mardi 8 décembre 2015

L’album de Gotye en progrès !

Dans une interview téléphonique donnée à la radio australienne Triple J, Wally a annoncé qu’il avait composé environ la moitié de son album  à venir.

Une nouvelle qui réjouit ses fans sans pour autant les surprendre : ceux qui suivent régulièrement son actualité savent que l’homme était bel et bien au travail. 

Parti à New York depuis environ un an, il y a été vu en quête d’un thérémine, puis d’un Moog ou aux prises avec diverses machine électriques, boîtes à rythmes et autres…

La rumeur laisse entendre que ce nouvel opus se présentera sous la forme d’un concept album consacré aux créateurs de la musique électro et dans la lignée de son titre “State of The Art”.

Wally n’a ni confirmé ni démenti. Joue-t-il à faire des mystères ou ne sait-il pas encore quelle direction exacte vont prendre ses créations ? On sait qu’il lui faut du temps pour finaliser un album. “Making Mirrors” a maintenant plus de quatre ans. Il est sorti cinq ans après “Like Drawing Blood”. Si Wally maintient son rythme de croisière, il faudra vraisemblablement attendre un ou deux ans de plus pour découvrir le nouvel album signé Gotye. 

D’ici-là, il pourrait bien nous surprendre encore et de toute façon, il ne laisse pas sans nouvelles ses vrais fans : ceux qui savent attendre.

samedi 21 novembre 2015

The Age of Entitlement : l’album et la tournée.

L’album tant attendu est sorti, comme convenu à la mi-août 2015. J’ai eu le plaisir de le recevoir à l’heure dite, accompagné de quelques photos et du lien me permettant de télécharger “The Path To Entitlement” le fameux bonus de 35 titres inédits et autres démos réservés à ceux qui auraient commandé l’album assez tôt. Cette partie de l’envoi est très intéressante : on peut littéralement assister à la genèse et la naissance de certains titres au fil de répétitions d'Abbey Road ou de refrains parfois chantonnés en aparté. C’est très émouvant. On découvre aussi quelques excellents titres dont on regrette qu’ils ne soient pas inclus dans l’album. Ces bonus sont de véritables trésors.

2015-08-19 The Age of Entitlement   bonus

L’album en lui-même a été chaleureusement accueilli par la critique et c’est mérité. Un album plus mature que les précédents où l’on parle de politique et de peines de cœur. Je me permettrai seulement de regretter qu’un seul titre soit chanté par Wally. En même temps, la plupart des chansons ont été écrites par Kris et donc chantées par lui.  Wally a coécrit quelques titres et s’est principalement impliqué dans les arrangements et bien sûr, les percussions.

L’album a été suivi d’une tournée australienne en octobre que je ne résumerai pas car mon ami virtuel Stephen Scott s’en est magnifiquement chargé via ce clip.


De quoi nous donner envie de revoir bien vite le trio sur scène mais cela ne semble malheureusement pas à l’ordre du jour. Le groupe a, en effet, annoncé que cette tournée pourrait être la dernière mais ils nous ont déjà habitués à ce genre d’annonce alors, affaire à suivre !

dimanche 23 août 2015

“Baywara” devient “Westwind”

C’est au mois de juillet que la nouvelle a été annoncée. Le titre du documentaire Baywara a été changé en faveur de Westwind, “plus en adéquation avec l’histoire de Djalu et avec les chansons que l’on entend dans le film”, d’après ce que l’on peut lire sur la page Facebook consacrée au projet. 

Je ne peux m’empêcher de le regretter, même si les raisons avancées tiennent la route. “Baywara” était un titre puissant, intrigant… J’aimais l’idée que le titre d’un documentaire consacré à un clan d’Aborigènes d’Australie soit au moins dans la langue de ces derniers. 

Mais bon… La production a ses raisons que la raison ignore. Reste un projet remarquable et une nouvelle bande annonce très émouvante qui semble vouloir mettre un peu plus l’accent sur la présence de Wally dans l’aventure et sur son lien privilégié avec Djalu et sa famille. 


Quelle émotion d’entendre Larry, l'un des fils de Djalu, parler de Wally comme de son frère et Wally présenter Djalu comme son père lors d’un concert ! Ce sont des images que je ne peux pas regarder sans verser une petite larme. 

