitude, les paroles et la traduction :


Not Unprepared
Thursday morning she packs her bags
Headed south again
Wednesday evening will be her last
Warm night, for the year
And there’ll be no more Friday’s at the hotel
All alone, but knowing everyone
And there’ll be no more Saturday morning markets
Where the only thing you can purchase
Is your health
And her heart rocks side to side,
and she feels warm and safe and
Not unprepared, for loving his face,
From day to day, no longer scared
Of waking up alone
It’s cold in his car
Tuesday evening, he’s driving home
Thinking of a girl from far away
He once spoke to on the phone
He smiles, that smile that takes her breath away
He reaches down to put the radio on
All this time he’s been listening
Now the only thing he can hear
Is her song
And his heart rocks side to side,
and he feels warm and safe
Not unprepared for loving her face,
from day to day no longer scared
Of waking up alone
And reaching for the phone
To dial her name
With the hope that she feels the same
All along, she’s heard his song
And this move has her heart to blame
And her heart rocks side to side,
and she feels warm and safe and
Not unprepared, for loving his face,
From day to day, no longer scared
Of waking up alone
And his heart rocks side to side,
and he feels warm and safe
Not unprepared for loving her face,
from day to day no longer scared
Of waking up,
Waking up, waking up,
Waking up, waking up
She’s waking up, waking up

Pas ImpréparéeJeudi matin, elle fait ses bagages
En route pour le sud, à nouveau
Mercredi soir sera sa dernière
Nuit chaude de l’année
Et il n’y aura plus de vendredi soir à l’hôtel
Toute seule mais connaissant tout le monde.
Et il n’y aura plus de marchés du samedi matin
Où la seule chose que l’on peut acheter
C’est sa santé
Et son cœur balance d’un côté à l’autre
Et  elle se sent au chaud et en sécurité et
Pas impréparée à aimer son visage
De jour en jour, plus jamais peur
De s’éveiller seule   

Il fait froid dans sa voiture
Mardi soir, il rentre chez lui
Pensant à une fille qui vient de loin
A qui il a parlé une fois au téléphone.
Il sourit, ce sourire qu’elle trouve à couper le souffle
Il se penche pour allumer la radio
Tout ce temps qu’il a passé à l’écouter
Maintenant, la seule chose qu’il entend
C’est sa chanson à elle
Et son cœur balance d’un côté à l’autre
Et il se sent au chaud et en sécurité
Pas impréparé à aimer son visage
D’un jour à l’autre, plus jamais peur
De s’éveiller seul
Et il tend la main vers le téléphone
Pour composer son nom
Avec l’espoir qu’elle ressente la même chose
Pendant tout ce temps, elle a entendu sa chanson
Et ne peut s’en prendre qu’à son propre cœur pour cette émotion
Et son cœur balance d’un côté à l’autre
Et elle se sent au chaud et en sécurité et
Pas impréparée à aimer son visage
De jour en jour, plus jamais peur
De s’éveiller seule
Et son cœur balance d’un côté à l’autre
Et il se sent au chaud et en sécurité
Pas impréparé à aimer son visage
De jour en jour, plus jamais peur
De s’éveiller seul
S’éveiller, s’éveiller,
S’éveiller, s’éveiller
Elle s’éveille, s’éveille 

Et voici à présent le clip de “Save Me“ qui, ça tombe bien, a été dévoilé sur Internet en début de semaine, alors que j’étais en train de finaliser cet article. Il se présente sous la forme d’un dessin animé d’apparence faussement minimaliste mettant en scène un robot en cours de construction, peinant à fonctionner et à réunir ses pièces, jusqu’à sa rencontre avec un autre être cybernétique d’apparence féminine et toute en fluides lumineux. En entrant en contact, ils trouveront ensemble force, solidité, humanité, se mélangeront et pourront rêver ensemble à des horizons plus ensoleillés. On ne saurait imaginer plus belle métaphore pour illustrer l’histoire d’amour et d’entraide derrière cette chanson. Ci-dessous, le cilp de “Save Me”, ses paroles et leur traduction. 


Save MeIn the mornings,
I was anxious
Was better just to stay in bed
Didn't wanna fail myself again
Running through all the options
And the endings
Were rolling out in front of me
But I couldn't choose a thread to begin

And I could not, love
Cause I could not love myself
Never good enough no
That was all I'd tell myself
And I was not well
But I could not help myself
I was giving up on living

In the morning
You were leaving
Traveling south again
And you said you were not unprepared
And all the dead ends
Disappointments
Fading from your memory
Ready for that lonely life to end
 
And you gave me love
When I could not love myself
And you made me turn
From the way I saw myself
And you're patient, love
And you helped me help myself
And you save me
And you save me
And you save me

Sauve-MoiLes matins
J’étais anxieux
Autant valait-il rester au lit
Je ne voulais pas encore échouer
Je passais en revue toutes les options
Et les solutions
Qui se présentaient à moi
Mais je n’arrivais pas à choisir par quel sujet commencer

