lundi 29 avril 2013

Cinéma, encore.


Depuis le temps que j’alimente ce blog, on peut dire que je tisse pour Gotye un véritable manteau d’éloges : chanteur exceptionnel, percussionniste fabuleux, infatigable explorateur et inventeur de sons, amateur éclairé de graphisme et de chansons surprenantes ou envoutantes, artiste fort justement récompensé à tour de bras, ambassadeur généreux de plusieurs nobles causes, star mondiale pourtant si humble et proche des ses admirateurs, doté d’un solide sens de l’humour, fidèle en amour et en amitié… Vous pourriez vous demander, chers lecteurs, s’il existe un domaine où je trouve Wally De Backer vraiment peu convaincant, voire carrément mauvais ! 
 
Eh bien au risque de vous surprendre, ma réponse sera un OUI catégorique. Car en vérité, Wouter “Wally” De Backer, plus connu sous le nom de scène de Gotye est sans doute l’un des pires acteurs qui soient ! 
 
Heureusement, il semble le savoir et n’a pas, pour l’instant, de prétention cinématographique véritable. Tout juste a-t-il pris part à un petit film assez tordant intitulé “Re-Living Off The Land", réalisé en 2008 par Paul Murphy et Simon Best.
 
Dans cette courte comédie a (très) petit budget, Wally nous montre une fois encore à quel point il est capable d'auto-dérision ! “Re-Living Off The Land” conte l’histoire de Simon, Paul et Ben, trois amis d’enfance, trois losers de première catégorie qui décident de tourner une bonne fois pour toutes “Living Off The Land”, le film d'horreur qu'ils avaient voulu réaliser six ans plus tôt avec les moyens du bord. Un tournage qui s’était arrêté, à l’époque, au bout d’une seule journée, faute de moyens et de talent ! 
 
Pour remplacer leur quatrième copain, Wally, dont ils ont perdu la trace et qu'ils croient même mort, ils font appel à Graham, un petit jeune qui rêve de devenir acteur et caresse, comme eux, des rêves inassouvis de gloire et de célébrité. Mais Wally reparaît, fortune faite : il est devenu un musicien indépendant qui se produit sous le nom de Gotye. Ses anciens copains, éblouis, évincent sans ménagement le pauvre Graham qui n’est quand même ni très doué, ni très futé, et rendent son rôle à Wally qui n’en demandait pas tant. 
 
En vérité, même s’il tente pendant un temps de jouer le jeu, Wally (qui ne veut plus qu’on l’appelle Wally mais seulement Gotye !) trouve lamentable que ses amis soient restés sur ce projet consternant depuis six ans au lieu d'évoluer comme il l'a fait. Et là, l’acteur occasionnel se livre à un superbe numéro de pétage de plomb et d'égocentrisme à mourir de rire... Mais il a beau se démener, crier, jurer, déchirer les scripts qu’on lui soumet, Wally, le vrai Wally n’est absolument pas crédible quand il veut faire le méchant et le prétentieux ! Même les autres acteurs n’arrivent pas à dissimuler leur hilarité ! Ce Gotye fictif qui pique des crises quand on le contrarie, ne se calme que si on lui donne un gâteau au chocolat ou en vient aux mains si on l’appelle par son prénom véritable n’a rien à voir avec le Wally que j’ai eu le bonheur d’approcher…. Et en dépit de l’incroyable talent dont il sait faire preuve dans tant de domaines, les rôles de composition, ce n’est résolument pas pour lui ! 
 
Ce petit chef d’œuvre d’absurdité a son propre site et l’on peut y regarder le film et y trouver bon nombre d’informations. Malheureusement, le tout est en anglais non sous-titré et non traduit ! J’encourage vivement ceux qui le souhaitent à regarder le tout mais pour ceux qui ont la flemme de regarder 45 minutes de film en V.O non traduite, sachez que Gotye apparait à 22:49mn et sa prétendue grosse crise de colère et d’autosuffisance commence à 31:15mn ! Vous allez voir ça, c’est du grand art ! 
 
