samedi 11 novembre 2017

The Silver Basics à New York

Les deux concerts de New York ont bien eu lieu et se sont apparemment déroulés à merveille, malgré l'absence pesante de Tim, souvent évoquée sur scène par Wally et Kris. 
Pas de long extrait à vous proposer, malheureusement, mais je vous recommande vivement le compte Instagram des  Wall-Nuts où vous pourrez trouver beaucoup d'images et quelques brèves vidéos. On peut notamment y voir Wally à l'Ondioline, à la batterie ou au piano. 
Le petit groupe de fans a même eu la chance de passer un peu de temps avec Wally après le concert mais pas avec Kris, ce dernier ayant d'autres obligations pour la soirée. Il n'empêche que mes amis ont amassé une belle brassée de souvenirs qu'ils ont généreusement partagés avec nous, autres fans qui n'avaient pu se joindre à eux. Wally, comme à son habitude, a donné un peu de son temps à tout le monde, discutant, posant pour des photos avec chacun d'entre eux... Je ne nierai pas que j'aurais bien aimé être à leur place ou tout au moins avec eux mais j'ai eu moi aussi quelques très beaux moments en compagnie de Wally en 2012 et 2014 et il faut bien qu'il y en ait un peu pour tout le monde. 
Ah, vivement qu'il revienne en Europe !

vendredi 3 novembre 2017

De concert en concert.

Ce ne sera finalement pas une mais deux prestations que les Silver Basics assureront à New York le 5 novembre prochain. La nouvelle a été annoncée par Wally lui-même sur la page Facebook des Basics il y a une dizaine de jours à peine. Ce deuxième concert se déroulera au même endroit et dans la même salle mais sera apparemment plus axé autour de Wally et de quelques invités surprise. On nous laisse entendre que de nouvelles chansons signées Gotye pourraient y être entendues. J'attends avec impatience les commentaires de mes amies Wall-Nuts qui assisteront à ces deux représentations consécutives.

En attendant, Wally n'est pas resté inactif : le 19 octobre dernier, il s'est produit avec l'Ondioline Orchestra pour un nouveau concert hommage à Jean-Jacques Perrey dans le très réputé studio C du Sear Sound à New York. Une prestation pleine d'enthousiasme dont on peut voir plusieurs très courts extraits sur son compte Instagram. L'Ondioline Orchestra a d'ailleurs encore de beaux jours devant lui puisqu'il est appelé à se produire en Australie les 16 et 17  janvier 2018 dans le cadre du Sydney Festival.

Fidèle en amitié,Wally a aussi assuré les chœurs et joué du marimba pour ce nouveau titre de Jonti qui, rappelons-le, a souvent été présent en tant que première partie de ses concerts lors de la tournée de 2012.

Sachez aussi que Wally a constitué deux nouvelles listes sur Spotify : la première rassemble divers titres de ses deux derniers albums "Like Drawing Blood" et "Making Mirrors". La seconde se compose de plusieurs succès des Basics.  A découvrir ou redécouvrir et à écouter sans modération en attendant les concerts du 5 novembre !



dimanche 17 septembre 2017

Une date à New York !

C'est Kris qui a annoncé en premier la date du 5 novembre prochain pour un concert des Basics au Rockwood Musical Stage à New York. La nouvelle, très nébuleuse, s'est précisée au fil des jours. On a fini par apprendre que Tim ne pourrait pas prendre part à cette prestation et qu'il s'agirait en quelque sorte d'un concert solo de Kris auquel Wally ne serait présent que pour quelques duos. Autant dire beaucoup d'incertitudes autour de ce concert. J'avais pensé y aller et rejoindre su place quelques membres des Wall-Nuts connues sur Internet et devenues des amies chères. Malheureusement, le manque de précisions à deux mois du concert m'a fait renoncer et aujourd'hui je le regrette vivement car le projet semble tenir la route et cela aurait été une occasion en or de sortir d'Europe, de découvrir New York, de rencontrer enfin mes amies virtuelles et surtout de revoir Kris et Wally en concert. Mais rien ne sert de se lamenter ! Ce qui est décidé est décidé ! Un peu trop vite hélas ! 

Le concert aura donc bien lieu mais le groupe se produira sous le nom de The Silver Basics. Une référence aux Beatles qui se faisaient appeler the Silver Beatles à leurs débuts. Ce serait surtout le nom qu'ils se donnent lorsque leur trio n'est pas complet. Sans compter qu'il existe aux Etats-Unis une autre formation appelée The Basics. 


A noter, car ce n'est pas écrit sur l'annonce, que la première partie sera assurée par Jess McAvoy, une amie de Wally que les fans de Gotye et des Basics ont connue grâce à ce joli duo : 


Une raison de plus de regretter mon choix de ne pas y aller !

jeudi 24 août 2017

Incroyables jardins.

Wally ne cessera jamais de nous étonner. Il vient de collaborer avec son complice de longue date Tim Shiel et plusieurs autres musiciens pour créer la musique d'ambiance de The Gardens Between, un jeu vidéo au graphisme délicat et à l'ambiance bucolique créé par le studio australien The Voxel Agents.  Ci-dessous, trois extraits de cette musique qui devrait bientôt être disponible sur les meilleures plateformes de téléchargement musical. Le jeu, quant à lui, sera disponible sur Mac et PC début 2018. Il s'agit d'aider deux enfants Arina et Frendt, à découvrir les secrets d'une succession d'îles et de jardins merveilleux dans lesquels ils ont été projetés.


dimanche 23 juillet 2017

Un pur musicien.

Un article passionnant et très long signé Cameron Adams etst paru cette semaine sur le site www.news.com.au. On y apprend que le clip vidéo de Somebody That I Used To Know a beau avoir été visionné près de 930 millions de fois sur YouTube cela n’a pas forcément enrichi Wally contrairement à ce que l’on pourrait être tenté de croire. Pourquoi ?


