samedi 27 mai 2017

Et du côté des Basics ?

Pendant que Wally se consacrait au Moogfest et à l'Ondioline Orchestra, Kris se déchaînait littéralement pour assurer la promotion du dernier live des Basics intitulé In The Rude! L'album est à présent audible sur toutes les bonnes plateformes de téléchargement mais il est vrai que rien ne vaut le plaisir de tenir un CD entre ses mains et de se régaler des petits livrets qui vont avec. 

N'empêche ! En attendant l'arrivée de ma propre commande chez moi, je n'ai pu résister au plaisir d'une première audition. L'album est sympathique et restitue avec exactitude l'ambiance de ce que peut-être un concert des Basics : plaisanteries entre les trois musiciens, petites imperfections, riffs et solos de batteries à tomber, voix impeccables, public conquis, morceaux rock intenses et purs moments de grâce à l'image de cette version de Home Again qui est probablement la plus belle de toutes celles qu'il m'ait été donné d'entendre !
Le seul bémol que certains fans opposent à la sortie de ce nouvel album en public vient du fait que l'on entende toujours plus ou moins les mêmes chansons. L'album compte cependant un nouveau titre Bitten By The Same Bug que Barry C Douglas a une fois de plus mis en scène dans un clip plus que déroutant.




J'avoue que j'étais tout excitée à l'annonce de ce clip surprise mais honnêtement, je m'étais attendue à autre chose. J'aurais sans doute préféré voir plus longuement les musiciens sur scène ! 

Par ailleurs, nous avons appris la semaine dernière que les trois compères s'étaient mis en relation pour réaliser un enregistrement. Une entreprise pour le moins intercontinentale puisque Wally se trouve à New York, Tim est demeuré dans son Australie natale tandis que Kris travaille actuellement en Mongolie pour une association luttant contre les violences domestiques envers les femmes et les enfants. 
Il s'agissait en fait d'une reprise du titre des Beatles A Day In The Life qui sera diffusé sur ABC Radio National ce 28 mai à 11h du matin, heure australienne, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la sortie du mythique Sgt Peppers Lonely Hearts Club Band. A ne pas manquer, donc ! Mais avec le décalage horaire, cela va tomber au beau milieu de la nuit, une fois de plus ! Espérons que des podcasts seront disponibles. Voire un clip ! On peur rêver !

dimanche 21 mai 2017

Futurs oubliés bien présents.

C'est d'abord sur son compte Twitter puis par le biais d'une Newsletter que Wally a annoncé la première production de son label Forgotten Futures : une compilation de morceaux rares et inédits du génial Jean-Jacques Perrey sobrement intitulée Jean-Jacques Perrey et son Ondioline. Il est possible de se rendre sur le site pour s'offrir cette compilation soit en format numérique, soit sous la forme d'un magnifique vinyle transparent du plus bel effet assorti de divers livrets. 


Dans la foulée, Wally a aussi annoncé la création d'un compte Twitter et Instagram pour ce nouveau label. 

Puis, il s'est rendu au Moogfest comme prévu pour y donner un premier concert le 18 mai. Malheureusement je l'ai raté car il était diffusé en streaming en pleine nuit. Un regret d'autant plus grand qu'il a chanté L'âme des Poètes et j'aurais donné cher pour l'entendre chanter enfin en français. Je me console avec les vidéos de répétition qu'il a postées sur son compte Instagram. Il y respire le bonheur comme on peut le voir ici et même s'il paraît un peu plus concentré sur cette vidéo précise. 

Puis ce matin, à 6h30 (minuit et demi en Caroline du Nord où se tient le Moogfest), Wally s'est livré à un exercice des plus étonnants : après une brève allocution, il a joué le Prélude au Sommeil du même Jean-Jacques Perrey devant une audience quelque peu confidentielle. Le contenu de cet album extrêmement planant a été conçu par Jean-Jacques Perrey pour aider les insomniaques à s'endormir et avant de se mettre à l’œuvre, Wally a très gentiment invité le public "à écouter, à s'endormir ou à partir en toute discrétion s'ils le souhaitaient".  Et lorsqu'il s'est installé aux claviers, les lumières ont baissé puis on n'a plus vu que la couverture de l'album en plan fixe. Le but n'était pas d'admirer Wally en train de jouer (non que cela m'aurait dérangée !) mais bien de se laisser emporter par cette envoûtante musique que voici : 



Si certaines fans semblent avoir été un peu déçues de ne pouvoir observer leur idole en pleine action, j'ai décidé pour ma part de me prêter au jeu. Il était certes tard aux Etats Unis mais en France, c'était le petit matin et c'est depuis le fond de mon lit que j'ai écouté les doux sons mêlés des orgues et de l'Ondioline jusqu'à atteindre un état de semi-conscience digne de ceux que l'on peut atteindre lors d'une séance de sophrologie. Meilleur encore, peut-être. Incroyablement plus relaxant. 
Étrangement, c'est le silence qui m'a éveillée à la fin de la prestation. Je ne suis pas même certaine d'avoir entendu l'intégralité de ces suaves mélopées. Pas consciemment, du moins. La fin m'a donc paru abrupte. Le streaming était interrompu et Wally parti. Il avait filé comme un rêve. Le Prélude au Sommeil avait été des plus efficaces. 

dimanche 7 mai 2017

Le champion des reprises et des adaptations.

En plus d'être un musicien incroyablement créatif, un mélodiste fabuleux, Wally s'y entend comme personne pour reprendre des titres existants et les interpréter magistralement. Mieux : il ne fait pas que les interpréter, il se les approprie littéralement et en fait parfois une œuvre à part entière ! Ci-dessous, les versions originales de trois chansons et leur reprises par Wally. 

D'abord le tube Ghosts du groupe Japan et sa puissante reprise par Wally. 



 

Il reprend Graceland de Paul Simon avec le groupe The Little Stevies.


 

Et voici probablement une de ses reprises les plus épurées, celle du sautillant titre I just can't get enough de son groupe préféré, Depeche Mode devenu grâce à lui une chanson grave et obsédante, servie par de très jolies photos du groupe et de Wally lui-même !



lundi 1 mai 2017

The Night Game - The Outfield : encore une collaboration fabuleuse !



Cette chanson est absolument géniale ! Elle a quelque chose des années 80, elle donne la pêche, elle sent bon les vacances, l'été, le soleil, le vent chaud qui passe par la vitre ouverte de la voiture et vous ébouriffe les cheveux tandis que vous filez à vive allure... Pourquoi en parler ici ? Tout simplement parce que c'est Wally qui en assure les chœurs. Alors forcément, on écoute en boucle ! Il n'existe pas de copie physique du single pour l'instant mais comme d'habitude, on peut l'écouter ou le télécharger via ce lien. Et on souhaite une belle et longue vie à The Night Game.