Mais ce serait vraiment dommage de ne regarder ce film qu’en partie car il est très largement illustré par la musique de Gotye et des Basics et l’on aperçoit même quelques images de Wally très jeune à diverses reprises ! Cela vaut quand même le coup d’œil !







dimanche 28 avril 2013

Gotye le magnifique !


Le 15 mai prochain débutera le soixante-sixième Festival de Cannes et le film “Gatsby le Magnifique” en fera l’ouverture. Cette adaptation du célèbre roman de Francis Scott Fitzgerald est réalisée par Baz Luhrmann à qui l’on doit “Romeo + Juliet”, “Moulin Rouge” ou “Australia”.

Des films monumentaux qui se caractérisent par une intrigue-fleuve, une esthétique soignée flirtant parfois avec le kitsch, des acteurs prestigieux (Nicole Kidman, Hugh Jackman, Ewan McGregor, Leornardo DiCaprio...) ainsi qu’une bande originale très présente, anachronique, pouvant parfois prendre le pas sur l’histoire elle-même tant on peut être captivé par les chansons sélectionnées. 

La bande originale de “Gatsby le Magnifique” (avec Leonardo DiCaprio et Tobey McGuire, excusez du peu !) ne fera pas exception à la règle puisqu’on y retrouvera, entre autres, Jay-Z, Beyoncé, Will-I-am, Fergie, Lana Del Rey, Bryan Ferry, Florence and the Machine, Emeli Sandé, Sia et, vous l’aurez compris, Gotye ! 

C’est le titre “Hearts a Mess” qui figurera sur la B.O de ce film très attendu et c’est une très belle reconnaissance car, bien avant “Somebody That I Used To Know”, cette chanson, tirée de l’album “Like Drawing Blood” était LE tube absolu de Gotye ! La chanson incontournable pour les fans de la première heure ! Cette délicate mélopée aux sonorités et aux paroles mélancoliques est servie par un clip dont les images étranges sont déjà devenues mythiques pour tous les admirateurs de ce compositeur à l’univers si particulier. 

Souhaitons qu'elle rencontre dans l'hémisphère nord le succès phénoménal qu'elle a connu aux antipodes.

vendredi 26 avril 2013

Le rêve de Quasimodo.

Dans un article précédent je parlais de la chanson “Quasimodo’s dream” que Gotye vient d’enregistrer a cappella avec le groupe Perfect Tripod pour soutenir le collectif SLAM et leur action en faveur des petits concerts donnés dans de petites salles. 

Eh bien l’enregistrement est fait et la chanson circule partout sur Internet depuis ce mercredi ! Dans un premier temps, je ne souhaitais pas la diffuser sur ce blog car il faut garder à l’esprit que cet enregistrement est avant tout réalisé pour soutenir une bonne œuvre et qu’il faut donc l’ACHETER et pas se contenter de le télécharger. Petit rappel, pour s’engager à acheter le vinyle ou l’enregistrement numérique, comme je viens de le faire, c’est ici

Maintenant, à tort ou à raison, je ne résiste pas au plaisir de vous faire découvrir le merveilleux travail de Gotye et Perfect Tripod. C’est franchement magnifique ! Frissons garantis ! Déjà, je suis sensible au chant a capella, mais les harmonies sont superbes et la voix de Wally est vraiment sublime, vibrante, pure comme les intentions qui sous-tendent ce travail en commun ! Comme je l’ai écrit ailleurs, j’imagine que si les anges existent et s’ils chantent, cela doit à peu près ressembler à ceci :



J'espère de tout cœur que cette très belle reprise rencontrera le succès qu'elle mérite et qu'un vidéoclip viendra l'illustrer, pourquoi pas ? 

En tout cas, c'est encore une fois du grand art ! 
 

dimanche 21 avril 2013

La France enfin à la hauteur !

Dans ce blog, j’ai souvent eu l’occasion d’exprimer ma colère à l’égard des radios et télévisions françaises qui n’ont pas daigné faire connaître au grand public les chansons de Gotye autres que “Somebody That I Used To Know”. 