A cause de choix étonnants de Wally lui-même : il a refusé l’affichage de publicités et de pop-ups sur sa chaîne YouTube, refusé également plusieurs offres lucratives d’utilisation de sa musique dans des campagnes de publicités tout en acceptant à plusieurs reprises que des étudiants s’en servent gratuitement pour leurs propres productions. Plutôt audacieux, à une époque où les disques se vendent mal et où le téléchargement et streaming ne rapporte pas tant que ça. Une pureté qui lui coûte cher ! Il serait ainsi passé à côté d’environ cinq millions de dollars de royalties ! »
« Vendre ma musique ne m’intéresse pas. argumente Wally, C’est la raison pour laquelle il n’y a pas de publicités sur ma chaîne YouTube, ce qui semble étrange pour les gens dans le contexte actuel mais c’est une décision que l’on peut prendre. Je suis comme ça avec toute ma musique. En général, je ne veux pas synchroniser ma musique avec des produits ou des publicités.»
« Les publicités attirent votre attention où que vous soyez dans le monde. Si vous pouvez faire quelque chose qui vous plaît et plaît à d’autres et le protéger de ce monde où tout semble se résumer à : « Eh, achetez ce truc ! », c’est une bonne chose. »
« Synchroniser ma musique avec des projets créatifs télévisuels ou cinématographiques ne me dérange pas. J’ai bâti mes propres règles. Si un étudiant veut utiliser ma musique pour son film, je dis oui, du moment qu’il n’y a pas d’argent en jeu. Si quelqu’un veut utiliser ma musique à des fins commerciales, je vérifie le budget et la créativité du projet. »

Intègre, plus préoccupé par la musique et l’art que par les feux de la rampe, Wally est absent du devant de la scène depuis le succès planétaire de Somebody That I Used To Know. Un choix mal compris par l’ensemble du public et qui l’expose à de nombreuses railleries notamment sur les réseaux sociaux. L’article expose la réaction plutôt virulente de son compère Kris Schroeder à ce phénomène : 
« Quand je voix des gens écrire « Où est Wally ? » (NDLR : l’équivalent anglais de notre « Où est Charlie ? ») ou le fameux  « now he’s just somebody that we used to know » je pense tout simplement « Vous ne savez donc pas utiliser Google, bande d’idiots ? Le temps passé à rédiger ce tweet stupide aurait pu être utilisé à faire une recherche sur Google et peut-être à découvrir un peu de la superbe musique qu’il a produite dernièrement. C’est sans doute trop fatigant ! Vous n’êtes pas les premiers à faire cette blague alors fermez-là !   

(® Cybele Malinowski
« C’est mon ami. Je suis fatigué des gens qui le prennent juste pour un sujet de plaisanterie. Quand Radiohead reste silencieux pendant plusieurs années, personne ne les croit disparus pour autant ! Il a toujours mis du temps à réaliser ses albums. J’essaie juste de soutenir Wal. Il a beaucoup de force intérieure mais je sais que ça doit lui faire du mal. «

L’article rappelle aussi que Wally s’est à présent installé à Brooklyn. Voici ce qu’il dit de son nouvel environnement :
« Il y a une chose agréable à New York ou personne ne se prend la tête. Je ne saurais dire si les gens me reconnaissent ou pas et si c’est le cas, ils sont très cool avec ça et ne le mentionnent pas. J’ai ressenti la différence quand je suis revenu en Australie à Noël dernier pour une tournée avec les Basics. Quand j’entrais dans un café ou un restaurant, il y avait toujours quelqu’un pour me dire quelque chose de gentil ou vouloir discuter un peu. Je me sens beaucoup plus anonyme ici, à New York, ce qui est agréable. Mais l’autre jour, quelqu’un m’a abordé, s’est présenté en grand fan et m’a dit : « S’il te plaît, viens boire un verre de vin avec nous. », ce qui était très sympa. C’est agréable de bien s’entendre et de vivre sa vie. »
Très complet, l’article explique qu’après la tournée pour l’album Making Mirrors, Wally a passé du temps avec les Basics, toit pour des enregistrements, soit pour des concerts. 

« - Tim et Wally sont pour moi ce qui se rapproche le plus d’une famille. assure Kris, Les gens connaissent Gotye et ils adorent mais c’est à la fois une bénédiction et une malédiction pour les Basics. Cela draine beaucoup de public vers nous. Certains pourraient dire « Oh, du rock’n roll ? Qu’est-ce que c’est que ça ? » puis partir. Et en même temps, des gens qui pourraient aimer le rock sont susceptibles de dire : « Oh, Gotye fait partie de ce groupe. Ce n’est pas ma tasse de thé. » donc ils n’y prêtent pas attention alors qu’ils pourraient aimer. Il y a une sorte de déconnexion dans ces tentatives de faire comprendre qui nous sommes. Mais quand je vois Wally jouer de la batterie et chanter – pour moi, c’est lui ! Le côté Gotye est une facette différente de lui. Tout ça reçoit beaucoup de considération et a pris du temps à être créé mais quand il est à la batterie, il se lâche vraiment ! C’est si spontané ! Il n’a aucune occasion de se demander « Oh, est-ce que c’est bon ? » ce qui est son monologue intérieur permanent. Ayant passé du temps en groupe avec lui, je connais sa trajectoire, ses doutes. C’est un perfectionniste. Toutes ses tentatives et tous ses objectifs en font un génie. Il veut être le meilleur. Mais il y a un côté de lui, quand vous le voyez derrière les batteries et un micro, où son talent brut se révèle. »


Je me permets ici un petit aparté pour regretter que Kris se sente une fois encore obligé de mettre en concurrence les deux facettes du talent de Wally et qu'il semble un peu déconsidérer son travail en solo. Dommage aussi qu'il n'évoque pas les fans qui ont découvert les Basics grâce à Gotye et qui auront pu aussi apprécier ce groupe. Il est tout a fait possible d'aimer à la fois le bon rock du trio et les sons alternatifs que Wally explore en tant que Gotye. Cela n'a rien d'incompatible. 
Mais revenons à l'article très complet qui mentionne également le projet Westwind dont un troisième trailer, toujours aussi émouvant, circule actuellement sur Internet


Durant le voyage, Wally a, comme à son habitude enregistré des son afin de les enregistrer et de les intégrer à sa musique. « Je suis un amoureux enragé de la musique, toujours à la recherche de nouvelles choses que je n’ai encore jamais entendues ou qui m’offrent une nouvelle perspective sur des choses que je pensais familières » affirme-t-il dans le film. 

