dimanche 21 avril 2013

La France enfin à la hauteur !

Dans ce blog, j’ai souvent eu l’occasion d’exprimer ma colère à l’égard des radios et télévisions françaises qui n’ont pas daigné faire connaître au grand public les chansons de Gotye autres que “Somebody That I Used To Know”. 

Pourtant, j’ai appris dernièrement une nouvelle qui n’a pas manqué de me réjouir.
En effet, le clip de la chanson “Easy Way Out” dirigé par Darcy Prendergast (“Oh Yeah Wow” sur les réseaux sociaux !) vient d’obtenir le prix “Jury Jeune” au quatrième festival “Ciné Court animé” de la ville de Roanne ! 

Ce clip est également nommé dans la catégorie “Music Vidéo” au festival d’Annecy qui se déroulera en juin prochain et gageons qu’il sera une fois encore récompensé car il est vraiment excellent et très bien réalisé. On y voit un Gotye épuisé, démultiplié, dévoré par le plat quotidien et à la recherche d’une “sortie facile”, quelle qu’elle soit, pour échapper à cette routine où tout finit par se mélanger et  par le consumer littéralement ! 




A propos de France, j’ai découvert en décembre dernier un titre “offficieux” de Gotye (il n’a jamais été publié sur un album mais circule librement sur Internet) et j’ai reconnu avec beaucoup d’amusement le principal sample sur lequel s’articulait tout ce morceau intitulé "Riding The Pumpkin Home" ! Il s’agit ni plus ni moins du thème de “Désormais”, une chanson du très emblématique Charles Azanvour, véritable pilier de la chanson française. Je suis certaine que si le morceau avait été édité sur un album, Wally n’aurait pas manqué de le créditer ! D’ailleurs, j’espère que la libre circulation de ce titre sur Internet ne lui causera pas d’ennuis ! Je n’en aurais pas parlé dans ce blog si toute la “Gotyesphère” ne le connaissait pas, à présent ! 

Bref, ci-dessous, le titre de Gotye :



Et là, le morceau de Charles Aznavous qui l’a inspiré :

Ces violons devaient beaucoup plaire à Wally puisqu’on les retrouve à la toute fin du tire ‘What Do You Want ?”dont voici le clip, encore une fois signé Lucinda Shreiber. On y reconnaît sans peine sa fascination pour les personnages statiques, les métamorphoses et les monstres gentils à l’allure de lycanthropes !



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