Pourtant, j’ai appris dernièrement une nouvelle qui n’a pas manqué de me réjouir.
En effet, le clip de la chanson “Easy Way Out” dirigé par Darcy Prendergast (“Oh Yeah Wow” sur les réseaux sociaux !) vient d’obtenir le prix “Jury Jeune” au quatrième festival “Ciné Court animé” de la ville de Roanne ! 

Ce clip est également nommé dans la catégorie “Music Vidéo” au festival d’Annecy qui se déroulera en juin prochain et gageons qu’il sera une fois encore récompensé car il est vraiment excellent et très bien réalisé. On y voit un Gotye épuisé, démultiplié, dévoré par le plat quotidien et à la recherche d’une “sortie facile”, quelle qu’elle soit, pour échapper à cette routine où tout finit par se mélanger et  par le consumer littéralement ! 




A propos de France, j’ai découvert en décembre dernier un titre “offficieux” de Gotye (il n’a jamais été publié sur un album mais circule librement sur Internet) et j’ai reconnu avec beaucoup d’amusement le principal sample sur lequel s’articulait tout ce morceau intitulé "Riding The Pumpkin Home" ! Il s’agit ni plus ni moins du thème de “Désormais”, une chanson du très emblématique Charles Azanvour, véritable pilier de la chanson française. Je suis certaine que si le morceau avait été édité sur un album, Wally n’aurait pas manqué de le créditer ! D’ailleurs, j’espère que la libre circulation de ce titre sur Internet ne lui causera pas d’ennuis ! Je n’en aurais pas parlé dans ce blog si toute la “Gotyesphère” ne le connaissait pas, à présent ! 

Bref, ci-dessous, le titre de Gotye :



Et là, le morceau de Charles Aznavous qui l’a inspiré :

Ces violons devaient beaucoup plaire à Wally puisqu’on les retrouve à la toute fin du tire ‘What Do You Want ?”dont voici le clip, encore une fois signé Lucinda Shreiber. On y reconnaît sans peine sa fascination pour les personnages statiques, les métamorphoses et les monstres gentils à l’allure de lycanthropes !



samedi 20 avril 2013

L’infatigable explorateur des sons.

Wally est franchement incroyable ! Nous le savions déjà mais son actualité se charge de nous le rappeler chaque jour davantage !

Entre cérémonies, récompenses, interviews, causes à défendre et autres nouvelles collaborations, il n’a cessé de s’agiter en tous sens depuis la fin de sa tournée. Et dès le 21 mars, alors qu’on le croyait en train de se recomposer un peu, devinez quoi, on retrouvait ce véritable hyperactif… au Canada ! Plus précisément au National Music Centre de Calgary. 

Situé dans la province d’Alberta, le "NMC" est une véritable caverne d’Ali Baba renfermant toutes sortes d’instruments de musique rares, étranges, anciens, parfois uniques ou devenus introuvables. Bon nombre de très vieux modèles d’orgues, de synthétiseurs ou d’instruments électroniques n’ayant plus cours aujourd’hui sont préservés dans ce véritable musée ! Le paradis pour un artiste comme Wally ! 

Séduit par l’endroit qu’il avait découvert en août dernier, lors de sa tournée, il s’était promis d’y retourner et a tout mis en œuvre pour pouvoir y séjourner quelques temps afin d’essayer autant d’instruments et collecter autant de sons que possible. Et c’est avec le producteur et ingénieur du son Nick Launay (connu pour avoir travaillé avec INXS, Lou Reed, Midnight Oil, Talking Heads ou Kate Bush, entre autres) que Wally a séjourné au National Music Centre de Calgary pour une dizaine de jours de découvertes et de travail exempts de toute interview ou de toute représentation. 