L’occasion pour Cameron Adams de revenir sur cette histoire de plagiat et de rétablir quelques vérités en précisant, et une bonne fois pour toutes, que Wally avait offert 50% des royalties de Somebody That I Used To Know aux ayants droit de Luiz Bonfà AVANT MEME QUE LA CHANSON NE SOIT SORTIE. Des rumeurs faisaient pourtant état d’une action judiciaire entamée par le domaine suite au succès phénoménal de ce titre

« Il n’y a jamais eu de poursuites. clarifie Wally, A un moment, j’aurais pu envisager d’aller devant un tribunal mais je ne voulais pas perdre du temps de ma vie à faire ça. Le travail incroyable réalisé par mes managers m’a protégé de diverses demandes très étendues de pourcentages relatives à mes compositions. A la fin, j’ai trouvé plus sage de me préoccuper davantage de créativité plutôt que d’argent, d’avocats et de cours. Vous ne voulez pas vous retrouver dans des endroits qui vous vident de votre énergie »
« Autrefois, je n’étais pas du genre à mettre les points sur les I et les barres sur les T mais quand quelque chose vous permet de vous faire de l’argent, il y toujours des gens dans le coin qui veulent leur part du gâteau. »
« Le succès du dernier album rend tous les projets possibles, pour moi. C’est son meilleur côté. C’est une des choses pour lesquelles je suis le plus reconnaissant, en particulier du succès de cette chanson.»
L’article revient aussi sur le soutien de Wally au MESS, la création des labels Spirit Level et Forgotten Futures, la compilation consacrée à Jean-Jacques, Perrey, bien sûr, ainsi que les concerts hommages de novembre et mai dernier.
« J’ai hâte de faire connaître une grande partie de sa musique inconnue ou inédite. »  dit Wally.

Ses recherches sur les pionniers de la musique électronique et leurs instruments méconnus vont assurément influencer l’album sur lequel il est en train de travailler.
« Je suis un bourreau de travail. J’essaie de tout mettre en ordre. Je sais qu’il y a des fans qui adoreraient entendre de la musique nouvelle. Parfois, j’aimerais être plus prolifique et terminer des choses dont j’étais fier et les proposer plus régulièrement mais c’est comme ça
« A un certain point, je réalise : « OK, ça, c’est un enregistrement ! » ou bien « ça devient le projet que j’ai tenté de réaliser » et ça prend le temps que ça prend. C’est comme ça que j’ai toujours travaillé
« J’essaie de faire beaucoup de choses. Quel que soit l’album de Gotye que j’aie sorti dans le passé, j’ai terminé la musique, la couverture mais tous les autres composants comme les clips et les documentaires auraient pu être complétés pendant que je sortais la musique. Je veux un gros bloc de tout ça finalisé avant que je sorte quoi que ce soit. Je suis plus ambitieux que je l’ai jamais été auparavant ce qui signifie que tout ça prend beaucoup de temps

Kris qui a eu la chance d'entendre un peu du travail de son ami (le veinard !) nous en dit davantage et peut-être plus que Wally ne voudrait révéler :
« Il y avait un bon morceau. Je crois qu’il s’appelait Circling et il était vraiment génial ! Ça pourrait être un grand succès. Il a cette signature bizarre. J’espère vraiment qu’il (NDLR : Wally) va y arriver ! Il a eu cette énorme chanson mais il a été en quelque sorte ignoré après ça par une grande partie des média. C’est un peu comme les Basics : nous essayons de sortir un tube et nous n’y arrivons pas. Il a sorti une chanson qui a presque un milliard de vues sur YouTube et il ne pourrait même pas trouver une station de radio pour diffuser un autre titre ? Je n’arrive tout simplement pas à comprendre ça ! »

Mais Wally lui-même n’est pas sur de la tournure que prendra son album. On sait cependant qu’il y aura des featurings vocaux ou musicaux, des samples et bien sûr de l’Ondioline comme nous le disions dans l’article précédent de ce blog. L’album sortira forcément en streaming aussi et Wally devra certainement envisager autrement la question des royalties. 

« J’ai trempé là-dedans à divers moment afin d’écouter de la musique. Je pense que je dois y être plus attentif pour le prochain album. Il y a beaucoup à apprendre. Le paysage musical a totalement changé depuis la sortie de
Somebody. J’ai toujours eu un esprit indépendant, avec l’ensemble des marchés conclus avec les principaux labels. J’ai été capable de rester indépendant et de travailler selon mon propre rythme. Il sera intéressant de voir ce que ça donne avec le streaming.»

Et la pression, dans tout ça ?

« D’ordinaire, la pression la plus intense est intérieure. Ces jours-ci, vous pouvez décrire quelle serait la chronologie commerciale idéale pour sortir un single ou un album après avoir connu un certain succès. Je me sais incapable de faire de la bonne musique quand je travaille sur ce calendrier. Et ce calendrier est devenu hyper-rapide.»
« Il y a une impression générale selon laquelle la quantité l’emporte sur la qualité. Il est difficile de résister à cette impression de devoir juste sortir quelque chose. Peut-être ne s’agit-il même pas de musique. Peut-être s’agit-il juste d’apparaître sur les réseaux sociaux et de faire des trucs plus régulièrement juste pour exister.»
« A l’inverse, les gens éprouvent vite une sorte de lassitude, de nos jours alors c’est peut-être bien d’être un peu comme une sorte de vieil ami que vous n’avez pas vu depuis longtemps et lorsque vous le revoyez, c’est joyeux parce que vous ne l’avez pas vu depuis longtemps. Il y a de nouveaux sujets à discuter, vous n’avez pas suivi son actualité sur Facebook tous les jours pendant des années et vous ne savez pas ce qu’il a fait pendant tout ce temps. ». 

Une conclusion qui vaut pour les auditeurs qui ne suivent peut-être pas le parcours de Wally avec une grande régularité. Mais les véritables fans qui s'intéressent à tout ce qu'il a pu proposer pendant ces dernières années savent à quel point son parcours a pu être intéressant et attendent patiemment sa nouvelle production. En tout cas, quel personnage étonnant !

vendredi 14 juillet 2017

Nouvelle interview.