Parce que je me demande si Djalu ne l’aurait pas trouvé, ce successeur, qu’il cherche tant, ce porteur de sa mémoire, cet être capable de voir l’invisible… Wally n’est-il pas déjà capable de percevoir des mélodies là où nous n’entendons que bruits étranges ou vieilles chansons bizarres puis de les sublimer dans les albums de Gotye ? Qui sait sur quels chemins inattendus va le mener cette extraordinaire sensibilité d’artiste ?

lundi 10 août 2015

Les Basics disent “oui” à l’amour !

Après avoir dévoilé le deuxième trailer de leur album à venir, 

 
les Basics ont annoncé leur participation au premier volume de la compilation #SayYesToLove en faveur de l’adoption du mariage entre personnes de même sexe en Australie. 

Say Yes To Love

C’est leur chanson What do You See In Me ? qui apparaîtra sur l’album auquel participe bon nombre d’autre célébrités australiennes et qu’il est possible de télécharger ici. Il semble en effet qu’il n’existe pas de version CD ou vinyle de cette compilation et c’est bien dommage. Par contre, un second volume est déjà prévu. 


Un bel engagement qui n’est pas véritablement surprenant quand on se rappelle la collaboration récente du Basic Rock and Roll Party avec une autre formation politique appelée Australian Sex Party qui ne cache pas son soutien à la communauté homosexuelle, entre autres. 

On ne sait pas si les Basics figureront sur le second volume de #SayYesToLove mais ce qui est sûr, c’est que leur propre album The Age of Entitlement sortira bel et bien le 14 août prochain. Et le groupe à fait une bien belle annonce puisqu’ils ont révélé que tous ceux qui ont commandé leur nouvel album avant le 27 juillet recevront à titre de bonus et en plus des cartes postales et badges promis un enregistrement numérique de 35 titres, démos, répétitions, etc… Intitulé The Path to Entitlement cet album digital est présenté comme une sorte de making of de ce nouvel opus. 

Et a propos de making of, le trio vient de mettre en ligne le troisième – et apparemment dernier – trailer de l'album où l’on peut voir des images un peu moins brouillées des enregistrements réalisés l’an dernier à Abbey Road. 


Décidément, les trois compères semblent bien décidés à combler leurs fans ! En effet, les dates d'une nouvelle tournée devraient être annoncées à la mi-août, après la sortie officielle de l'album.

jeudi 30 juillet 2015

"Hearts A Mess" au secours de la Grande Barrière de Corail.

Une fois de plus, Gotye met sa musique au service d'une belle et noble cause : dans ce spot illustrant la campagne Take Another Look lancée par Greenpence, on reconnait aisément la rythmique si particulière et les notes vaporeuses de "Hearts A Mess".

"Un des joyaux océaniques de notre planète est menacé par l’industrie du charbon, et la moitié de la grande barrière de corail a déjà disparu." peut-on lire sur la page Google de Greenpeace France, "Pour demander à l'UNESCO  de surveiller et protéger ce site faisant partie du patrimoine mondial de l'humanité >> http://www.takeanotherlook.gp/fr_BE/

It's time to #SaveTheReef  !" 

Décidément, l'environnement est une très grande préoccupation pour Wally et son engagement dans de telles campagnes rend ses fans vraiment fiers de lui. 

lundi 13 juillet 2015

"The Age of Entitlement"


C'est par le biais de ce sombre et mystérieux trailer que les Basics ont annoncé la sortie prochaine de leur nouvel album intitulé "The Age of Entertainment". Disponible à partir du 14 août, l'album peut d'ores et déjà être pré-commandé en vinyle, CD ou version numérique sur le site officiel du groupe : http://www.thebasics.com.au/

Un premier clip est déjà visible sur ce site ainsi que sur tous les bons sites de streaming qui se respectent,  celui de "Tunaomba Saïdia" ("Nous avons besoin d'aide", en kényan). Réalisé pendant le récent séjour de Tim et Kris au Kénya, (ce qui explique que l'on n'y voie pas du tout Wally), le clip a été réalisé selon les codes du style "benga", très populaire en Afrique de l'Est. La chanson raconte les mésaventures et le désarroi d'une famille d'Ougandais qui ont fui leur pays sur un bateau de fortune pour tenter leur chance en Australie mais qui se retrouvent dans un centre de rétention où ils endurent les pires tourments. Une cause chère au cœur de nos trois amis.