Nick Launay and Gatye at Calgary NMC
Nick Launay et Wally au National Music Centre de Calgary © NMC
Par le biais des divers réseaux sociaux sur lesquels il s’exprime, Wally n’a pas manqué de donner régulièrement de ses nouvelles. Enfin, si l’ont peut dire ! Les nombreux statuts et photos qu’il a bien voulu envoyer concernaient exclusivement les instruments de musique qu’il a pu essayer. Beaucoup d’images très étonnantes que je vous invite à découvrir mais rien qui ne le concerne directement et surtout, aucun son ! Rien n’a filtré de cette visite au “NMC". 
De quoi être très impatiente de découvrir le résultat de cet étrange voyage au pays des sons.

jeudi 18 avril 2013

Quant Wally donne des nouvelles…

Le 6 mars dernier, toute cette effervescence enfin calmée, Wally a adressé à ses fans une Newsletter extrêmement amusante et spirituelle. En la lisant, j’ai non seulement beaucoup ri mais j’ai eu une pensée vraiment émue pour les gens qui persistent à ne juger Gotye que sur un titre et ne veulent voir en lui qu’un chanteur déprimant ! S’ils savaient seulement à côté de quoi ils passent ! 

Dans cette Newsletter, Wally revient sur son succès aux Grammy Awards, sur la fin de sa tournée, sur la sortie des deux albums des Basics, et le merchandising qui s’étend aux Etats Unis et en Europe. Une bonne chose car on ne pouvait acheter de disques, posters, t-shirts et autres qu’en les commandant directement en Australie, ce qui impliquait des frais de port assez considérables (mais garantissait l’obtention de fort jolis timbres !). Tout ça pour dire que ma “collectionnite” va encore prendre de l’ampleur ! 

Wally nous communique les liens de quelques uns de ses sites : Facebook, Twitter, MySpace, YouTube, Instagram, Vimeo, Google +… Il n’existe pas un réseau social qu’il n’ait essayé, quitte à en laisser certains un peu en souffrance comme c’est le cas de son Tumblr ! Tiens, ça me rappelle vaguement quelqu’un, ça…

Du coup, j’ai entrepris de faire la liste exhaustive de tous les sites qu’il utilise et vous pourrez la trouver en bas de page. J’y ajouterai, le moment venu, les pages officielles de ses autres collaborateurs, The Basics, Tash Parker, Tim Shiel et j’en oublie ! 

La nouvelle la plus intéressante est l’annonce de sa présence sur Spotify, site d’écoute en ligne sur lequel il a créé sa première playlist. Constituée des chansons qu’il a préférées au cours de ces deux dernières années, elle s’intitule “1112 Excellence Majestic Selection” car, selon Wally, l’ensemble “ressemble vaguement à une compilation de musique chinoise du douzième siècle mixée par un personnage à l’allure impériale”. Euh… j’adore ce garçon et ses délires improbables mais là, il était peut-être grand temps que la tournée s’arrête et qu’il se repose un peu ! Car honnêtement, cette playlist ne semble pas vraiment correspondre à cette description… sauf dans l’imaginaire délirant et hautement fantaisiste de Wally, sans doute ! Si vous êtes déjà inscrit sur Spotify, tapez dans votre barre de recherche l’intitulé suivant :
 spotify:user:gotye:playlist:6szuI9RGOCKIfN0unuHhhJ
L’ensemble pourra peut-être vous paraître déconcertant ou inégal mais il regorge de très jolies surprises et de trouvailles remarquables qui témoignent à elles seules des goûts extraordinairement éclectiques de Wally. D’ailleurs, c’est un peu ce que j’avais ressenti aux premières écoutes des albums de Gotye : l’impression que le contenu était inégal et déconcertant et pourtant, l’ensemble devenait vite si addictif et obsédant ! Finalement, cette playlist est exactement à l’image de celui qui l’a créée ! Personnellement, je l’écoute très souvent avec un plaisir toujours renouvelé et sans jamais sauter le moindre titre. D’ailleurs, certains ne sont pas accessibles en France et c’est vraiment dommage ! 

Et parce que Wally ne serait pas Gotye s’il n’y avait pas un peu d’animation dans toutes ces nouvelles, voici un épisodes des aventures ou plutôt deux mésaventures de “Lil’ Gotye”, petit personnage minimaliste créé en 2006 par  Uncle Cliff, un ami de Wally.  C’est toujours sur la musique de Gotye-le-Grand que Gotye-le-Petit, tel le Kenny de South Park, vit de brefs et sanglants déboires et c’est trop mignon ! 