Ce 11 juillet, Wally a donné une interview sur la station Red Bull Radio dans l'émission Peak Time. Pour les anglophones, le lien est ici mais attention : il n'est disponible que 28 jours à compter de la diffusion de l'émission.

Pour les autres, l'interview a porté une fois de plus sur l'amitié de Wally et de Jean-Jacques Perrey, la découverte de l'Ondioline, la création du label Forgotten Futures et la compilation Jean-Jacques Perrey et son Ondioline.

Photo publiée sur le compte Twitter de @PeakTimeRadio
Wally a notamment laissé entendre que la démo qu'il a composée en hommage à Jean-Jacques Perrey et qu'il lui a envoyée (permettant ainsi qu'ils se rencontrent et deviennent amis) figurera peut-être sur le prochain album de Gotye. Et même si ce n'est pas le cas, il y aura forcément de l'Ondioline sur cet album  Un instrument trop longtemps absent de la scène, selon Wally. Un instrument élégant et même sensible dont il parle avec une grande tendresse, comme s'il s'agissait d'être vivants dont il serait le dernier protecteur. L'Ondioline est indéniablement devenue son modèle de synthétiseur préféré. Il avoue aujourd'hui en posséder dix dont cinq restaurées, ce qui est assez inattendu étant données les difficultés qu'il a rencontrées pour en trouver ne serait-ce qu'une au départ et ce malgré des recherches assidues dans plusieurs pays dont la France. Aujourd'hui, il se sent prêt à en donner une au MESS, ce musée de Melbourne exposant des instruments anciens dont les visiteurs peuvent éventuellement se servir.

En des mots vibrants, il exprime aussi son affection pour le talentueux pionnier français aujourd'hui disparu. Il revient sur leur amitié, leurs longues discussions et sur le concert hommage de novembre dernier auquel M Perrey avait décidé d'assister malgré son horreur des voyages en avion. Malheureusement, la maladie en a décidé autrement. Mais Wally qui n'a pourtant pas l'habitude d'étaler ce en quoi il croit ou pas pense cependant avoir perçu sa présence durant ce concert. Une expérience extraordinaire qui a rendu cette séparation plus douce-amère que triste, selon lui.

En un mot des confidences touchantes (et rendues plus touchantes encore par le fait que Wally, visiblement très enrhumé, s'y exprime avec une voix souvent cassée et renifle beaucoup) entrecoupée d'anecdotes amusantes et de morceaux joués par Jean-Jacques Perrey. L'ensemble vaut vraiment la peine d'être écouté !

samedi 8 juillet 2017

D'excellentes nouvelles de Westwind.

Depuis un moment, déjà, on n'entendait plus parler du projet Westwind initialement intitulé Baywara et on était en droit de se demander si ce documentaire si prometteur serait un jour finalisé. Aussi, c'est avec la plus grande joie que nous avons appris qu'il serait diffusé en première mondiale au Melbourne International Film Festival (MIFF) qui se déroulera entre le 3 et le 20 août prochain.

C'est une très bonne chose d'apprendre que le film a enfin vu le jour et qu'il bénéficie d'une si avantageuse promotion. On est impatient de savoir comment il sera accueilli et surtout de le voir, peut-être, sur nos propres écrans. En attendant, en voici la nouvelle bande-annonce.


samedi 24 juin 2017

Wally était en France !

Après avoir été aperçu à Bruges où il séjournait en famille, Wally a passé quelques jours de juin en France où il a poursuivi ses recherches sur l'Ondioline et son histoire. Il a ainsi rencontré Dorine Parravano, petite-nièce de Georges Jenny, génial créateur de cet instrument étonnant. Quelques photos postées sur les comptes Twitter et Instagram de cette jeune femme qui me fait l'honneur de me suivre en retour témoignent de cette rencontre. 




Puis, dès le lendemain, Wally était visible au Musée de la Musique de Paris. Non loin de lui, une Ondioline, bien sûr ! 


C'est drôle, au vu de ces photos, l'Ondioline est vraiment un tout petit instrument. Mais au service de grands projets, dirait-on !

samedi 3 juin 2017

Des Beatles à Fleetwood Mac

L'émission hommage aux Beatles à l'occasion des 50 ans de l'album Sgt Pepper... a bien eu lieu sur la station de radio australienne ABC RN à 11h heure locale mais au beau milieu de la nuit pour les petits Français que nous sommes. Les anglophones peuvent encore écouter l'intégralité de l'émission via ce lien et pour ceux qui voudraient simplement entendre la reprise de A Day In The life par les Basics, il suffit d'avancer le curseur à 48 minutes et 48 secondes pour l'entendre. C'est une très jolie reprise, évidemment moins grandiose que la version originale, les Beatles ayant travaillé avec un orchestre philarmonique. Mais tout de même, on n'a pas l'habitude d'entendre Kris chanter sur un ton aussi haut perché, Wally produit une bien jolie tierce et Tim assure à la guitare, comme toujours. 

Et comme j'ai pris l'habitude de le faire, je vous livre aussi la version originale de la chanson des Beatles afin que vous puissiez apprécier la comparaison.


Et puis jeudi, c'est Wally qui a créé la surprise en apparaissant lors d'un concert donné en hommage au groupe Fleetwood Mac.




Et voici donc la version originale de "Little Lies", la chanson qu'il interprète avec le reste du groupe. 

 
Il reste deux concerts hommages à Fleetwood Mac. Il n'est pas encore précisé si Wally participera aux autres ou s'il ne s'agissait que d'une fugitive apparition.

samedi 27 mai 2017

Et du côté des Basics ?

Pendant que Wally se consacrait au Moogfest et à l'Ondioline Orchestra, Kris se déchaînait littéralement pour assurer la promotion du dernier live des Basics intitulé In The Rude! L'album est à présent audible sur toutes les bonnes plateformes de téléchargement mais il est vrai que rien ne vaut le plaisir de tenir un CD entre ses mains et de se régaler des petits livrets qui vont avec. 