Tunaomba saidia

She cannot remember the day she left Uganda
And if you had asked her, her eyes would drift right past her
From her home she'd come so far
She had hope within her heart

Her brother, he'd been taken
And a soldier they had made him
And when they protested, her father he was arrested
In that land you have no choice
In that land you have no voice

And he said
"Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?"
Is it too much to wish for a life that could be peaceful?
Tunaomba saidia

So they told him they would kill him
If he did not do what they tell him
And his family in danger put their lives in the hands of a stranger
In a boat that traveled far
Heading for Australia

They were picked up by the navy
Out where the ocean is wavy
To an island were directed
Where they were separated
Like a prisoner of war
Like a common criminal

And they say
"Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?"
Is it too much to wish for a life that could be peaceful?
Tunaomba saidia

How was this better than their homeland?
And why did no one seem to care?
So full of problems, full of violence
There was so many people there

Like this one time, she was taken
By a guard who stripped her naked
And when she protested
Her father, he was arrested
In this place you have no choice
In this place you have no voice

And she said
"Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?"
Is it too much to wish for a life that could be peaceful?
Tunaomba saidia

For a year now they'd been waiting
In their hearts they'd been hoping, praying
For a chance to be together
And escape this life of torture
And hear the words they'd travelled far to hear
Welcome to Australia

And we say
"Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?"
Is it too much to wish for a life that could be peaceful?
Tunaomba saidia
Tunaomba saidia

Tunaomba saidia

Elle ne se rappelle pas le jour où ils ont quitté l’Ouganda
Et si vous lui aviez demandé, ses yeux se seraient détourné
Vers le foyer, si lointain, dont elle venait
Elle avait de l’espoir plein le cœur.

Son frère avait été pris
Et on en avait fait un soldat
Et quand ils avaient protesté, son père avait été arrêté
Dans ce pays, on n’a pas de choix
Dans ce pays, on n’as pas de voix

Et il dit
"Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?"
Une vie paisible, est-ce trop demander ?
Tunaomba saidia

Alors ils lui ont dit qu’ils le tueraient
S’il ne faisait pas ce qu’ils demandaient
Et sa famille, en danger, remit sa vie entre les mains d’un étranger
Sur un bateau ils partirent loin,
Direction, l’Australie.

Ils furent arrêtés par la marine,
Bien loin, là où l’océan fait des vagues
Furent conduits vers une île,
Où on les sépara
Comme des prisonniers de guerre
Comme des criminels de droit commun,

Et ils disent
"Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?"
Une vie paisible, est-ce trop demander ?
Tunaomba saidia

En quoi est-ce mieux que leur pays ?
Et pourquoi personne ne semble-t-il s’en préoccuper ?
Tant de problèmes, tant de violence,
Il y avait tant de gens là-bas.

Comme cette fois où elle fut prise
Par un garde qui lui arracha ses vêtements
Et lorsqu’elle protesta
Son père fut arrêté
Dans cet endroit on n’a pas le choix
Dans cet endroit on n’a pas de voix

Et elle dit
"Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?"
Une vie paisible, est-ce trop demander ?
Tunaomba saidia

Depuis plus d’un an, ils avaent attendu
Dans leur cœur ils avaient éspéré, prié
Pour avoir une chance d’être ensemble
Et échapper à cette vie de torture
Et entendre les mots pour lesquels ils étaient partis si loin
Bienvenue en Australie

Et nous disons
"Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?"
Une vie paisible, est-ce trop demander ?
Tunaomba saidia
Tunaomba saidia

Mais si engagés soient-ils, les Basics ne renient en rien leur attachement à des rythmes plus rock et des paroles plus légères. Ainsi, ils viennent de nous livrer un autre clip, celui de "Roundabout", titre bien connu des fans de longue date. La chanson est enfin nantie d'un son studio tout propre et le clip est illustré par des photos prises lors des sessions d'enregistrement dans les studios d'Abbey Road, l'an dernier. On espère que tout l'album sera de la même trempe !


dimanche 5 juillet 2015

Du vieux avec du neuf.

Au printemps dernier, le site de la NFSA nous faisait part de l’expérience sonore purement et simplement géniale à laquelle les Basics ont participé. 