Enfin, Wally nous présente le clip de “Smoke and Mirrors”, du très beau travail réalisé par Lucinda Shreiber remarquable artiste australienne dont nous reparlerons très vite sur ce blog, étant donné qu’elle a déjà collaboré avec Wally. J’adore tout particulièrement le graphisme de ce clip : il est superbe ! 

D’ailleurs, le jour du concert de Gotye à Paris, je n’ai pas résisté au plaisir de m’offrir ce t-shirt orné de ce superbe dessin.
t-shir SAM A-Side
Je suis vraiment très sensible à la beauté de cette image : une vraie invitation au rêve. Elle ne pouvait qu’illustrer un titre de cet artiste exceptionnel !

mardi 16 avril 2013

Toujours plus généreux.

Dans un billet précédent, je faisais mention de l’incroyable générosité de Gotye qui, depuis toujours, n’hésite pas à s’investir dans des  actions très diverses. On aurait pu craindre que l’incroyable succès mondial qu’il vient de rencontrer ne l’ait changé, mais pas du tout ! Wally reste le même et non seulement il continue de soutenir les associations qu’il supportait déjà mais en plus il s’est investi dans de nouvelles causes toutes plus nobles les unes que les autres. 

Ainsi, avec son compère, l’inénarrable Tim Shiel, Wally a pris fait et cause pour les radios locales ou communautaires australiennes qui, pour des raisons techniques ou budgétaires, n’ont pas accès à la diffusion en format digital en vigueur dans tout le pays et risquent donc de disparaître. Or, la fin de ces 62 stations de radio serait catastrophique :
- pour le quart de la population australienne qui les écoute régulièrement,
- pour les 20.000 bénévoles engagés dans la production et la présentation de programmes, sur ces stations,
- pour le multiculturalisme australien qui risque ainsi de s’éteindre,
- pour les communautés mal desservies par les autres radios, telles que les communautés ethniques, religieuses, certains services d’enseignement ou de lecture radiodiffusées à l’attention des personnes âgées ou handicapées, par exemple. 
Rien d’étonnant à ce qu’une telle cause ait parlé au cœur de Wally lorsqu’on sait qu’en 2008, les Basics avaient entrepris une tournée australienne de deux mois (certes subventionnée par le gouvernement), à l’attention de communautés rurales ou aborigènes n’ayant pas forcément accès aux grandes salles de concert. 
Par ailleurs, c’est grâce à de telles radios que de jeunes musiciens inconnus peuvent se faire entendre et rencontrer leur public, comme ce fut précisément le cas pour Wally.

Bref, la pétition pour la sauvegarde des radios communautaires australiennes existe toujours, et si le cœur vous dit de la signer, c’est par ici qu’il faut cliquer. 

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Wally en plein soutien aux radios communautaires australiennes.
Parallèlement, la collaboration harmonieuse de Wally avec The Thin Green Line se poursuit. Je viens de m’offrir l’album “Green Line Grooves”, vendu au profit de l’association sur lequel figure son titre “Eyes Wide Open” ainsi que la chanson “Not Unprepared” de sa compagne Tash Parker. 

J’ai également acheté le DVD présentant le travail de la fondation ainsi que le billet d’une sorte de loterie, la “Gotye rafle” qui permettra de faire une donation à la fondation tout en briguant une chance de gagner une peinture unique estimée à 20,000 $ signée par Gotye et Emma Hack. 

Le tirage au sort aura lieu le 3 août prochain. Je ne compte pas vraiment dessus car je ne gagne jamais rien mais je suis fière d’avoir aidé cette fondation tout en me faisant plaisir. Tout ceci m’arrive directement d’Australie et trône fièrement dans mon espace multimédia ! 

The thin green line

Wally a également fait don de deux édition vinyle limitées (une anglaise et une australienne) de son album “Making Mirrors” avec livret signé ainsi  qu’une édition CD du même album également dédicacée,  (version australienne aussi) pour une vente aux enchères en faveur du collectif “Music for Newtown” qui amasse des fonds pour venir en aide aux familles des victimes de la tuerie survenue le 14 décembre dernier dans l’école primaire de cette petite ville du Connecticut. 

