mercredi 24 octobre 2018

"The Songroom" S02E04 Phia + Kim Salmon


Décidément, j'ai pris un retard considérable sur la rédaction de ce blog. Voici le quatrième épisode de ces nouvelles sessions Songroom. Une fois encore, nous découvrons de nouveaux univers musicaux : celui de Phia, tout en explorations sonores, loopings et autres petits instruments qui ne sont pas sans évoquer les multiples expériences musicales de Wally et celui, plus sombre, plus rugueux, plus blues et rock de Kim Salmon. Un moment d'anthologie, la reprise de "Je t'aime, moi non plus" de notre Serge Gainsbourg national par toute cette petite assemblée. 

dimanche 16 septembre 2018

"The Songroom" S02E03 Caiti Baker + Sanny Veloo

Troisième opus des Songroom Sessions. Un épisode avec plus de chansons intégrales, ce qui n'est pas pour nous déplaire. A noter que Sanny Veloo, l'un des invités, est membre du groupe Empra avec lesquels Wally avait enregistré il y a quelques années. 

samedi 15 septembre 2018

"The Songroom" S02E02 Leah Senior + Emilee South


Voici donc avec un certain retard, le deuxième extrait des Songroom Sessions. Au menu, de jolies découvertes, des collaborations auxquelles l'ensemble des participants semble prendre un réel plaisir, une réelle alchimie et des reprises réussies mais une fois encore, trop de titres abrégés pour n'apparaître au final que sous forme d'extraits. Dommage !

samedi 1 septembre 2018

Le retour des Songroom Session

La saison 2 des Songroom Sessions est disponible sur YouTube ! Régalez-vous autant que possible même si, et on le regrette, certaines chansons ne sont disponibles que sous forme d'extraits. On aimerait peut-être moins de discussion et plus de musique mais on se réjouit de retrouver l'ambiance bien particulière de ces concerts intimistes. 


vendredi 17 août 2018

Jackmann

Jackmann est le nouveau projet professionnel de Kris Schroeder. Son premier titre, Not A Bad Person, enregistré dans les studios d'Abbey Road en compagnie de Tim Heath est disponible depuis le 27 juillet dernier sur les plateformes audio les plus connues et bénéficie du soutien de la radio australienne Double J

De manière assez inattendue,Tim est à la guitare basse dans ce morceau tandis que Kris se consacre intégralement à la partie vocale pour chanter les angoisses d'un homme conscient de ses défauts, de ses démons et du mal qu'il peut éventuellement faire autour de lui tout en tentant de nous convaincre qu'au fond de lui il n'est pas une si mauvaise personne que ça ! 

En voici le clip. 



Kris a aussi consacré des comptes Twitter, Instagram et Facebook à ce nouvel alter ego. A découvrir ! 


samedi 4 août 2018

Et un Award de plus, un !

La cérémonie des Helpmann Awards s'est déroulée le 16 juillet dernier et Wally a encore remporté une de ces prestigieuses récompenses. Il s'agit cette fois du prix du meilleur concert contemporain australien pour ses prestations au Sydney Festival et au Mona Foma en compagnie de l'Ondioline Orchestra lors de leurs concerts hommages à Jean-Jacques Perrey. Si l'on peut regretter que Wally ait été désigné sous le nom de Gotye (les deux projets étant totalement distincts), on ne peut que se réjouir de cette nouvelle consécration ! Une belle reconnaissance pour le travail fourni par Wally et tous ses acolytes ! Bravo encore ! 


samedi 28 juillet 2018

Deuxième interview de printemps.

Cette deuxième interview de printemps fut presque une première interview d'été puisque la fameuse station de radio Double J l'a programmée le jeudi 21 juin alors qu'elle avait été réalisée en début de semaine. La version à lire se trouve ici et le podcast se trouve  mais attention, il faut être abonné à iTunes pour y accéder. 