N'empêche ! En attendant l'arrivée de ma propre commande chez moi, je n'ai pu résister au plaisir d'une première audition. L'album est sympathique et restitue avec exactitude l'ambiance de ce que peut-être un concert des Basics : plaisanteries entre les trois musiciens, petites imperfections, riffs et solos de batteries à tomber, voix impeccables, public conquis, morceaux rock intenses et purs moments de grâce à l'image de cette version de Home Again qui est probablement la plus belle de toutes celles qu'il m'ait été donné d'entendre !
Le seul bémol que certains fans opposent à la sortie de ce nouvel album en public vient du fait que l'on entende toujours plus ou moins les mêmes chansons. L'album compte cependant un nouveau titre Bitten By The Same Bug que Barry C Douglas a une fois de plus mis en scène dans un clip plus que déroutant.




J'avoue que j'étais tout excitée à l'annonce de ce clip surprise mais honnêtement, je m'étais attendue à autre chose. J'aurais sans doute préféré voir plus longuement les musiciens sur scène ! 

Par ailleurs, nous avons appris la semaine dernière que les trois compères s'étaient mis en relation pour réaliser un enregistrement. Une entreprise pour le moins intercontinentale puisque Wally se trouve à New York, Tim est demeuré dans son Australie natale tandis que Kris travaille actuellement en Mongolie pour une association luttant contre les violences domestiques envers les femmes et les enfants. 
Il s'agissait en fait d'une reprise du titre des Beatles A Day In The Life qui sera diffusé sur ABC Radio National ce 28 mai à 11h du matin, heure australienne, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la sortie du mythique Sgt Peppers Lonely Hearts Club Band. A ne pas manquer, donc ! Mais avec le décalage horaire, cela va tomber au beau milieu de la nuit, une fois de plus ! Espérons que des podcasts seront disponibles. Voire un clip ! On peur rêver !

dimanche 21 mai 2017

Futurs oubliés bien présents.

C'est d'abord sur son compte Twitter puis par le biais d'une Newsletter que Wally a annoncé la première production de son label Forgotten Futures : une compilation de morceaux rares et inédits du génial Jean-Jacques Perrey sobrement intitulée Jean-Jacques Perrey et son Ondioline. Il est possible de se rendre sur le site pour s'offrir cette compilation soit en format numérique, soit sous la forme d'un magnifique vinyle transparent du plus bel effet assorti de divers livrets. 


Dans la foulée, Wally a aussi annoncé la création d'un compte Twitter et Instagram pour ce nouveau label. 

Puis, il s'est rendu au Moogfest comme prévu pour y donner un premier concert le 18 mai. Malheureusement je l'ai raté car il était diffusé en streaming en pleine nuit. Un regret d'autant plus grand qu'il a chanté L'âme des Poètes et j'aurais donné cher pour l'entendre chanter enfin en français. Je me console avec les vidéos de répétition qu'il a postées sur son compte Instagram. Il y respire le bonheur comme on peut le voir ici et même s'il paraît un peu plus concentré sur cette vidéo précise. 

Puis ce matin, à 6h30 (minuit et demi en Caroline du Nord où se tient le Moogfest), Wally s'est livré à un exercice des plus étonnants : après une brève allocution, il a joué le Prélude au Sommeil du même Jean-Jacques Perrey devant une audience quelque peu confidentielle. Le contenu de cet album extrêmement planant a été conçu par Jean-Jacques Perrey pour aider les insomniaques à s'endormir et avant de se mettre à l’œuvre, Wally a très gentiment invité le public "à écouter, à s'endormir ou à partir en toute discrétion s'ils le souhaitaient".  Et lorsqu'il s'est installé aux claviers, les lumières ont baissé puis on n'a plus vu que la couverture de l'album en plan fixe. Le but n'était pas d'admirer Wally en train de jouer (non que cela m'aurait dérangée !) mais bien de se laisser emporter par cette envoûtante musique que voici : 



Si certaines fans semblent avoir été un peu déçues de ne pouvoir observer leur idole en pleine action, j'ai décidé pour ma part de me prêter au jeu. Il était certes tard aux Etats Unis mais en France, c'était le petit matin et c'est depuis le fond de mon lit que j'ai écouté les doux sons mêlés des orgues et de l'Ondioline jusqu'à atteindre un état de semi-conscience digne de ceux que l'on peut atteindre lors d'une séance de sophrologie. Meilleur encore, peut-être. Incroyablement plus relaxant. 
Étrangement, c'est le silence qui m'a éveillée à la fin de la prestation. Je ne suis pas même certaine d'avoir entendu l'intégralité de ces suaves mélopées. Pas consciemment, du moins. La fin m'a donc paru abrupte. Le streaming était interrompu et Wally parti. Il avait filé comme un rêve. Le Prélude au Sommeil avait été des plus efficaces. 

dimanche 7 mai 2017

Le champion des reprises et des adaptations.

En plus d'être un musicien incroyablement créatif, un mélodiste fabuleux, Wally s'y entend comme personne pour reprendre des titres existants et les interpréter magistralement. Mieux : il ne fait pas que les interpréter, il se les approprie littéralement et en fait parfois une œuvre à part entière ! Ci-dessous, les versions originales de trois chansons et leur reprises par Wally. 

D'abord le tube Ghosts du groupe Japan et sa puissante reprise par Wally. 



 

Il reprend Graceland de Paul Simon avec le groupe The Little Stevies.


 

Et voici probablement une de ses reprises les plus épurées, celle du sautillant titre I just can't get enough de son groupe préféré, Depeche Mode devenu grâce à lui une chanson grave et obsédante, servie par de très jolies photos du groupe et de Wally lui-même !



lundi 1 mai 2017

The Night Game - The Outfield : encore une collaboration fabuleuse !



Cette chanson est absolument géniale ! Elle a quelque chose des années 80, elle donne la pêche, elle sent bon les vacances, l'été, le soleil, le vent chaud qui passe par la vitre ouverte de la voiture et vous ébouriffe les cheveux tandis que vous filez à vive allure... Pourquoi en parler ici ? Tout simplement parce que c'est Wally qui en assure les chœurs. Alors forcément, on écoute en boucle ! Il n'existe pas de copie physique du single pour l'instant mais comme d'habitude, on peut l'écouter ou le télécharger via ce lien. Et on souhaite une belle et longue vie à The Night Game.

samedi 29 avril 2017

In the Rude! à portée de main.