Dans le même ordre d’idées, Wally a mis en vente plusieurs accessoires et exemplaires d’albums sur e-bay à des fins caritatives et notamment pour venir en aide à de petits orphelins. 

Enfin, Wally qui soutient les petites radios a aussi choisi de soutenir les petites salles, bien qu’il n’ait plus vraiment besoin de s’y produire (ce qui ne l’empêchera certainement pas de le faire si l’envie lui en prend ; on commence à le connaître !!!). En effet, les concerts joués dans des salles de petites dimensions commencent à souffrir d’une mauvaise réputation en Australie a cause de politiques qui les associent systématiquement à l’alcoolisme et à la violence.  Approché par le groupe Perfect Tripod (Eddie Perfect & Tripod) qui interprète des succès australiens en version a cappella, Wally, qui n’oublie pas d’où il vient, a accepté de rejoindre le collectif SLAM (Save Live Australia’s Music) et de devenir un “SLAMbassadeur” car, ainsi qu’on peut le lire sur son site : “Gotye et les autres artistes qui soutiennent SLAM n’auront sans doute plus jamais besoin de donner à nouveau de petits concerts pourtant, ils savent combien ces petits concerts sont importants, qu’ils aient lieu dans des arrière-cours, des garages, des pubs traditionnels, de petits bars, des entrepôts, des docks et où que ce soit. De la chambre à coucher à la scène mondiale, nous avons besoin de concert de toutes tailles comme d’autant de tremplins sur le chemin du musicien.”



Perfect Tripod & Gotye


Wally et Perfect Tripod (photographiés ci-dessus) sont donc en train de finaliser l’enregistrement de “Quasimodo’s Dream” une chanson du groupe The Reels qui a été, apparemment, un très grand tube en Australie durant l’été 1981 et que voici : 



Et ci-dessous, Wally présente son travail avec Perfect Tripod. On n’entend pas encore d’extrait de chanson et le vidéo n’est pas sous-titrée mais une fois encore, c’est un plaisir de voir travailler ce garçon et de constater à quel point il a su rester simple... jusque dans sa tenue vestimentaire !!! 

Ah, au fait, pour avoir l’enregistrement de “Quasimodo’s Dream” en édition limitée version vinyle, il faut s’inscrire ici.  Car les petits concerts, comme l’affirme Wally sur le site de SLAM, c’est avant tout du bon temps passé entre amis !

SLAMbassador

lundi 8 avril 2013

Deux albums de légende !

Le week-end s’achève et je vois arriver cette nouvelle semaine de travail avec la plus grande sérénité. Mais si ! Voilà maintenant près d’un an que c’en est fini, pour moi, du traditionnel spleen du dimanche soir. Car une tradition s’est imposée d’elle-même parmi les fans de Gotye et pour nous, chaque dimanche, c’est “Back to Basics Sunday”  ! Entendez par là que, tous les dimanches, au lieu de s’intéresser exclusivement à Wally “Gotye” De Backer et son œuvre, on se penche plus précisément sur le parcours de son groupe, The Basics et l’on échange, on découvre des clips, des extraits de concert, des articles de presse, des chansons sur sites d’écoute en ligne… et ce sont toujours des découvertes remarquables et passionnantes.

C’est donc l’occasion rêvée de vous parler, ce soir, de deux albums qui sont sortis presque simultanément lors de ces derniers mois. D’une part “Ingredients”, une compilation des meilleurs titres du trio que vous pouvez télécharger (légalement) ici ou commander

TheBasics_Ingredients

Vous y trouverez des classiques tels que celui-ci, sans conteste mon préféré : 


ou celui-là,


Et c’est un pur régal. 

L’autre album, “Leftovers” est également une compilation mais elle rassemble plutôt des inédits, des titres que le groupe n’a jamais sortis (on se demande bien pourquoi tant ils sont excellents !), plusieurs versions de la même chanson à différents stades de sa création, des reprises, des extraits de concert. des faces B…  ainsi que ce titre inédit. 


L’ensemble sait à la fois faire danser, vibrer, faire sourire et émouvoir.