Et je ne pouvais aimer
Car je ne pouvais m’aimer moi-même
Jamais assez bon, non
C’était tout ce que je trouvais à me dire
Et je n’étais pas bien
Mais je ne pouvais pas m’aider moi-même
Je renonçais à vivre

Le matin
Tu partais
En route vers le sud, à nouveau
Et tu as dit que tu n’étais pas impréparée
Et toutes les impasses,
Les déceptions,
S’effaçaient de ta mémoire
Prête à en finir avec cette vie solitaire
 
Et tu m’as donné de l’amour
Quand je ne pouvais m’aimer moi-même
Et tu m’as détourné
De la manière dont je me voyais
Et tu es patiente, mon amour
Et tu m’as aidé à m’aider moi-même
Et tu me sauves
Et tu me sauves
Et tu me sauves

mardi 7 août 2012

Toute la musique qu’il aime (première partie).

Dans son passage à l’émission Taratata (que je n’arrive décidément pas à inclure dans ce blog !) ou plus précisément dans l’émission qui en découle, “Mon Taratata à moi”, Gotye a souhaité revoir le groupe Crash Test Dummies interprêtant son titre phare “Mmm, Mmm, Mmm”, précisant qu’il avait beaucoup aimé cette chanson ainsi que leur album “God shuffled his feet” quand ce dernier était sorti. Donc, je ne peux pas mettre la vidéo ici mais le lien est ! Et on va quand même se faire plaisir en regardant la vidéo officielle qui va sans doute rappeler de bons souvenirs à quelques-uns d’entre nous. 


Des souvenirs plus anciens encore émergeront dans l’esprit de ceux qui ont connu les glorieuses années 80 en visionnant ce clip nettement plus funky que Gotye a mentionné sur son Twitter en juin dernier. 


Sans doute un parmi tant d’autres ! Le jeune homme twitte depuis un bon moment déjà et je reconnais que je n’ai pas (encore ?) lu tout ce qu’il a écrit ! En tout cas, sacré grand écart entre deux styles bien différents ! Et vous n’avez encore rien vu ! Les goûts musicaux de Wally sont vraisemblablement les plus éclectiques qui soient ! 

Dans une interview qu’il a donnée pour le site http://www.spin.com il dit apprécier cette chanson dont la bizarrerie déroute mais lui correspond finalement assez bien : 


Bon, la vidéo originale a été désactivée depuis la rédaction de cet article alors en voici une autre mais la chanson reste intacte. Ce titre-là serait très bien classé dans les hits hollandais à l’heure actuelle, si j’ai bien compris ce que j’ai pu lire ici et là. Voilà qui peut laisser perplexe... ou pas ! Je dois avouer que dès la deuxième écoute, cette ritournelle reste dans la tête, comme le dit Gotye, et continue à y tourner comme une spirale sans fin. Malgré son étrangeté, elle a quand même quelque chose d’addictif ! 

Dans un registre plus classique, Gotye nous apprend qu’il était très fan du groupe Depeche Mode quand il était adolescent. L’album “Songs of Faith and Devotion” lui plaisait tout particulièrement et le titre suivant était son préféré :




Et là, une fois encore, je dois avouer que je suis très agréablement surprise car, à la base, je ne suis pas très fan de Depeche Mode mais je trouve cette chanson magnifique !

Mais c’est souvent ce qui m’arrive, avec Gotye : son univers, sa culture musicale, sont incroyablement riches et variés. Depuis quatre mois et demi que je m’intéresse à cet artiste, le nombre de groupes et de musiciens que j’ai découverts grâce à ses seules références est hallucinant ! Il a réussi à me faire écouter sans sourciller du reggae et de la country music alors que ce sont des styles que je n’apprécie pas forcément mais les morceaux qu’il reprend ou propose d’écouter sont de si grande qualité que je les ai tous découverts avec un très grand bonheur et réécoutés avec un plaisir décuplé ! Sans parler de tous les instruments de musique insoupçonnés et autres techniques d’échantillonnage que je découvre grâce à ses explications alors que je ne suis franchement pas douée en musique !

Entrer dans l’univers musical de Gotye, c’est un peu comme monter dans le Tardis avec le Doctor Who : on ne sait jamais exactement dans quelle dimension bizarre on va se retrouver mais on y va les yeux fermés, confiant et impatient ! Depuis que je suis devenue fan de Gotye, je ne m’assieds plus devant mon ordinateur en me disant : “Tiens, ce soir, je vais me rendre sur tel site ou tel réseau social.” mais “Allez ! Voyons un peu dans quelle étrange contrée Wally va m’embarquer, ce soir !”. Si mon engouement pour ce musicien me permet d’élargir ma culture musicale, c’est toujours ça de gagné !

Mais revenons à notre interview sur www.spin.com et passons sans transition au folklore écossais avec le groupes The Corries que les parents du petit Wally écoutaient apparemment beaucoup, ce qui a semble avoir fortement influencé l’adulte qu’il est devenu ! Attention, ne pas confondre The Corries et The Corrs qui n’ont rien à voir et qui, d’ailleurs, sont irlandais !!!