Tout a commencé avec Kaleena Briggs et Nardi Simpson chanteuses australiennes formant le duo Stiff Gins, spécialisé dans les chants traditionnels autochtones. Elles ont ont eu l'idée de faire enregistrer leurs voix sur un cylindre de cire pour donner à leurs enregistrement un son volontairement suranné. Le résultat est étrange. On croirait entendre une chanson enregistrée au début du XX° siècle avec les moyens de l'époque.  Les différentes phases de l’expérience peuvent être observées et écoutées ici

On découvre également sur cette page que nos chers Basics ont eux-même tenté l’expérience en chantant leur titre "I Don't Need Another", seulement accompagnés par à la guitare acoustique par Tim et en se déplaçant eux-mêmes devant le phonographe afin de créer les variations de son dont se chargerait aujourd'hui un ingénieur équipé de toute la technologie moderne. 

Le résultat, enregistré en une seule prise est bluffant, vaguement fantomatique, dérangeant peut-être et surtout terriblement émouvant ! On jurerait que le trio a voyagé dans le temps et qu'on a retrouvé leurs œuvre enregistrée sur quelque très ancien support, comme le témoignage de leur passage inattendu dans un lointain passé. 

A savourer sans modération. 

dimanche 17 mai 2015

L'ADN de la musique.

Wally se trouve toujours à New York où il poursuit ses expériences musicales et sonores.

Dans le clip ci-dessous, nous le voyons à l’œuvre avec son ami j.viewz qui conduit un ambitieux projet sur son site Internet : il s'agit, pour le musicien, de décrypter littéralement l'ADN de la musique en permettant à son public d'assister en temps réel à la conception intégrale d'un album. Choix des lieux de travail, des instruments, des collaborateurs, des samples, écriture des paroles ou des mélodies, tout y est expliqué par le menu et illustré par de petites vidéos. 

Dans celle-ci, nous voyons j.viewz se rendre auprès de Wally, dans l'appartement ou le studio (ou l'appartement aménagé en studio) qu'il occupe à New York.

"Je suis en chemin pour rendre visite à Gotye. annonce j.viewz, Ce qu'on ne sait pas à son sujet, c'est que c'est un collectionneur des plus intéressants vieux modèles de synthétiseurs et de boîtes à rythmes. J'aime la musicalité et la bizarrerie de tout ce qu'il fait avec des éléments rythmiques."

Le reste n'est que plaisir de voir les deux compères travailler, notamment sur le Wurlitzer Sideman de Wally, première boîte à rythme produite et commercialisée aux USA vers la fin des années 50.

La délectation que les deux amis éprouvent à brancher ces machines à l'aspect rébarbatif est contagieuse. Et quel bonheur d'écouter les sons qu'ils collectent ou de les entendre entonner "I'm not in Love", le vieux tube de 10cc !

Bref, deux artistes en pleine inspiration dont on attend impatiemment de découvrir le travail abouti !


jeudi 23 avril 2015

Pendant ce temps, en Australie…

Après le départ de Wally pour les Etats-Unis, les deux autres membres des Basics ne sont pas restés inactifs, loin de là ! 

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Ce n'est qu'un au-revoir de Wally (et sa marionette) à Kris.
D’une part, Kris a donné plusieurs concerts en solo. Le premier, début mars,  dans un club appelé The Catfish et le second vers le milieu du mois dont voici la très belle affiche.

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Deux concerts gratuits, cependant ! Je trouve ça un peu dommage : tout travail mérite salaire, tout talent aussi et celui de Kris ne devrait pas être bradé de la sorte ! 

Le 22 mars, il a donné une interview assez longue au magazine “Hot & Delicious”. Malheureusement, l’interview est un peu difficile à obtenir car il faut la télécharger via iTunes ! 

Tim, de son côté, était également bien loin d’être inactif mais son actualité était bien plus personnelle puisque le 11 avril dernier, il a épousé sa compagne Felicity Cripps, membre du groupe Hoy qui avait accompagné pendant un certain temps les Basics en tournée. 

150411 Mariage de Tim et Felicity

Une nouvelle qui a réjoui le cœur des fans mais qui les a tout de même un peu pris de court car personne ne s’y attendait même si nous savions que ces deux-là formaient un couple heureux depuis plusieurs mois.  Un peu triste, peut-être, que Wally n'ait pas assisté à cette cérémonie.

Enfin, les deux compères ont été mandés par le festival Human Rights Arts and Film Festival pour réaliser la musique de leur clip promotionnel. Le titre “Wadadja” (cérémonie d’alliance) est audible ci-dessous. 