Plus qu'une simple interview, il s'agit d'un dossier passionnant  car entrecoupée d'extraits musicaux. On y entend d'une part des artistes devenus des références incontournables pour Wally, (comme par exemple les Beatles, Kate Bush, Peter Gabriel ou KLF), des titres emblématiques de la carrière de Gotye mais aussi et surtout des perles rares telles que le premier morceau de musique composé par Wally à l'âge de quinze ans, un instrumental planant intitulé Atmosphere  (il s'en étonne lui-même étant donné qu'il était plutôt enclin à écouter de la musique grunge ou à jouer de la batterie en imitant Steward Copeland des Police, à l'époque !) ainsi que l'extrait d'une chanson de son premier groupe Downstares. Des débuts effectivement prometteurs ! A noter que Lucas Taranto, qui faisait notamment partie des musiciens de Gotye lors de la tournée de 2012 était aussi un membres de ce groupe qui a plusieurs fois changé de nom (Rupert's Cardigan, Apollo 5 et Downstairs, parce que leurs répétitions se faisaient sur le piano de la maison de Wally... en bas des escaliers !). Wally revient ensuite sur des anecdotes connues comme par exemple sa décision de sampler des morceaux existants, suite à la séparation du groupe Downstares à la fin de leurs études. Il reparle aussi de ce voisin qui, suite au décès de son épouse, lui avait donné une impressionnante collection de vinyles qui lui ont servi de matériel de base pour son travail d'échantillonnage pendant plusieurs années.  Il parle aussi de ces démos méconnues que nous avons parfois relayées ici et explique son choix de les inclure ou pas sur son premier album Boardface. Ainsi, bien que le titre Down There Too soit très apprécié par son entourage, il a décidé de ne pas l'inclure sur Boardface car l'influence du morceau Teardrop  du groupe Massive Attack était beaucoup trop audible. Même chose pour Riding the Pumpkin Home qui lui rappelait trop  l'influence que le titre Since I Left You de The Avalanches avait pu avoir sur lui. Des réflexions et des questionnements qui l'ont amené à utiliser les samples de manière de plus en plus parcimonieuse et raisonnée. Wally relate ensuite sa rencontre avec Kris Schroeder d'où découlera la formation des Basics, les galères de tournées de ce petit groupe que personne n'écoutait à l'époque tandis que les premières chansons de Gotye (notamment Thanks For Your Time) commençaient à passer sur Triple J, ce qui avait le mérite d'attirer finalement l'attention d'un public pas franchement conquis tout en instillant une atmosphère un peu conflictuelle dans le groupe, les chansons des Basics n'était ptatiquement diffusées nulle part.
Wally revient ensuite sur la conception de Like Drawing Blood, de nouveau sa rencontre avec François Tetaz puis la création de Making Mirrors et son succès planétaire, porté bien sûr par Somebody That I Used To Know dont il détaille la composition basée sur le morceau Seville de Luiz Bonfa. Il raconte aussi une anecdote amusante : l'un de ses amis, partis en voyage au Nepal, avait rencontré des moines à qui il avait proposé d'apprendre à jouer de la guitare en échange de cours de méditation. Ces moines, en dépit de leur isolement, connaissaient la chanson et lui ont demandé de la leur apprendre !!!
En perfectionniste, toutefois, Wally admet ne pas être totalement satisfait de Making Mirrors, et ne pas être parvenu à y intégrer toutes les sonorités qu'il souhaitait. Après une (très) brève évocation des hommages rendus à Jean-Jacques Perrey, l'artiste conclut en laissant entrevoir la possibilité d'une création encore plus florissante avant que l'émission ne se termine sur une série de témoignages d'auditeurs conquis par l'oeuvre signée Gotye.  Mais pour les extraits musicaux et les diverses anecdotes, si vous êtes anglophones, le mieux est vraiment de se plonger dans le dossier complet. 

x

dimanche 22 juillet 2018

Première interview de printemps.

Mobilisée par certains aspects de ma vie personnelle, je n’ai pu me consacrer à ce blog qui est resté bien silencieux ces derniers mois. Heureusement, l’actualité de Wally et des Basics s’est avérée plutôt calme.

Puis, en mars dernier, Wally a donné une longue interview pour le bimensuel Tape Of Magazine. Une interview qu'il est possible de lire ici et d'écouter .