Dernier coup de coeur évoqué dans cet article, cette petite chose toute douce : 



Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, Wally conclut cette interview en évoquant deux morceaux issus de… son propre album, Making Mirrors ! Après tout pourquoi pas ? Prince lui-même disait qu’il aimait bien entendre les albums des autres mais préférait écouter les siens ! Plus modestement, Wally s’attarde sur ces chansons car il se réjouit de les inclure dans la liste des titres qu’ils chantera sur scène lors de sa prochaine tournée… Tournée qui passera par le Zénith de Paris le 31 octobre prochain ! Une soirée que j’attends avec impatience car, sauf imprévu de taille, j’y serai présente et j’espère que cela donnera lieu à un très bel article sur ce blog ! 

Les deux chansons en questions sont “Dig Your Own Hole"” et “Giving me a Chance”. La première est proposée en bonus sur la version “Deluxe” de l’album Making Mirrors. Gotye la présente comme une chanson influencée par la disco italienne des années 80. Sauf le respect que je dois au principal intéressé, je trouve cela un peu réducteur ! Le morceau est excellent et vaut nettement mieux que cette simple définition ! 


Le second extrait, plus personnel (autobiographique ?), devrait, toujours selon Gotye, constituer un des moments les plus émouvants des shows à venir. 

Il faut dire qu’au-delà de l’orchestration vaporeuse et épurée, les paroles laissent à penser que Gotye a traversé une grave crise dont il se sent responsable, en amitié ou dans son couple ! 

"Giving Me A Chance"
You know I never want to let you down
It cuts me up to see you sad
And I wish that I could undo what I've done
Give back the faith in me you had
Oh yeah
Oh yeah
You know I love you more than anyone
But I get a little wrapped up in myself
But you know I never want to do you wrong
Bring into question what we have
Oh yeah
I know I let you down
I know I let you down
But you're giving me a chance
Oh yeah
I know I let you down
I know I let you down
But you're giving me a chance 

"Me donner une chance”
Tu sais que je n’ai jamais voulu te laisser tomber
Cela me blesse de te voir triste
Et j’aimerais pouvoir défaire ce que j’ai fait
Et te rendre la confiance que tu avais en moi.
Oh, oui !
Oh, oui !
Tu sais que je t’aime plus que tout(e) autre
Mais je me replie un peu sur moi-même
Mais tu sais que je ne voudrais jamais te faire de mal

Remettre en question tout ce que nous avons.
Oh, oui !
Oh, oui !

Je sais que je t’ai laissé(e) tomber
Je sais que je t’ai laissé(e) tomber
Mais tu me donnes une chance
Oh, oui !
Je sais que je t’ai laissé(e) tomber
Je sais que je t’ai laissé(e) tomber
Mais tu me donnes une chance




Eh oui ! Vous ne pensiez quand même pas que ce garçon intelligent, modeste, généreux, talentueux, drôle et accessoirement très bien fait de sa personne était encore un cœur à prendre ! Je reviendrai là-dessus dans un autre article… Et je reviendrai aussi sur d’autres musiques qu’il apprécie : il a donné de nouvelles interviews à ce sujet, ce qui laisse supposer de très belles découvertes à venir sur ce blog.

mercredi 1 août 2012

The Basics : quand Wally n’est pas Gotye.

Au cours du reportage que j’ai traduit dans l’article précédent, Wally évoque The Basics, son groupe rock. Il s’agit en fait d’un trio qu’il a créé en 2002 avec un ami, Kris Schroeder. Ce dernier joue de la basse et chante tandis que Wally officie à la batterie, en tant que choriste et éventuellement soliste. Dans un premier temps, Michael Hubbard les accompagnait à la guitare électrique mais dès 2004, il a choisi de se séparer du groupe afin de poursuivre une carrière solo et a immédiatement été remplacé par Tim Heath.

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Tim Basic, Wally Basic et Kris Basic comme ils aiment à se surnommer.

Inchangé depuis tout ce temps, le groupe a réalisé bon nombre de tournées et a à son actif quatre albums, quatre EP et trois singles. Laissé un peu en suspens à cause du projet “Gotye” mais aussi en raison d’activités annexes de Kris et Tim, le trio n’est pas pour autant menacé de disparaître au contraire. Tim et Wally étaient ensemble sur scène le 22 juillet dernier. Et lorsque Wally est passé à Taratata, il n’a pas exclu au cours de l’interview, la possibilité d’une reformation du groupe, si les projets sont intéressants. 

Venons-en justement à la musique proposée par le trio. Les titres sont nombreux et je n’en proposerai que deux. Le premier, Just Hold On, est une chanson enregistrée a cappella et l’autre un clip plus classique. Les deux titres sont très différents…et les looks de Wally et Tim aussi ! 


J’espère que ces deux vidéos vous donneront envie de vous lancer vous-mêmes dans de futures recherches. De toute façon, on reparlera forcément des Basics ici !