 Quant à l’album à venir l’idée reste tout à fait d’actualité. Une version vinyle et une version digitale devrait en être proposés dans les mois à venir. Affaire à suivre !

dimanche 12 avril 2015

Where is Wally ?

Il semblerait que je sois allée un peu vite en besogne, le jour où j’ai écrit que ce blog allait rester en sommeil suite au départ de Wally pour New York et à la séparation des Basics dont on ne sait toujours pas exactement si elle sera provisoire ou définitive. 

En vérité, les nouvelles n’ont cessé de pleuvoir pendant les semaines qui viennent de s’écouler.

Tout d’abord, dès le 6 mars, Wally s’est produit une fois encore sur scène en Australie dans le cadre du festival WOMADelaide.  Il était, pour cette prestation, accompagné par le groupe aborigène Bärra West Wind fondé par Larry Gurruwiwi, le propre fils du fameux Djalu auquel est consacré le film Baywara

Cette photo a été prise dans les loges, juste avant le concert. On reconnaît facilement Djalu à notre gauche et bien entendu, Wally à notre droite. 



J’ai d’ailleurs appris, à cette occasion, une nouvelle aussi formidable qu’émouvante ! Suite à leurs rencontres, à leur collaboration et au temps passé ensemble, Djalu a carrément décidé… d’adopter Wally ! Il est devenu son fils au même titre que Larry ! C’est un geste si fort, si rare, si incroyable que j’en ai été émue aux larmes ! Dans mon article consacré à Baywara, j’avais supposé que Wally avait pu être adopté par le clan où il semblait s’être parfaitement intégré… mais adopté en tant que fils par Djalu lui-même, par cette mémoire vivante de tout le peuple aborigène, c’est proprement incroyable et j'imagine bien que c’est un privilège qui ne doit pas être accordé au premier Blanc venu ! Une nouvelle preuve, s’il en fallait une, que Wally est une personne exceptionnelle ! Un humaniste véritable comme il n’y en a plus beaucoup dans notre triste monde ! 

Djalu et Wally
Une photo magnifique qui dit tout mieux que des mots.
Après ce concert unanimement acclamé dont je n’ai malheureusement pas d'extrait,  Wally s’est envolé pour les Etats-Unis mais on l’a revu sur scène dès le 21 mars, en guest star au concert de Zammuto. 

150321 Guest star au concert de Zammuto

Un show où une de mes amies du groupe des Wall-Nuts a eu la chance de se rendre et qui était absolument fabuleux, selon elle. 

Quelques jours plus tard à peine, on a appris que Somebody That I Used To Know avait remporté pour la troisième année consécutive l’APRA Music Award du titre australien le plus joué à l’étranger. Et le clip de ce même titre à déjà très allègrement dépassé les six millions de vues ! 

Finalement, on se réjouit de savoir qu’après tout ce temps passé en tournée, entre deux avions, sur scène ou au fond du bush australien, Wally ait tout de même fini par se remettre à enregistrer ! 

Il est grand temps qu’il renouvelle l’exploit !

dimanche 1 mars 2015

Trois concerts et puis…

Comme annoncé dans l’article précédent, les Basics se sont donc retrouvés le 13 février dernier à Adelaïde en Australie pour un passage à la radio suivi d’un concert dans le cadre du Adelaide Fringe Festival. 

Les trois amis ne semblaient pas particulièrement concernés par l’interview radiophonique, passant plus de temps à plaisanter entre eux qu’à apporter des réponses pertinentes aux questions qui leur étaient posées mais ils ont livré de belles interprétations de “The Lucky Country” et “Roundabout”.

150213 Avec l'équipe de Adelaide Radio
Avec Chris et Sophie de Radio Adelaïde qui les ont interrogés.
Le concert, lui, a été très bien reçu. Une journaliste locale du nom de Libby Parker a qualifié leur prestation de “Beatlesque et sans défaut” et on peut en voir une multitude de très jolies photos ici

Ils ont ensuite enchaîné avec un concert à Brisbane le lendemain, soir de la Saint Valentin. 

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Puis la nouvelle est tombée le 17 février.

Les Basics ont annoncé sur leur page Facebook qu’on n’allait plus les revoir de sitôt sur scène car l’un d’entre eux quittait l’Australie pour le restant de l’année. Ils donneraient donc un concert d’adieu la semaine suivante au Northcote Social Club : un concert acoustique, un peu mélancolique avec juste un piano, deux guitares et leurs voix. 

