Une fois de plus, Gotye met sa musique au service d'une belle et noblecause : dans ce spot illustrant la campagne Take Another Look lancée par Greenpence, on reconnait aisément la rythmique si particulière et les notes vaporeuses de "Hearts A Mess".
"Un des joyaux océaniques de notre planète est menacé par l’industrie du charbon, et la moitié de la grande barrière de corail a déjà disparu." peut-on lire sur la page Google de Greenpeace France, "Pour demander à l'UNESCO de surveiller et protéger ce site faisant partie du patrimoine mondial de l'humanité >> http://www.takeanotherlook.gp/fr_BE/
Décidément, l'environnement est une très grande préoccupation pour Wally et son engagement dans de telles campagnes rend ses fans vraiment fiers de lui.
C'est par le biais de ce sombre et mystérieux trailer que les Basics ont annoncé la sortie prochaine de leur nouvel album intitulé "The Age of Entertainment". Disponible à partir du 14 août, l'album peut d'ores et déjà être pré-commandé en vinyle, CD ou version numérique sur le site officiel du groupe : http://www.thebasics.com.au/
Un premier clip est déjà visible sur ce site ainsi que sur tous les bons sites de streaming qui se respectent, celui de "Tunaomba Saïdia" ("Nous avons besoin d'aide", en kényan). Réalisé pendant le récent séjour de Tim et Kris au Kénya, (ce qui explique que l'on n'y voie pas du tout Wally), le clip a été réalisé selon les codes du style "benga", très populaire en Afrique de l'Est. La chanson raconte les mésaventures et le désarroi d'une famille d'Ougandais qui ont fui leur pays sur un bateau de fortune pour tenter leur chance en Australie mais qui se retrouvent dans un centre de rétention où ils endurent les pires tourments. Une cause chère au cœur de nos trois amis.
Tunaomba saidia She cannot remember the day she left Uganda And if you had asked her, her eyes would drift right past her From her home she'd come so far She had hope within her heart Her brother, he'd been taken And a soldier they had made him And when they protested, her father he was arrested In that land you have no choice In that land you have no voice And he said "Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?" Is it too much to wish for a life that could be peaceful? Tunaomba saidia So they told him they would kill him If he did not do what they tell him And his family in danger put their lives in the hands of a stranger In a boat that traveled far Heading for Australia They were picked up by the navy Out where the ocean is wavy To an island were directed Where they were separated Like a prisoner of war Like a common criminal And they say "Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?" Is it too much to wish for a life that could be peaceful? Tunaomba saidia How was this better than their homeland? And why did no one seem to care? So full of problems, full of violence There was so many people there Like this one time, she was taken By a guard who stripped her naked And when she protested Her father, he was arrested In this place you have no choice In this place you have no voice And she said "Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?" Is it too much to wish for a life that could be peaceful? Tunaomba saidia For a year now they'd been waiting In their hearts they'd been hoping, praying For a chance to be together And escape this life of torture And hear the words they'd travelled far to hear Welcome to Australia And we say "Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?" Is it too much to wish for a life that could be peaceful? Tunaomba saidia Tunaomba saidia
Tunaomba saidia
Elle ne se rappelle pas le jour où ils ont quitté l’Ouganda
Et si vous lui aviez demandé, ses yeux se seraient détourné
Vers le foyer, si lointain, dont elle venait
Elle avait de l’espoir plein le cœur.
Son frère avait été pris
Et on en avait fait un soldat
Et quand ils avaient protesté, son père avait été arrêté
Dans ce pays, on n’a pas de choix
Dans ce pays, on n’as pas de voix
Et il dit "Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?"
Une vie paisible, est-ce trop demander ? Tunaomba saidia
Alors ils lui ont dit qu’ils le tueraient
S’il ne faisait pas ce qu’ils demandaient
Et sa famille, en danger, remit sa vie entre les mains d’un étranger
Sur un bateau ils partirent loin,
Direction, l’Australie.
Ils furent arrêtés par la marine,
Bien loin, là où l’océan fait des vagues
Furent conduits vers une île,
Où on les sépara
Comme des prisonniers de guerre
Comme des criminels de droit commun,
Et ils disent "Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?"
Une vie paisible, est-ce trop demander ? Tunaomba saidia
En quoi est-ce mieux que leur pays ?
Et pourquoi personne ne semble-t-il s’en préoccuper ?
Tant de problèmes, tant de violence,
Il y avait tant de gens là-bas.
Comme cette fois où elle fut prise
Par un garde qui lui arracha ses vêtements
Et lorsqu’elle protesta
Son père fut arrêté
Dans cet endroit on n’a pas le choix
Dans cet endroit on n’a pas de voix
Et elle dit "Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?"
Une vie paisible, est-ce trop demander ? Tunaomba saidia
Depuis plus d’un an, ils avaent attendu
Dans leur cœur ils avaient éspéré, prié
Pour avoir une chance d’être ensemble
Et échapper à cette vie de torture
Et entendre les mots pour lesquels ils étaient partis si loin
Bienvenue en Australie
Et nous disons "Wapi kuchukuliwa yetu? Sisi kitu kibaya?"
Une vie paisible, est-ce trop demander ? Tunaomba saidia Tunaomba saidia
Mais si engagés soient-ils, les Basics ne renient en rien leur attachement à des rythmes plus rock et des paroles plus légères. Ainsi, ils viennent de nous livrer un autre clip, celui de "Roundabout", titre bien connu des fans de longue date. La chanson est enfin nantie d'un son studio tout propre et le clip est illustré par des photos prises lors des sessions d'enregistrement dans les studios d'Abbey Road, l'an dernier. On espère que tout l'album sera de la même trempe !
Au printemps dernier, le site de
la NFSA nous faisait part de l’expérience sonore purement et simplement
géniale à laquelle les Basics ont participé.
Tout a commencé avec Kaleena Briggs et Nardi Simpson chanteuses australiennes formant le duo Stiff Gins, spécialisé
dans les chants traditionnels autochtones. Elles ont ont eu l'idée de
faire enregistrer leurs voix sur un cylindre de cire pour donner à leurs
enregistrement un son volontairement suranné. Le résultat est étrange.
On croirait entendre une chanson enregistrée au début du XX° siècle avec
les moyens de l'époque. Les différentes phases de l’expérience peuvent
être observées et écoutées ici.
On découvre également sur cette page que nos
chers Basics ont eux-même tenté l’expérience en chantant leur titre "I
Don't Need Another", seulement accompagnés par à la guitare acoustique
par Tim et en se déplaçant eux-mêmes devant le phonographe afin de créer
les variations de son dont se chargerait aujourd'hui un ingénieur
équipé de toute la technologie moderne.
Le
résultat, enregistré en une seule prise est bluffant, vaguement
fantomatique, dérangeant peut-être et surtout terriblement émouvant !
On jurerait que le trio a voyagé dans le temps et qu'on a retrouvé
leurs œuvre enregistrée sur quelque très ancien support, comme le
témoignage de leur passage inattendu dans un lointain passé.