Ci-dessous, l'amusante publicité pour la sortie de cet album.


“Leftovers” a connu deux sorties, une en format digital, comprenant pas moins de 38 titres et une version en vinyle en édition limitée (et apparemment déjà épuisée) pour collectionneurs ou vrais aficionados de mon genre. Cette édition ne comporte malheureusement que treize titres mais il s’agit là d’un très bel objet, une véritable pièce de collection car la superbe pochette renferme d’une part, le disque et d’autre part, un livret contenant de magnifiques photos et un petit historique de chaque morceau.
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Une merveille dont je n'ai pas pu me priver, cela va de soi ! 
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Et une merveille que je ne saurais trop vous conseiller de découvrir. A chaque nouvelle écoute surgissent plusieurs nouvelles découvertes et ce n’est franchement que du bonheur ! 
Malheureusement, pas de reformation ni de tournée des Basics à l’horizon, même si les compères se réunissent de temps à autre sur scène, Mais prenez quand même le temps de découvrir la musique de ces trois-là, regardez d’autres clips, téléchargez l’album et vous comprendrez sans peine pourquoi la déprime du dimanche soir n’est plus qu’un lointain souvenir, pour moi !

mardi 2 avril 2013

Une belle collection d’images en tout genre.

Je suis toujours passablement amusée… bon, soyons honnêtes : je suis toujours passablement énervée quand je tombe sur les interventions d’internautes qui se demandent ironiquement “ce que Gotye a bien pu devenir depuis Somebody That I Used To Know”. Si seulement ces gens faisaient l’effort de se renseigner, ne serait-ce qu’en faisant une toute petite recherche sur Internet, la réponse et même LES réponses leur sauteraient aux yeux ! Car depuis la fin de sa tournée, son retour en Australie et son triomphe aux Grammy Awards, Wally ne s’est pratiquement pas accordé la moindre seconde de répit ! Au contraire, il s’investit sans relâche dans divers aspects de sa carrière. 

D’abord, il y a eu cette interview donnée à la station de radio 2ser dont j’ai parlé dans l’article précédent. Quelques images de cet entretien circulent à présent sur Internet. Vous aviez besoin de dix-huit minutes de bonheur ? Les voici ! Elles sont à vous ! Certes, la lumière change sans arrêt, le son n’est pas terrible et ce n’est pas sous-titré mais quel bonheur de revoir Wally et de l’entendre s’exprimer ! Et puis son attitude de grand garçon presque gauche, presque timide est si attendrissante ! 


Le lendemain de cette interview, soit le 15 février dernier, Wally a fait une apparition publique à la NFSA (National Film and Sound Archive of Australia) à Camberra où il a présenté tout son travail autour du Fractured Heart, ce qui lui a donné l’occasion de rencontrer le Ministre des Arts australien, Mr Simon Crean,

Février 2012 Wally félicité par le Ministre des Arts Australien.

de s’entretenir longuement en vidéoconférence avec une centaine de jeunes étudiants en audio-visuel issus de diverses grandes écoles australiennes au sujet de ses méthodes de travail, 

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ou d’être photographié dans la lumière onirique de cette superbe sculpture interactive, ce qui donne lieu à des images magnifiques : 

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Une impressionnante galerie de photos de cet évènement est d’ailleurs disponible ici.

La journée s’est conclue sur la présentation des courts métrages d’animations préférés de Wally qui sont à découvrir ici : l’ensemble est à voir absolument. Parfois, déroutants, toujours pleins d’esprit, ces petits films sont tout à fait remarquables et certains d’entre eux annoncent même quelques-uns des clips de Gotye.

Il y aurait encore bien des choses à dire sur “ce que Gotye a bien pu faire” durant la quarantaine de jours qui s’est écoulée entre cette riche journée et ce mois d’avril naissant mais tout raconter maintenant aurait de quoi vous étourdir, chers lecteurs de ce blog !  Autant vous laisser découvrir ces petits chefs d’œuvre d’animation et ces superbes photos. Il y a là de quoi vous occuper pour un moment. 

D’autres nouvelles de Wally et de ses collaborateurs arrivent très bientôt !