Il a été rapidement révélé que celui qui s’en allait n’était autre que Wally. Il s’envolerait pour New York City afin de reprendre les enregistrements pour le nouvel album signé Gotye.  La nouvelle était donc un peu en demi-teinte. Nous étions tous un peu tristes de voir que la tournée des Basics se terminait et que l’avenir du groupe semblait à présent incertain. La plupart des fans ont connu les Basics via leur intérêt pour Gotye mais nous nous étions habitués à eux, à leur son brut et rock, à leurs tournées modestes, leurs projets, leurs délires… D’un autre côté, nous ne pouvons que nous réjouir de voir Wally redevenir Gotye et se lancer dans de nouvelles explorations musicales avec, à la clé, la possible sortie d’un album à partir de 2016. 

Certains lui en ont voulu, lui reprochant de laisser tomber ses amis au nom de projets personnels. En vérité, il ne les a jamais lâchés, repartant pour plusieurs années de concerts avec eux, courant les petites salles et les festival au lieu de surfer sur la vague du succès mondial rencontré avec “Somebody That I Used To Know". Au nom de cette amitié, de cette fidélité, il a pris le risque d'être oublié par certains courants médiatiques, de passer pour l'homme d'une seule chanson, d'être raillé sur Internet par des gens qui ne se donnent pas la peine de chercher à savoir ce que fait Gotye quand il redevient Wally !

Donc on ne peut que l’encourager pour ses nouveaux projets mais on n’oubliera pas non plus d’encourager Tim et Kris. On reparlera d’eux ici dès que l’occasion s’en représentera car même si ce blog s’appelle “Go, t’y es !”, les Basics font trop intimement partie de l’univers de Wally pour qu’on les oublie si facilement. La porte reste ouverte pour vous, les amis, comme vous l'avez si bien chanté lors de votre dernière prestation ! 


C'est donc tout en clairs-obscurs, entre rire et mélancolie, originaux et reprises, que s'est déroulé, pendant près de trois heures, ce concert ultime, paraît-il mémorable. 


Et maintenant, je ne sais pas trop ce qui va se passer sur ce blog. On reparlera de Gotye, on reparlera des Basics, de leurs nombreux collaborateurs, sans le moindre doute mais quand, au juste ? Nul ne le sait. 

Les jours, les mois à venir risquent d’être bien calmes mais ce blog va perdurer, vivant et vigilant.

lundi 9 février 2015

Deux Basics en Afrique

Tandis que Wally se trouvait aux Etats-Unis et rencontrait divers collaborateurs, toujours pour la préparation de son album à venir, Tim et Kris se sont envolés pour le Kenya il y une douzaine de jours. On peut les voir, frais et dispos, à bord de l'avion qui les emmène vers ce pays que Kris connaît bien mais que Tim s'apprête à découvrir. Ce dernier amusera d'ailleurs beaucoup son ami en disant qu'il espère voir des tigres au cours de son voyage ! Tim, voyons ! Il n'y a pas de tigre en Afrique, c'est bien connu !

Une fois arrivés à Nairobi, une petite bière s'imposait, suivie bien sûr par une petite collation et un peu de musique !

 

Le deuxième jour de ces messieurs au Kenya s'annonce sous les meilleurs auspices avec, entre autres, la découverte des massages à la mode kényane pour Tim. On notera au passage l'attitude fort peu charitable de Kris que l'on entend ricaner tandis qu'il filme son camarade passant entre les mains expertes mais visiblement puissantes de cette masseuse locale ! 

 

La vidéo prise le troisième jour nous fait découvrir les joies du trafic kényan  Si la route entre Machakos et Nairobi semble on ne peut plus moderne et bien entretenue, la circulation paraît singulièrement dense et impressionnante ! 

 

Le quatrième jour, les choses sérieuses commencent enfin avec un passage des garçons en radio (Mbalu FM), puis comme ces deux-là adorent manifestement nous montrer la circulations à Nairobi, ils nous en remettent une petite couche avec des images de trafic avant de passer à un épisode plus festif avec passage (obligé ?) au bar puis l'image plus réjouissante de Tim se joignant à un groupe local avant que les deux compères ne partent faire la fête, chose qu'ils savent apparemment très bien faire ! 