Le 20 avril dernier, les fans des Basics ont été gâtés : d'abord ce clip tout en couleurs légèrement saturées signé Barry C Douglas, un grand ami de Kris qui partage régulièrement photos et vidéos de concerts du trio. On vous recommande d'ailleurs chaleureusement sa page Facebook Barry Takes Photos ainsi que le compte Instagram du même nom. Ci-dessous, donc, un premier extrait du concert donné à Howler :



L'album, pour sa part, peut être écouté sur votre plateforme préférée ou téléchargé via ce lien.  https://thebasics.lnk.to/InTheRude mais si vous avez, comme moi, une préférence pour des supports plus concrets, tels que vinyles et CD, sachant que le dernier opus est proposé avec une pochette blanche ou noire, c'est vers ce lien qu'il faut aller : http://thebasics.mywaterfrontstore.com/

Alors pas une minute à perdre ! A vos souris ! 

jeudi 13 avril 2017

Trois bonnes nouvelles.

Tout d'abord, pour la troisième fois, Kris signe la musique du Human Rights and Arts Films Festival (HRAFF). Encore un morceau au synthétiseur. Intitulé Tango is the Westworld, il est à découvrir ici.

De son côté, Wally a annoncé sur son compte Twitter la réédition du l'album Moog Indigo de Jean-Jacques Perrey à acheter ici ou à écouter sur Spotify



La dernière bonne nouvelle, et non la moindre, vient de Ghostpatrol. L'artiste, de son vrai nom David Booth a publié sur son compte Instagram une amusante photo datant de son voyage à  Arnhem Land pendant le tournage de Westwind en 2014 : on le voit endormi dans l'avion aux côtés du facétieux Wally qui ne trouve rien de mieux à faire que... sampler ses ronflements, un malicieux sourire aux lèvres ! Et dire qu'il y en a qui s'obstinent à trouver que "Gotye est un chanteur déprimant" ! S'ils se donnaient un peu la peine de chercher à mieux le connaître, ils verraient à quel point ils sont loin de la réalité ! 
Cette photo est en tout cas l'occasion pour Ghostpatrol d'annoncer que le projet Westwind, préalablement intitulé Baywara est pratiquement achevé. La date de sortie du film devrait être annoncée sous peu !
Et de toutes les nouvelles annoncées, celle-ci est probablement la meilleure ! Nous étions sans nouvelles du projet Westwind depuis longtemps or, c'est une si belle initiative qu'il aurait été fort regrettable qu'elle ne voie pas le jour ! 

L'histoire ne dit pas, par contre, ce que deviendront les ronflements samplés de Ghostpatrol ! Sacré Wally !

dimanche 2 avril 2017

Kindred Spirits N°1


L'album produit par Spirit Level est donc sorti le 29 mars, comme promis. Il s'agit d'une compilations de morceaux de piano envoûtants avec ou sans voix (le plus souvent sans), interprétés par des artistes aussi variés que Tim Shiel, Braille Face, Telling et autres musiciens chers au cœur de Wally. Via ce lien, l'ensemble peut être écouté sur la plupart des bonnes plateformes d'écoute en ligne (Spotify, Bandcamp et Apple Music) ou achté sur iTunes. En effet, seule la version numérique semble accessible pour l'instant. On ne sait pas encore si des copies physiques suivront. 

A recommander plus particulièrement aux amateurs de musiques planantes et relaxantes. 

dimanche 26 mars 2017

Nouvelles en vrac

Il s'est passé un peu de tout depuis le début de cette année. 

Dès janvier, Wally s'enthousiasmait pour ce film retraçant la vie du musicien indien Korla Pandit et nous le recommandait sur son compte Twitter. Encore un génie musical méconnu que nous découvrons grâce à lui.


Courant janvier, on a été aussi très amusé par ce remix de "Somebody That I Used To Know" façon années 80.


Et on s'est surtout dit que si on avait découvert ce titre à l'époque, même orchestré de la sorte, on l'aurait tout de même adoré, comme quoi une bonne chanson reste une bonne chanson.

Le 16 janvier, Wally a de nouveau perdu un de ses héros : William Onyeabor, en effet, nous a quittés à son tour. On se souviendra de l'hommage rendu à ce musicien prolifique relaté il y a deux ans dans cet article.

En février, on a pu voir Wally sur plusieurs photos aux Luray Caverns, grottes sises dans l'Etat de Virginie aux Etats Unis et rendues célèbres par leur Lithophone (The Great Stalacpipe Organ), un instrument composé de marteaux animés par des bobines de manière à ce qu'ils viennent frapper des stalactites de tailles variées pour produire des sons semblables à ceux de xylophones, diapasons et autres cloches. Il va de soi qu'un tel instrument ne pouvait qu'attirer Wally comme un aimant !

via sur Twitter
Conclusion, quelque chose se prépare aux grottes de Luray mais on ne sait pas quoi !

Wally a également été aperçu à Austin, toujours aux Etats-Unis, en compagnie de François Tetaz.

Via @wunderaudio sur Twitter
On sait également qu'il a commandé des dessins à un artiste nommé Alex Bertram-Powell. Alors ? Couverture d'album ? Posters de concerts ? Décor de clip ? On ne sait pas, mais tous les espoirs sont permis.

Enfin, un prochain album produit par Spirit Level et rassemblant plusieurs artistes travaillant sous cette bannière doit sortir le 29 mars.


Les Basics, de leur côté, ne sont pas en reste. Kris est actuellement en Mongolie pour un temps de travail avec la Croix Rouge mais il a confirmé la sortie d'un album live qui s'intitulera "In The Rude!" et sortirait pour sa part le 29 avril. Au nom du trio, il a aussi publié un dessin qui pourrait être la pochette de ce futur album signée Justlittlefreak, dessin que je trouve assez peu flatteur, malheureusement, mais ceci n'engage que moi. 


