dimanche 5 mai 2013

A la pointe du progrès.

De tous les titres figurant sur l’album “Making Mirrors”, le morceau “State Of The Art” est bien le plus étrange, le plus déroutant, celui dont la première écoute m’a le plus désagréablement grattouillé l’oreille… Et bien entendu, c’est le préféré de Gotye ! 

Calée sur un rythme reggae (j’ai, en temps normal, une sainte horreur du reggae !) la voix ultra déformée de Wally rend un hommage drolatique à l’orgue Cotillion, un de ses instruments favoris, un de ceux qui a été le plus mis à contribution pour la création de ce troisième album. Le tout est servi par un clip une fois encore animé et très décalé, où l’orgue intègre un foyer paisible et fascine une famille entière jusqu’à la phagocyter littéralement ! Les paroles et la traduction peuvent être trouvées ici (assurément, je ne ferai pas mieux car si je me débrouille en anglais, le vocabulaire relatif aux orgues et aux synthétiseurs m’est un peu étranger !).



Effectivement plutôt déconcertant, non ? Je n’ai véritablement commencé à apprécier cette chanson que le jour où je suis tombée sur cette prestation lors de mes pérégrinations sur YouTube. Là, on voit à quel point Wally est habité par ce morceau que l'on perçoit tout de suite autrement. 
 

Le titre est sorti dernièrement en single comme le souhaitait Wally et à la faveur du Record Store Day (journée organisée tous les troisièmes samedis d’avril pour promouvoir les disquaires indépendants) une édition limitée de “State Of The Art” a été proposé en vinyle rose exclusivement disponible en Australie, au Royaume Uni et en Allemagne. Mais en bonne fan que je suis (car même si je répète à qui veut l’entendre que ceci n’est pas un blog de fan, il faut bien reconnaître que c'en est un !), j’ai pu me débrouiller pour entrer en possession de ce précieux collector, arrivé entre mes mains dans le courant de la semaine : 
State of the Art

Enfin, dernière nouvelle et non des moindres au sujet de “State of The Art” : un nouveau travail a été effectué autour du Fractured Heart qui peut émettre, maintenant, les samples composant ce titre, comme c’était le cas, préalablement, pour “Somebody That I Used To Know”. En suivant ce lien (désolée mais pour une raison qui me dépasse, je n'arrive pas à intégrer cette vidéo dans mon blog) on peut voir Wally et Craig Laurentet, de la société Illuminart, en train de tester ces nouveaux samples. 

Sacré Wally ! Toujours entre deux projets ! Toujours entre deux expériences sonores ou visuelles ! Ce garçon ne s'arrête jamais ! Au début de ce mois d'avril, il se trouvait même à l'Antiquity Music de Los Angeles, un endroit rêvé pour lui puisque on peut y acheter, y vendre, y louer ou y stocker des instruments de musiques antiques, uniques ou exotiques.  J'imagine qu'il s'est arrêté là en revenant de sa visite au National Music Centre de Calgary.



L'Antiquity Music est aussi le seul endroit du monde où l'on fabrique l'étrange instrument de musique devant lequel se tiennent Wally et son hôte : un instrument stupéfiant dénommé "Wheelharp" (harpe-roue) dont le son ressemble non pas à celui d'une harpe (ni à celui d'une roue, d'ailleurs !) mais plutôt à celui d'un violoncelle, voire d'un orchestre philharmonique entier ! 



Je trouve cette machine absolument fascinante et presque effrayante ! On la croirait tirée de quelque film gothique ou fantastique ! Je ne sais pas si Wally l'a trouvée "à la pointe du progrès" mais j'imagine qu'elle a dû beaucoup lui plaire ! En aura-t-il tiré des sons pour ses prochaines créations ? Seul l'avenir nous le dira !

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