  

La vidéo prise le lendemain nous donne l'occasion de faire un petit tour en deux roux... pardon, en deux roues ! En effet, c'est juchés sur quelque moto mise à leur disposition, les deux compères font un petit tour histoire de se dégriser suite à leur folle nuit ! Littéralement embarqués dans leurs pérégrinations, on découvre ainsi la ville de Machakos où Kris a vécu près de trois ans dans le cadre de son travail pour la Croix Rouge. 

Après quoi, un nouveau petit tour au bar et au lit !!!

 

Le sixième jour voit enfin s'effectuer le tournage du clip de "Tunaomba Saidia". C'était tout de même à la base pour cela que Tim et Kris s'étaient déplacés jusque-là !!! Chant, danse, balade à dos de chameau... Tout le monde est au taquet !

 

Un travail qui se poursuit le septième jour, agrémenté par un bon nombre d'improvisations.

 

Après toute cette créativité en pleine chaleur, un peu de repos s'imposait pour ce huitième jour. Kris a profité de la piscine de l'hôtel tandis que Tim était absorbé dans la lecture d'un pavé signé John Le Carré. On commence à percevoir chez l'un et chez l'autre des signes de fatigue, peut-être de mal du pays. En tout cas, même si les deux amis semblent passer du bon temps, l'enthousiasme du début de séjour paraît un peu émoussé. 

 

Encore un peu de travail sur l'enregistrement de "Tunaomba Saidia" au John Master Studio le neuvième jour.
 
 

La dernière vidéo montre le départ de Tim et Kris après les toutes dernières heures d'enregistrement. Les deux musiciens ont l'air épuisé mais ravis.


A peine deux jours plus tard, ils sont remonté sur scène avec Wally pour un concert au Festival de Saintt Kilda, mais ceci fera l'objet d'un autre article.

mardi 27 janvier 2015

La vie rêvée de Wally/Gotye.

Suite à la fin de la tournée des Basics et après seulement quelques jours de repos mérité, Wally, redevenu Gotye, est remonté sur scène à diverses reprises ce mois-ci. 

A l’occasion du festival de Sydney, il a fait office de guest-star lors du concert que donnaient ses amis du groupe Zammuto, le 14 janvier. Tim Shiel s’est aussi joint à l’équipée comme on peut le voir sur cette photo prise peu de temps avant les répétitions. 

Spirit Level & Zammuto

Tim était également avec Wally ainsi que l’ensemble des musiciens qui l’avaient accompagné lors de sa tournée européenne en 2012 lorsqu’il a participé deux jours plus tard à l’évènement “Beat The Drum” crée pour célébrer les quarante ans de la radio Triple J. Les retrouvailles de cette bande-là ont donné lieu à cette prestation extraordinaire mais trop courte : 


Le temps passé sur la scène de “Beat The Drum” ne pouvait être plus long car, une fois cette prestation terminée, Wally filait rejoindre un autre évènement : ATOMIC BOMB, un hommage au musicien William Onyeabor, musicien nigérian méconnu en France mais dont Wally est visiblement fan, à en juger par l’enthousiasme dont il fait montre  dans la publicité préalable : 


et en interprétant ce titre (que je n'arrive pas à faire basculer sur ce blog ! ) ou ce final, qui curieusement, ne pose aucun problème ! 



Loin de s’arrêter en si bon chemin, Wally, accompagné de sa chère et tendre Tash, s’est ensuite rendu à Hobart en Tasmanie ou Zammuto devait  se produire en concert à l’occasion du festival Mona Foma qui mélange musique et arts. Avant de les rejoindre sur scène pour joindre sa voix à la leur, Wally s’est quand même offert le plaisir d’une balade à Hobart avec sa compagne, visitant au passage l’étonnante exposition Exxopolis curieux voyage au pays de sons, des couleurs et des lumières.



La collaboration avec Zammuto s’est renouvelée à peine trois jours plus tard, le 21 janvier, mais au Northcote Social club de Melbourne. 
 
Et comme pour se récompenser de tous ces efforts, Wally a tout de même pris un peu de bon temps en allant assister au spectacle TOTEM proposé le 22 janvier par le Cirque du Soleil à Melbourne. Toujours aimable et accessible, il s’est laissé photographier avec de nombreux membres de la troupe. 
150122 TOTEM Cirque du Soleil

A présent, il faudra attendre le 13 février pour revoir Wally sur scène et de nouveau avec les Basics. Nul doute que l’on entendra parler de lui avant cette date ! Ce garçon ne semble pas pouvoir rester inactif deux jours d’affilée !