dimanche 22 juillet 2018

Première interview de printemps.

Mobilisée par certains aspects de ma vie personnelle, je n’ai pu me consacrer à ce blog qui est resté bien silencieux ces derniers mois. Heureusement, l’actualité de Wally et des Basics s’est avérée plutôt calme.

Puis, en mars dernier, Wally a donné une longue interview pour le bimensuel Tape Of Magazine. Une interview qu'il est possible de lire ici et d'écouter .


J'avais pensé dans un premier temps à la traduire mais elle est très longue et comporte un grand nombre de terme très techniques, ce qui aurait conduit à un article un peu indigeste et peut-être - osons l'avouer ! - pas très bien retranscrit. Pour faire bref, l'artiste évoque dans cette interview ses premiers essais d'enregistrements quand il était enfant puis adolescent, ses enthousiasmes musicaux pour des groupes tels que Police, Depeche Mode ou Massive Attack, sa première batterie et son premier ordinateur, sa découverte des instruments virtuels et des samples, ses compositions en solitaire dans sa chambre, ses premières expériences en studio avec son groupe Downstares, leurs espoirs et leurs  déceptions, sa décision de finalement travailler seul, la production très artisanale de Boardface ou de ses pochettes de disque directement inspirées de ses dessins d'enfants ou des dessins de son père, les CD gravés par ses soins, ses galères financières, ses premiers passages en radio suivis de ses premières prestations sur scène seul, avec quelques amis musiciens mal payés ou pas payés du tout, puis les Basics, la genèse  de Like Drawing Blood, sa rencontre avec François Tetaz et la collaboration fructueuse qui s'en est suivie, le scepticisme des labels et autres ingénieurs du son face à des morceaux si novateurs et la conception de Making Mirrors

La seconde partie de l'interview est plus largement consacrée au travail de Wally sur les Ondiolines, sa passion pour cet instrument découvert lors de sa visite au National Music Centre de Calgary, ses recherches frénétiques pour en trouver, et bien sûr sa rencontre maintes fois racontée avec Jean-Jacques Perrey et sa fille Patricia puis le patient travail de restauration qui en a découlé. Il évoque enfin la possibilité d'un nouvel album en forme d'hommage à tous ces pionniers de la musiques électronique ou tout au moins en corrélation avec ce travail d'archivage et de restauration qu'il vient d'accomplir. 

Bien sûr ceci est un survol très superficiel de cet entretien et je vous invite vraiment à le lire ou l'écouter si vous êtes anglophone. A noter que la version écrite de cette interview est suivie par un entretien avec Stephen Mazucci, technicien qui s'est fortement investi dans le travail de restauration des Ondiolines avec Wally. 


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