J'avais pensé dans un premier temps à la traduire mais elle est très longue et comporte un grand nombre de terme très techniques, ce qui aurait conduit à un article un peu indigeste et peut-être - osons l'avouer ! - pas très bien retranscrit. Pour faire bref, l'artiste évoque dans cette interview ses premiers essais d'enregistrements quand il était enfant puis adolescent, ses enthousiasmes musicaux pour des groupes tels que Police, Depeche Mode ou Massive Attack, sa première batterie et son premier ordinateur, sa découverte des instruments virtuels et des samples, ses compositions en solitaire dans sa chambre, ses premières expériences en studio avec son groupe Downstares, leurs espoirs et leurs  déceptions, sa décision de finalement travailler seul, la production très artisanale de Boardface ou de ses pochettes de disque directement inspirées de ses dessins d'enfants ou des dessins de son père, les CD gravés par ses soins, ses galères financières, ses premiers passages en radio suivis de ses premières prestations sur scène seul, avec quelques amis musiciens mal payés ou pas payés du tout, puis les Basics, la genèse  de Like Drawing Blood, sa rencontre avec François Tetaz et la collaboration fructueuse qui s'en est suivie, le scepticisme des labels et autres ingénieurs du son face à des morceaux si novateurs et la conception de Making Mirrors

La seconde partie de l'interview est plus largement consacrée au travail de Wally sur les Ondiolines, sa passion pour cet instrument découvert lors de sa visite au National Music Centre de Calgary, ses recherches frénétiques pour en trouver, et bien sûr sa rencontre maintes fois racontée avec Jean-Jacques Perrey et sa fille Patricia puis le patient travail de restauration qui en a découlé. Il évoque enfin la possibilité d'un nouvel album en forme d'hommage à tous ces pionniers de la musiques électronique ou tout au moins en corrélation avec ce travail d'archivage et de restauration qu'il vient d'accomplir. 

Bien sûr ceci est un survol très superficiel de cet entretien et je vous invite vraiment à le lire ou l'écouter si vous êtes anglophone. A noter que la version écrite de cette interview est suivie par un entretien avec Stephen Mazucci, technicien qui s'est fortement investi dans le travail de restauration des Ondiolines avec Wally. 


mercredi 28 février 2018

Honneur aux fans, encore !

Un ou une fan du nom de Justlittlefreak qui avait l'habitude de publier des petites caricatures des Basics sur Instagram et dont nous avons déjà évoqué le travail sur ce blog a récemment créé des stickers à l'effigie des trois compères pour l'application Telegram Messenger. Nos trois amis y sont représentés dans diverses postures et situations. On peut aussi y retrouver le poulpe de With This Ship ou la carte de l'Australie. 




Le tout est assez amusant et à retrouver ici mais bien, sûr, il faut aussi s'abonner à cette messagerie. On regrette un peu que ces stickers ne soient pas disponibles sur une messagerie plus communément utilisée. 

Plus accessible, le clip de Roundabout, encore une fois réalisé par Stephen Scott et axé autour des paroles de la chanson en mode karaoké, au cas ou on voudrait s'aventurer à chanter nous aussi ! Pas si facile ! 


En tout cas, les Basics prouvent encore une fois qu'ils sont sensibles au travail ou aux hommages de leurs fans et c'est vraiment agréable. 

dimanche 28 janvier 2018

Un ami fidèle.

Le clip de Somebody That I Used To Know a beau avoir dépassé le milliard de vues, cela ne monte pas à la tête de Wally qui reste avant tout un homme simple et un ami loyal. 

Ainsi, le dimanche 21 janvier, il s'est rendu au Théâtre Royal de Castelmaine en compagnie de Kris afin de faire à Tim la surprise d'une visite. 

Photo extraite de la page Facebook du Theatre Royal de Castlemaine
Puis, dès le lendemain, c'est à un autre Tim, son ami de longue date Tim Shiel qu'il a accordé un long entretien sur la radio australienne Double J. Tim s'y est vu confier une nouvelle émission quotidienne de trois heures intitulée Arvos que l'on pourrait traduire par "Après-midis" voire carrément "Aprèms". Il y présente des morceaux de musique plus ou moins rares, plus ou moins anciens ainsi que des interviews et Wally a gentiment accepté de lui accorder la première.
  