Enfin, et pour rester dans l'ordre chronologique de tous ces événements, Wally sera présent au MoogFest le 18 mai prochain pour de nouveaux concerts avec l'Ondioline Orchestra et un nouvel hommage à Jean-Jacques Perrey. 

Donc, comme je l'écris très souvent, affaires à suivre et encore de beaux articles en perspective !

mercredi 8 mars 2017

Fin d'année ausralienne.

Comme tous les ans, depuis qu'il s'est expatrié à New York, Wally a quitté les Etats-Unis pour se rendre en Australie courant décembre. L'occasion pour lui de se rapprocher des siens pendant les fêtes de fin d'année, de consulter à nouveau sa dentiste (si !) mais aussi de donner deux concerts en compagnie de ses camarades des Basics. 

Il fut d'abord l'invité d'honneur du dernier concert de cette deuxième session de The Songroom, le 28 décembre. 


La seconde représentation a été donné dans une salle de concert appelée Howler également à Melbourne. Ce concert pourrait faire l'objet d'une sortie en CD à l'occasion du quinzième anniversaire du trio. Une nouvelle affaire à suivre, donc, en espérant que cela marche, cette fois, puisque le dernier projet de réédition d'anciens albums a été un échec faute d'inscriptions au financement participatif.

Enfin, un autre concert a été donné au Théätre Royal à l'occasion de la Saint Sylvestre. 

Et dès le 3 janvier, Wally regagnait les Etats-Unis pour la suite des enregistrements de son nouvel album que l'on attend avec de plus en plus d'impatience.

samedi 28 janvier 2017

Sa version de Wuthering Heights.

Il est de notoriété publique que Wally est un très grand fan de Kate Bush mais à ma connaissance, il n'avait jamais encore osé s'attaquer publiquement à un de ses morceaux. Ce fut chose faite en décembre dernier lorsqu'il reprit son tube "Wuthering Heights" dans un piano bar de New York accompagné par le pianiste Joe McGinty (ex-Psychedelic Furs). Et le résultat est pour le moins... comment dire ? Surprenant ! Car il s'agit plus d'une imitation que d'une véritable reprise et quand on connaît le timbre haut perché de Kate Bush, on se dit que Wally ne maîtrise finalement pas si mal le falsetto ! Au risque même de se casser la voix ! En tout cas, cette vidéo prouve une fois de plus à quel point Wally ne se prend pas au sérieux et il est toujours extrêmement rafraichissant de le rappeler.



En attendant, place tout de même à la version signée Kate Bush à laquelle ce délire ne rendait pas totalement justice, soyons honnêtes !






lundi 9 janvier 2017

La vie est une farce !

Courant octobre 2016, ceux qui se donnent la peine de suivre assidûment l'actualité de Wally ont commencé à entendre parler de l'Ondioline Orchestra un ensemble musical voué à préserver l'héritage culturel de Georges Jenny, inventeur (français, s'il vous plaît !) d'un drôle d'instrument de musique électronique appelé l'Ondioline. 

L'orchestre était composé de musiciens variés tel que Rob Schwimmer, Joe Ginty, divers membres du groupe Zammuto, et bien sûr, Wally lui-même !


Leur concert, prévu à New York le 22 novembre 2016 devait être un hommage au musicien français Jean-Jacques Perrey, pionnier de la musique électronique en France. Tellement pionner que je dois avouer, à ma très grande confusion, que son nom m'était totalement inconnu. Cependant, ce morceau n'était pas sans me dire quelque chose :


Et c'est en écoutant la passionnantes interview que Wally a donnée le 2 novembre 2016 au journaliste Irwin Chusid de la radio new-yorkaise WFMU que j'ai découvert, non seulement que le travail de "Mr Ondioline" ainsi qu'on appelait aussi Jean-Jacques Perrey ne m'était pas totalement inconnu et que cet homme était également très cher au cœur de Wally.

© Cybele Malinowski
Quel enthousiasme de la part de Wally ! Quel bonheur de l'entendre évoquer la culture française avec tant de passion ! Grâce à cette émission, j'ai pu découvrir, toute française que je suis, que l'Ondioline était partout, de la musique du film-culte La Vache et le Prisonnier à cette chanson que Wally adore depuis longtemps ! 


J'ai même découvert, au fil des interviews et de mes recherches que Jean-Jacques Perrey était le compositeur de la musique de cet interlude qui avait le don de m'enchanter lorsque j'étais petite : 


La vie est quand même extraordinaire ! N'est-il pas incroyable de découvrir que lorsqu'on était enfant, on appréciait le travail d'un musicien sans trop savoir qui il était puis de devenir, quarante ans plus tard, fan d'un autre musicien qui vous fait littéralement voyager dans le temps en exhumant ces souvenirs ? Wally qui n'était pas né à l'époque me fait découvrir les œuvres d'un pionnier de la musique électronique française que je connaissais pourtant vaguement quand j'étais moi-même une toute petite fille. A croire que j'étais vouée à devenir fan de cet être qui n'existait même pas, alors ! Si ce n'est pas le destin, ça, dites-moi ce que c'est !
Ou alors, plus simplement, mes goûts musicaux ont toujours été parfaitement cohérents ! 

La vie est extraordinaire, oui... Mais elle peut être aussi terriblement cruelle ! Car pas plus tard que le 5 novembre, nous eûmes la stupéfaction d'apprendre le décès de Jean-Jacques Perrey, des suites d'un cancer foudroyant ! Le jour-même, Wally lui rendait hommage dans un très long et très émouvant statut sur Facebook, assorti de cette adorable photo :

Bonjour, mes amis

Je sais qu’il y a longtemps que je ne vous ai écrit aussi longuement. J’en suis désolé. Aujourd’hui, malheureusement, c’est parce que les nouvelles sont mauvaises.

Nous avons perdu une longue liste d’êtres lumineux, cette année mais le plus triste, pour moi, est le décès récent de Jean-Jacques Perrey, un visionnaire de la musique pop alternative, pionnier des techniques de samples sauvagement rythmés et unique virtuose de ce rare instrument de musique électronique qu’est l’Ondioline.

Je ressens douloureusement le départ de Jean-Jacques car, durant ces deux dernières années, j’ai eu l’honneur de rencontrer l’homme et de passer plusieurs jours merveilleux en Suisse chez lui, à parler musique, en apprendre plus sur sa virtuosité à jouer de l’Ondioline et à voir son sourire malicieux et l’éclat de ses yeux que l’on peut percevoir dans sa musique.

J’ai entendu pour la première fois la musique de Jean-Jacques quand mon ami et collaborateur Franc Tetaz m’a fait découvrir le classique de Perrey et Kingsley The In Sound From Way Out  en 2005. Les sonorités hautement inhabituelles et étrangement drôles m’ont immédiatement fait dresser l’oreille mais il y avait une complexité dans les sons et les arrangements ainsi qu’une sensibilité dans la prestation qui donnaient à la musique une profondeur allant bien au-delà de ce que certains appelle la « nouveauté ».  Je suis tombé amoureux et quand, quelques semaines plus tard à peine, j’ai eu la chance de tomber sur une vraie malle au trésor contenant des albums de Perrey et Kingsley et des albums solo de Jean-Jacques Perrey dans un magasin à Mentone, j’ai commencé à m’imprégner de la richesse de cette merveilleuse musique que produisait cet homme dans les années 60.

Si vous n’êtes pas familiarisé avec le travail de Jean-Jacques durant cette période, j’ai réalisé une petite sélection sur Spotify :

https://play.spotify.com/…/…/playlist/5B3epg5vzUpsemR4CH0wkv

Au cours des dernières années, j'ai exploré plus en profondeur l'histoire de Jean-Jacques, recherchant des enregistrements précoces et rares, et m'émerveillant des aspects féériques de sa vie richement détaillés dans le livre écrit par sa  biographe et collaboratrice Dana Countryman, Passport to the Future.

Quand l’idée d’un album explorant les instruments de musiques rares et les procédés de production du vingtième siècle, Forgotten Futures (futurs oubliés) a commencé à émerger en moi, la première chose que j’ai créée fut un morceau pour Jean-Jacques. Ses techniques artisanales, reconnaissables entre toutes, de manipulation de sons enregistrés replacés dans des séquences rythmiques et mélodieuses, la construction d’arrangements autour de ses sons qui, eux-mêmes, annoncent d’autres périodes d’expression musicales sont une source d’inspiration immense pour l’intersection entre temps et textures avec laquelle j’aime jouer.

Il y a quelques années, j’ai envoyé une démo de mon morceau à Jean-Jacques et, pour mon plus grand plaisir, sa fille Patrica et lui m’ont répondu de manière très positive et m’ont invité à leur rendre visite en Suisse. J’y fus quelques semaines plus tard à peine.

A partir de ce moment, j’eus la chance de découvrir qu’un de mes grands héros musicaux s’avérait être le plus chaleureux et généreux des êtres humains. J’ai eu l’impression d’avoir rencontré mon grand-père spirituel. Resté un fan obsessionnel, j’ai été également épaté de découvrir de riches et rares enregistrements jamais publiés que Jean-Jacques et Patricia ont sorti de leurs archives et dans lesquels figurait ce petit instrument  bien spécial qui avait consumé JJ dès le début de sa vie musicale : l’Ondioline. Je me suis senti investi du devoir de partager ce brillant et ancien travail avec le monde entier, tant il me paraissait fort, si ce n’est plus fort que le travail pour lequel Jean-Jacques est connu et reconnu, et durant les dernières années, cela a été un projet passionnant pour moi que de collecter des enregistrements expérimentaux, des bobines de démos et autres artefacts uniques en leur genre, les retranscrire en préservant le plus de détails possibles puis faire soigneusement restaurer ces enregistrements.
Ce faisant, j’ai été amené à découvrir un certain nombre de morceaux de musique de Jean-Jacques et je peux honnêtement dire qu’ils comptent parmi les choses les plus remuantes et belles que j’aie jamais entendues.

Jean-Jacques aurait dû faire le voyage jusqu’à New York dans quelques semaines pour assister à un hommage que je produis avec un nouvel ensemble musical appelé Ondioline Orchestra. J’avais espéré remettre entre ses mains à ce moment-là une copie de la compilation de raretés jouées à l’Ondioline que j’ai produites.

Pour l’instant, en hommage à ce grand musicien, ce producteur inventif et ce bon vivant inspirant dont l’esprit s’est envolé vers le cosmos, voici une version rare encore non réalisé d’un d’une de ses mélodies triomphantes, Pioneers of the Stars.

http://jean-jacquesperrey.bandcamp.com/

J’envisage de continuer et de célébrer la musique incroyable de Jean-Jacques avec le concert de l’Ondioline Orchestra le 22 novembre à New York. Si vous êtes dans la ville, s’il vous plaît, venez et faites la fête avec nous, ce sera une nuit spéciale : un concert très intime où figureront deux Ondiolines totalement restaurées, peut-être la première prestation depuis les années 50 où deux exemplaires totalement fonctionels de ces instruments chanteront ensemble dans la même salle.

http://natsaw.co/jeanjacquesperry

Je sais que Jean-Jacques était excité par la reconnaissance récente de son travail et le fait que les gens entendraient finalement quelques-unes de ces trésors non encore découverts. J’espère que vous pourrez prendre le temps d’écouter  et d’entendre son esprit musical unique. Son travail m’inspire quotidiennement.

Pour cela, tout ce que je peux dire, c’est merci.

X
Wally

Tout aussi émouvante fut la deuxième interview de Wally par Irwin Chusid sur WFMU, audible ici au cours de laquelle il a annoncé la création du label Forgotten Futures qui lui permettra d'éditer tous ces titres introuvables de Jean-Jacques Perrey.

Émouvant aussi, le faire-part de décès de ce dernier, comportant une mention pour notre cher Gotye.

Nous n'avons visiblement pas fini d'entendre parler de cette belle rencontre. La preuve : une compilation intitulée Jean-Jacques Perrey et son Ondioline  devrait paraître sous peu via le label Forgotten Futures et être disponible en CD, vinyles et version digitale mais aussi en nombre limité alors à vos clics dès que possible !  https://jean-jacquesperrey.bandcamp.com/