Les deux camarades y ont discuté avec animation de la tournée et des projets de Wally ainsi que de la passion de celui-ci pour l'Ondioline et de son amitié pour Jean-Jacques Perrey. Wally a également accepté de répondre à quelques questions préalablement posées par des fans mais le plus charmant est de les entendre discuter de leur propre amitié et notamment de leur rencontre à l'Université de Melbourne. Tim y explique qu'alors âgé de 17 ans, il était arrivé très intimidé dans cette institution accompagné d'un autre ami prénommé Paul et lorsque ce dernier avait aperçu au loin "un grand gars élancé à l'allure de nerd, portant un fez et une longue queue-de-cheval", il avait déclaré à Tim : "Ce gars est un musicien : allons le voir !". Wally, de son côté, se moque gentiment de Tim en lui rappelant cette passion pour la musique grunge qu'il refusait d'assumer. Le tout entrecoupé d'excellents extraits musicaux. Dommage que le posdcast ne soit déjà plus disponible. C'était un joli moment et cette longue amitié a manifestement encore de beaux jours devant elle. 




lundi 22 janvier 2018

Folie australienne

Ce n'est pas deux mais quatre concerts que l'Ondioline Orchestra a donnés dans le cadre du Festival de Sydney. Le public australien savoure le retour de Wally dans son pays et découvre avec ravissement sa belle histoire d'amitié avec Jean-Jacques Perrey ainsi que sa passion pour l'Ondioline qu'il ne se lasse pas de présenter en interview ou sur scène. Lors des concerts de l'Ondioline Orchestra, il n'hésite pas à faire monter quelques membres du public sur scène et à les faire asseoir derrière lui afin qu'ils appréhendent mieux le fonctionnement de ce drôle de petit instrument et le reste de l'audience le regarde et l'écoute effectuer avec les autres musiciens des morceaux de bravoure tour à tour émouvants, espiègles ou chaleureux  tels que ceux-ci : 


Un très grand merci à mon amie Jacqui Rooney, membre des Gotyettes, qui a eu la chance d'assister à l'une de ces prestations et de poster ces quelques extraits sur YouTube. J'espère un jour que l'Ondioline Orchestra viendra jusqu'en Europe et même en France, pays d'origine du regretté Jean-Jacques Perrey mais aussi de l'Ondioline. Ce serait une belle façon de rendre hommage à l'un comme à l'autre. Malheureusement, d'après Wally, l'Ondioline est un instrument délicat qui voyage mal mais bon... Si elles ont pu voyager de New York jusqu'à Sydney, pourquoi Wally ne pourrait-il les apporter jusqu'en Europe ? Je serai, pour ma part, ravie d'assister à un tel show ! De toute évidence, Wally prend un tel plaisir à jouer de ce drôle de petit synthétiseur ! Ce doit être vraiment quelque chose de le voir sur scène s'éclater à ce point !

dimanche 14 janvier 2018

Un retour apprécié.

Après un rapide passage en Australie, probablement pour les fêtes de fin d'année et au cours duquel il a pu revoir ses compères des Basics afin de discuter de projets encore mystérieux, Wally a poursuivi sa route jusqu'en Tasmanie plus précisément jusqu'à la ville de Launceston, à l'occasion du Mona Foma festival pour un nouveau concert de l'Ondioline Orchestra, toujours en hommage à l’œuvre de Jean-Jacques Perrey. 

L'occasion pour Wally de donner une interview matinale sur la chaine ABC au cours de laquelle, il a parlé de l'Ondioline et de sa relation si particulière avec Jean-Jacques Perrey. Cet échange, réalisé non sans mal en raison d'une oreillette particulièrement rétive, peut être visionné ici. Le tout en anglais non sous-titré, malheureusement. 
Les mêmes propos sont à retrouver sur cet entretien radiophonique, toujours accessible aux seuls anglophones. 
Pas grand chose de nouveau pour ceux qui suivent fidèlement l'actualité de Wally. Il n'y raconte rien que nous ne sachions déjà mais il est toujours agréable de le revoir et de le réentendre parler de son attachement à son "grand-père spirituel" et à leur instrument de prédilection. 

Le concert donné au "MOFO" festival a été largement salué et ceux qui ont eu la chance d'y assister semblent avoir été très agréablement surpris par la prestation de Wally et la découverte de l'Ondioline qui en a stupéfié plus d'un. Comme trop souvent, peu d'images de ce concert ont circulé, pas de long morceau à vous proposer mais de multiples extraits peuvent être facilement trouvés sur les réseaux sociaux habituels, en particulier Twitter et Instagram. 


La prochaine étape sera constituée de deux nouveaux concerts à l'Ondioline proposés dans le cadre du festival de Sydney les 16 et 17 janvier prochains.